comment pisser avec un cocon

:+1:

Pour le pipi : les crosseurs de plaine utilisent couche pour adulte, bouteille de lait, penilex ou rien comme moi car je n’arrive pas à crosser plus de 3 h :wink:

Ouai les couches c’est comme le penilex c’est trop de fric et de complexité.

Le coup de la bouteille de lait me plait plus, mais bon a voir en vol avec la Kolibri.

Sinon je pensais couper un goulot large d’une bouteille et mettre derrière un sac plastique solide (genre sac a poisson rouge)

http://img.over-blog-kiwi.com/1/49/45/41/20150313/ob_cbd688_recycler-une-bouteille-en-fermeture-e.jpg

Sinon tu peux essayer de pisser à plus de 40km/h :smiley: si tu te loupe bah… faudra tout laver :stuck_out_tongue:

Excellent ! Tu fais un petit nœud et tu le largue ! :mrgreen: :rando:

Mais quoi, t’es pas un gars, toi ???

Moi qui suis de sexe féminin, donc “pisseuse” comme chacun sait (à cause d’une vessie plus petite que celle des hommes, parce que l’intérieur accueille aussi un “appareil à bébés” :slight_smile: ), je n’ai aucun problème pour dépasser les 3h de vol, l’été dernier j’ai même dépassé 6h - une première pour moi - et en règle générale, jusqu’à 4h30, ça va. Mais je ne bois pas en l’air, sinon c’est cuit, faut faire pipi !
La recette : j’évite de boire après mon petit déjeuner, je vide la vessie autant que possible avant le vol et, même pour faire trois gouttes, il y a un dernier pipi avant le décollage. Ensuite je ne bois ni ne mange pendant le vol. Souvent ça me manque de boire, je reconnais que c’est pas terrible de s’acheminer petit à petit vers la déshydratation. Un jour je me résoudrai à mettre une couche sans doute.

Puisqu’on en est à parler pipi, je rajoute ma goutte :

Je suis comme toi une petite vessie, et quoi que je fasse (ne pas boire avant, éviter les diurétiques thé/café, uriner juste avant le déco) il arrive fatalement le moment où j’ai envie de pisser en l’air, environ après 2h de vol.

J’ai essayé plein de solutions :

  • se retenir : impossible et super dangereux, j’ai fait une des pires approches et un des pires atterrissage de ma vie de parapentu!

  • pisser face au vent : voir l’adage “qui pisse au vent se rince les dents”

  • pisser twisté : ça peut marcher si pas de turbulence et loin du relief, mais vraiment pas facile de tenir le demi twist d’une main et de se lâcher… j’ai réussi une fois.
    La deuxième fois, retour en vol de face et… miam!

  • bouteille de crème large goulot : bonne solution, mais pas super agréable, surtout quand à la fin la bouteille se remplit et étant couchée a tendance à déborder… Très peur de la lâcher en l’air, ou le bouchon. Se vide une fois l’affaire faite.

  • Penilex : la meilleure solution… si le tuyau tient en place! Pas cher pour commencer : livraison d’échantillon gratuits sur demande, bien renseigner la taille! Soit avec la petite poche que l’on remplit, soit en y fixant un tuyau qu’on fait dépasser du pantalon et qu’on sort quand il faut.
    Manque de bol, sur les 2 fois où je l’ai utilisé, la deuxième fois le tuyau s’est fait la malle…(“Tient, c’est chaud… Tient, c’est mouillé…”)
    Par contre la “capote” tient très bien, j’ai même pu la renrouler, la nettoyer et la réutiliser. C’est vraiment le raccord entre la capote et le tuyau qu’il faut consolider avec du scotch!
    Au début sensation un peu bizarre, mais on l’oublie vite!

