Oui ma copine avait lu quelque part que la vessie mesurait 33cl…
En fait j’ai découvert en vol que 33 c’est le niveau à partir duquel on a l’envie…
Le vrai volume peut dépasser 3 fois ça.
Depuis je lui fait moins confiance sur les questions d’anatomie…
Et j’avais confiance en mon penileg…
ouaip, en même temps si tu arrives à pisser dans ce truc, tu y arrives aussi dans une bouteille… Et la bouteille, tu la vidanges par dessus bord, du coup pas de problème lié à la forme “liquide”.
Tu as bien raison Frigo
Mais lavantage que jy vois cest que ça tien dans un petit volume et queon peut le laisser dans une poche pour lavoir en tout temps et aussi je me disait quand on pisse dans une bouteille et que ça commence a brasser on risque plus de sen mettre partout.
Pour le pipi : les crosseurs de plaine utilisent couche pour adulte, bouteille de lait, penilex ou rien comme moi car je n’arrive pas à crosser plus de 3 h
Moi qui suis de sexe féminin, donc “pisseuse” comme chacun sait (à cause d’une vessie plus petite que celle des hommes, parce que l’intérieur accueille aussi un “appareil à bébés” ), je n’ai aucun problème pour dépasser les 3h de vol, l’été dernier j’ai même dépassé 6h - une première pour moi - et en règle générale, jusqu’à 4h30, ça va. Mais je ne bois pas en l’air, sinon c’est cuit, faut faire pipi !
La recette : j’évite de boire après mon petit déjeuner, je vide la vessie autant que possible avant le vol et, même pour faire trois gouttes, il y a un dernier pipi avant le décollage. Ensuite je ne bois ni ne mange pendant le vol. Souvent ça me manque de boire, je reconnais que c’est pas terrible de s’acheminer petit à petit vers la déshydratation. Un jour je me résoudrai à mettre une couche sans doute.
Puisqu’on en est à parler pipi, je rajoute ma goutte :
Je suis comme toi une petite vessie, et quoi que je fasse (ne pas boire avant, éviter les diurétiques thé/café, uriner juste avant le déco) il arrive fatalement le moment où j’ai envie de pisser en l’air, environ après 2h de vol.
J’ai essayé plein de solutions :
se retenir : impossible et super dangereux, j’ai fait une des pires approches et un des pires atterrissage de ma vie de parapentu!
pisser face au vent : voir l’adage “qui pisse au vent se rince les dents”
pisser twisté : ça peut marcher si pas de turbulence et loin du relief, mais vraiment pas facile de tenir le demi twist d’une main et de se lâcher… j’ai réussi une fois.
La deuxième fois, retour en vol de face et… miam!
bouteille de crème large goulot : bonne solution, mais pas super agréable, surtout quand à la fin la bouteille se remplit et étant couchée a tendance à déborder… Très peur de la lâcher en l’air, ou le bouchon. Se vide une fois l’affaire faite.
Penilex : la meilleure solution… si le tuyau tient en place! Pas cher pour commencer : livraison d’échantillon gratuits sur demande, bien renseigner la taille! Soit avec la petite poche que l’on remplit, soit en y fixant un tuyau qu’on fait dépasser du pantalon et qu’on sort quand il faut.
Manque de bol, sur les 2 fois où je l’ai utilisé, la deuxième fois le tuyau s’est fait la malle…(“Tient, c’est chaud… Tient, c’est mouillé…”)
Par contre la “capote” tient très bien, j’ai même pu la renrouler, la nettoyer et la réutiliser. C’est vraiment le raccord entre la capote et le tuyau qu’il faut consolider avec du scotch!
Au début sensation un peu bizarre, mais on l’oublie vite!
Voilà c’était mon petit comparatif de petit pisseux…
Toutes les filles qui font du cross et des vols de durée mettent des couches pour mémés ne maîtrisant plus leurs sphincters urétraux.
Sauf moi, qui suis capable de pisser le matin au réveil et de ne plus pisser de toute la journée, disons que je tiens une dizaine d’heures si je ne bois pas de bière.
Il est vrai que je n’ai pas de boîte à bébés, moua.
Plusieurs de mes copains ont des petites vessies et ils pissent comme les chiens, x fois dans la journée. Cela me fait rigoler mais quand ils auront des ennuis de prostate ils ne pourront plus voler, => couches.
Plusieurs emportent donc des pénilex en vol. Quand il faut se débrailler en urgence en vol pour “sortir Coquette”, il est flagrant que le cocon va poser un gros problème => couches.
Certains en ont des longues au repos (c’est rare) et peuvent mettre un pénilex avant de décoller… le difficile est certainement de pisser dedans, comme à l’hôpital quand il faut pisser au lit dans un pistolet => couches. Une anecdote.
Dans les années 50, le Bol d’Or se courait à Montlhéry selon la formule 1 moto / 1 pilote. Avec les motos de l’époque, il fallait une formidable endurance.
Il y eut un original (il s’appelait Venin) qui courait avec une Sarolea, un engin belge assez capricieux qui ne repartait pas toujours après un arrêt. Pour se sustenter, Venin emportait une côtelette accrochée au cou par une ficelle, et pour ses besoins il se mettait un tuyau de caoutchouc sur Coquette, tenu avec du sparadrap, qui descendait dans une jambe de sa combinaison et sortait derrière la botte.
Ce qui était prévisible eut lieu, il se retrouva rapidement avec les intimités en chou-fleur et toutes sanguinolentes, au point qu’il y eut un médecin pour lui demander quelle femme avait pu le mettre dans cet état. :mrgreen:
Le penilex DOIT se poser avant de voler, j’imagine pas une seconde devoir le faire en l’air!
Courte ou longue, il y en a pour toutes les tailles (et diamètres!), et ça n’est vraiment pas sorcier à enfiler… comme une capote!
A chaque fois que je devais faire en vol (avant d’utiliser le penilex), je me faisais cette stupide réflexion sur ce que penseraient les secours venus me chercher à la petite cuillère, ou ce que serait écrit sur ma pierre tombale : “mort la bite à l’air”. :clown:
Je ne sais pas si la réflexion aura un intérêt quelconque, mais 2 heures d’autonomie seulement, pour n’importe quel être humain ça ne me parait même pas possible…
Aller pisser toutes les 2 h au boulot ? Et au ciné si on va voir un film qui dure 3 h ? Et comment faire pour dormir ?
D’où mon interrogation :
est-ce que tout ça ne serait pas plutôt une question du traitement et de la gestion du signal d’alerte ?
Parce que de toute manière, c’est pas parce que tu as simplement envie de pisser que tu y vas… Idem, c’est pas parce que tu as faim que tu ne peux plus rien faire et que tu pars te préparer un demi sanglier…
Et puis normalement, lorsque tu voles, tu es tellement dans ton truc que tout ça passe à l’arrière plan et ne revient à la conscience que lorsque c’est à un niveau réellement critique. En plus la vessie c’est extensible, non ? (de 300 à 600 ml selon Wikipédia)
Ou alors c’est une question de production massive d’urine ?