Bonsoir
Petite expérience de remontées face au vent dans les reliefs pyrénéens
1er cas : au départ du thermique, si tu sens que ça avance face au vent… et plutôt mieux que prévu, c’est qu’il est probable que tu quittes le thermique au bon moment (il doit être en train de dériver) et qu’il y a devant toi une grosse cellule convective (au vent de ta position)
=> a/ s’en servir comme un poisson s’abriterait du courant en s’abritant derrière une pierre et rechercher en avançant à 30% d’accél la source de cette convection (par exemple une rupture de pente située au dessus d’une combe ensoleillée à l’abri du vent)
=> b/ en s’approchant de cette zone, infléchir sa trajectoire de façon à commencer à la contourner avec un max de gaz - appuyer sur le barreau 50-75% d’accél jusqu’à arriver à son niveau par le travers
=> c/ relâcher un peu l’accél et partir en crabe à la recherche de cette ascendance
2ème cas : ça plonge grave à la sortie du thermique ET tu es sûr de ne pas t’être fait simplement sortir (auquel cas tu reviens dedans pour finir d’exploiter l’ascendance perdue!) alors il ne faut pas chercher à tergiverser !
=> si tu as de l’eau sous la quille, appuie sur le barreau pour remonter face au vent jusqu’à ce que tu sentes que l’opposition du vent devient plus faible - viser les zones contrastées abritées du vent… tant que tu es au dessus (sinon tu peux commencer à préparer ta vache…)
dès que tu sens que recommence à avancer (ce peut être vraiment un sentiment d’aspiration vers l’avant) => alors retour au 1er cas, etc. - trop facile !
NB : une autre théorie intéressante pour la plaine (par maître Bruce) consiste à craber en quittant une rue de nuages peut réduite le temps passer à s’enterrer entre deux rues
La seule fois ou j’ai eu à remonter 15 bornes contre 15/20 km/h de vent sur des reliefs moyens je m’en suis pas trop mal sorti en allant carrément chercher les thermiques sous le vent. La confit me le permettait car le vent venait du nord et il était 12/14h donc faces sud actives.
Bon ok quand je sortais du relief c’était parfois un peu folklo.
Donc le sous le vent c’est pas toujours le diable, tant que tu sais que tu y es, que tu tiens ta voile quand tu sors du relief et que tu le contournes assez large pour éviter le plus possible les rouleaux.