Voilà c’était mon petit comparatif de petit pisseux…

Toutes les filles qui font du cross et des vols de durée mettent des couches pour mémés ne maîtrisant plus leurs sphincters urétraux.
Sauf moi, qui suis capable de pisser le matin au réveil et de ne plus pisser de toute la journée, disons que je tiens une dizaine d’heures si je ne bois pas de bière.
Il est vrai que je n’ai pas de boîte à bébés, moua.
Plusieurs de mes copains ont des petites vessies et ils pissent comme les chiens, x fois dans la journée. Cela me fait rigoler mais quand ils auront des ennuis de prostate ils ne pourront plus voler, => couches.
Plusieurs emportent donc des pénilex en vol. Quand il faut se débrailler en urgence en vol pour “sortir Coquette”, il est flagrant que le cocon va poser un gros problème => couches.
Certains en ont des longues au repos (c’est rare) et peuvent mettre un pénilex avant de décoller… le difficile est certainement de pisser dedans, comme à l’hôpital quand il faut pisser au lit dans un pistolet => couches.
Une anecdote.
Dans les années 50, le Bol d’Or se courait à Montlhéry selon la formule 1 moto / 1 pilote. Avec les motos de l’époque, il fallait une formidable endurance.
Il y eut un original (il s’appelait Venin) qui courait avec une Sarolea, un engin belge assez capricieux qui ne repartait pas toujours après un arrêt. Pour se sustenter, Venin emportait une côtelette accrochée au cou par une ficelle, et pour ses besoins il se mettait un tuyau de caoutchouc sur Coquette, tenu avec du sparadrap, qui descendait dans une jambe de sa combinaison et sortait derrière la botte.
Ce qui était prévisible eut lieu, il se retrouva rapidement avec les intimités en chou-fleur et toutes sanguinolentes, au point qu’il y eut un médecin pour lui demander quelle femme avait pu le mettre dans cet état. :mrgreen:
:trinq:

Le penilex DOIT se poser avant de voler, j’imagine pas une seconde devoir le faire en l’air!
Courte ou longue, il y en a pour toutes les tailles (et diamètres!), et ça n’est vraiment pas sorcier à enfiler… comme une capote!

A chaque fois que je devais faire en vol (avant d’utiliser le penilex), je me faisais cette stupide réflexion sur ce que penseraient les secours venus me chercher à la petite cuillère, ou ce que serait écrit sur ma pierre tombale : “mort la bite à l’air”. :clown:

Je ne sais pas si la réflexion aura un intérêt quelconque, mais 2 heures d’autonomie seulement, pour n’importe quel être humain ça ne me parait même pas possible…
Aller pisser toutes les 2 h au boulot ? Et au ciné si on va voir un film qui dure 3 h ? Et comment faire pour dormir ?
D’où mon interrogation :
est-ce que tout ça ne serait pas plutôt une question du traitement et de la gestion du signal d’alerte ?
Parce que de toute manière, c’est pas parce que tu as simplement envie de pisser que tu y vas… Idem, c’est pas parce que tu as faim que tu ne peux plus rien faire et que tu pars te préparer un demi sanglier…
Et puis normalement, lorsque tu voles, tu es tellement dans ton truc que tout ça passe à l’arrière plan et ne revient à la conscience que lorsque c’est à un niveau réellement critique. En plus la vessie c’est extensible, non ? (de 300 à 600 ml selon Wikipédia)
Ou alors c’est une question de production massive d’urine ?

Je vous rassure, dans la vie de tous les jours je n’ai pas besoin d’aller aux toilettes toutes les deux heures :smiley: !

Mais en parapente… si. Et pourtant j’évite comme la peste thé, café… En vol en général je bois pas ou peu. Mais il faudra que je boive plus pour allonger mes vols ==> déshydratation = danger.

Sinon, je vole en cocon Kolibri, et je me vois mal sortir l’engin pour pisser direct dehors. (déjà au sol c’est difficile)
J’avais essayé une fois avec l’altirando au dessus du lac d’annecy, mais en position debout a 1000m sol… ca m’a bloqué !

Bon j’ai déjà tenu 3h30 en vol de plaine, mais j’ai cru que j’allais exploser ! C’est pas confort, ca gache le vol et c’est dangereux parce que notre précieuse concentration se barre et se focalise sur la vessie.

Bref, peut etre qu’avec le temps je volerais plus décontract et je tiendrais plus longtemps, mais pour l’instant j’aimerai trouver une solution de secours.
Peut etre il faut que je test le penilex, mais du coup d’apres le retour de Pipou je pense que mes “bouteilles souples” ca devrais le faire pas mal (au moins, contrairement à une bouteille, la partie souple doit pouvoir faire une poche en contrebas, évitant les “retours de pisse”.

Il faut boire en l’air surtout sur les longs vols… sans le savoir on se deshydrate bien… surtout en l’air et en plein vent.
Par contre petites gorgées de temps en temps. Et meme si on a pas soif, on est moins performant intellectuellement.
Avoir envie de pisser aussi d’ailleurs… la seule fois ou je me suis vraiment vaché c’etait du a ca… non pas que je pouvais pas me retenir, mais parceque j’ai fais des choix pourris que j’aurais pas fais avec un peu plus de lucidite.

Ce qui donne le plus envie de pisser c’est d’avoir froid.
Penser a bien vous couvrir meme en ete !

Et si vraiment vous avez envie de pisser a fond et que vous vous poser dans un endroit scabreux, tant pis pissez vous dessus, c’est toujours mieux que de se peter la vessie apres un attero foiré

Norbert

Il sent un peu la pisse ce best-of, non…? :slight_smile:
Faudrait peut être ouvrir un autre fil ou sinon je peux faire mon Over (ou mon auteur4 plutôt…) puisqu’il fait pas son job:

http://www.parapentiste.info/forum/sellettes-et-autre-materiel/comment-pisser-avec-un-cocon-t25267.0.html
http://www.parapentiste.info/forum/sellettes-et-autre-materiel/recherche-penilex-t35507.0.html

:wink:
on va finir par s’y retrouver dans ce forum! :pouce:
meme si faut encore faire un peu le grand écart biroute

le pb du sac plastique, c’est que tant que tu l’a pas rebouché, tu risque d’appuyer dessus et donc… flak! :oops:

:pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce:

J’ai toujours eu du mal avec la compète et les points machin … alors que se reposer au sommet, pisser un bol, manger une tranche de sauss et redécoller, ça vaut toutes les cfd du monde !

sinon, tu peux prendre un simple sachet plastic, en verifiant qu il est etanche en souflant dedans, et tu le jette ensuite, maintenant il y en a des biodegradables en plus. Apres c est la bouteille plastique gros goulot, c est suffisament rigide pour pas faire flak et tu la vides en vol

Norbert

Ouai mais comme dit dans l’autre fil : on ne peut pas forcément facilement reposer sur un sommet et repartir de là.

Et en vol de plaine, tu fais comment ? -_-

Bref, points Cfd ou pas, le pipi me gache mes longs vols et c’est un problème que j’ai envie de remédier pour voler plus sereinement !

Par chez moi, la bouteille de Yop a de nombreux adeptes. Pas trop grande, suffisement rigide, large ouverture, bouchon à vis.

Allez, une autre anecdote (historique).
Vous avez tous entendu parler de Tycho Brahé, sinon allez-vite voir ICI.
Son assistant - qui lui succéda - s’appelait Johannes Kepler, un nom un peu plus connu.
Bref Brahé avait sur ses vieux jours des problèmes pour pisser et le jour de sa mort il avait une audience auprès de l’Empereur Rodolphe II de Habsbourg, qui résidait à Prague (si vous n’y êtes jamais allés, planifiez le voyage, c’est la plus belle ville d’Europe, j’adore). Il y avait du monde dans l’antichambre et Brahé eut envie de pisser mais à cette époque il n’y avait pas de WC dans les châteaux, pas même à Prague, il y avait des larbins qui se baladaient avec des seaux. Et puis Brahé ne pouvait pas partir à leur recherche, il aurait pris le risque impensable de faire attendre l’empereur. Il se retint tout ce qu’il put, dans une souffrance atroce, et sa vessie céda.
Mourir de rire cela arrive, mais mourir d’une envie de pisser ce n’est pas banal.
Brahé est inhumé dans l’église du Tyn à Prague, sur Staromestské namesti, et une stèle porte en tchèque et en allemand le récit que je viens de vous faire. Je suis “un peu” faible en tchèque mais je lis assez bien l’allemand.
A mon avis Brahé devait souffrir d’un cancer mais si une autopsie fut pratiquée (j’en doute) il est peu probable qu’elle l’ait établi.

Au printemps 2009 j’étais montée à Planfait pour faire le petit plouf du soir, en compagnie d’un copain qui emmenait voler un gamin en biplace.
J’aurais dû “prendre mes précautions” ! Pour un plouf de 5 minutes, cela ne me sembla pas indispensable mais… cela arrive parfois et c’est LE PIED, j’ai chopé un énorme thermique bleu qui m’a montée à plus de 2000m, et là il n’y avait pas moyen de descendre, c’était magique, la plus belle restitution de ma carrière. Je suis allée aux Dents de Lanfon puis au Roc des Boeufs, toujours à 2000m. Le copain était parti directement vers le Semnoz, de là il alla au Roc puis au Trélod, puis à la Tournette et moi je me baladais en me crispant pour ne pas pisser dans ma culotte.
Je tentai d’engager un 360 et je me retrouvai à 2100m. Damned !

Il n’y avait pas un nuage dans le ciel en cette fin avril, le soleil s’était déjà caché derrière le Semnoz et je commençais à avoir vraiment froid, alors je me suis dit qu’il y aurait bien quelque part de l’air descendant et j’ai trouvé un trou, que j’ai enroulé.
J’avais décollé à 18h, posée à 21h. Il n’y avait personne sur l’atterro et j’ai pissé là où j’étais, l’urgence était absolue.
Depuis ce vol, je prends TOUJOURS mes précautions avant de voler.
:trinq:
En tout cas cette sombre histoire de pénilex est encore une discrimination sexiste. Nous, nous avons juste le droit de prendre des bains de siège et de nous dégueulasser.