Comment progresser en thermique ?

Hello tout le monde, j’ai quelques questions de débutant à vous poser sur les thermiques.
Pour résumer ma situation jusqu’à maintenant j’ai fait beaucoup de vols en dynamique en montagne, aujourd’hui j’ai vraiment envie de m’attaquer à du vrai thermique pour ensuite m’orienter tranquillement mais surement vers le cross.
Aujourd’hui même je me suis fait un petit vol d’une heure à planfait vers 3 h de l’après midi (je me suis permis cela car il y avait pas mal de stratus qui ont mis du temps à se lever donc les thermiques étaient cools). Seulement les conditions ne seront pas toujours comme ça, par temps normal à planfait vers quelle heure les thermiques sont atomiques et vers quelle heure sont ils plus tranquilles tous en restant assez fort pour bien monter?

Deuxièmement, je pense continuer à me faire plaisir dans du petit thermique quelques temps, mais selon vous à partir de quel moment peut-on passer dans du thermique un peu plus gros en restant en sécurité ?

Merci d’avance et :forum: !

Il n’y a pas de règles quant à un nombre de vol, ou une heure de la journée. Ça dépend des gens et de la saison et de l’instabilité du jour.

Ce qui compte, c’est d’assurer une progression “progressive”, sans te faire peur et en étant honnête et clairvoyant sur ce que tu peux faire et sur les conditions du jour. Essaies de t’entourer de gens plus expérimentés pour aller voler pour qu’il t’aident à confirmer tes analyses aérologiques et debreifer avec eux tes vols.

Et surtout, prend du plaisir.

L’automne est une bonne période car les thermiques sont généralement plus cool.
Mais effectivement, le mieux est de faire des sorties avec des pilotes expérimentés pour qu’ils confirment ton analyse météo : ça permet de t’entraîner à faire ta propre analyse météo et qu’elle soit validé pour voler en toute sécurité.

Bons vols

Pour cet aspect il faut savoir qu’au début tu seras souvent mal placé et donc plus sujet aux fermetures, pour cet étape il faut valider le fait que tu ne sur-pilotes pas en cas de sketch.
Savoir descendre vite et longtemps fait partie de tes marges, on ne devrait pas affronter des thermiques avec des taux de monté plus forts que ce que l’on est capable de faire en taux de descente.

Pourquoi?.. Les thermiques sont là où tu vas les chercher, une fois que tu en sors, si tu fais bien attention à l’évolution des conditions et que tu sais piloter ton aile en milieu turbulent, tu peux très bien aller te mettre dans des +5/+6/+… sans pour autant savoir tenir un 3-6 pendant 5 mins, voir même sans vouloir faire de 3-6 du tout. C’est pas par ce que tu vas aller jouer dans des +5/+6/+… que tu dois pouvoir descendre plus vite… Il suffit juste d’être capable de sortir du thermique proprement et d’aller en air calme ou dans une dégueulante pour descendre bien assez vite.

Merci pour toutes vos réponses ! :ppte:

Donc si j’ai bien compris, pour résumer:

  • Je me fais ma propre analyse météo
  • Je demande à un parapentiste confirmé ou à mon école de confirmer mon analyse météo
  • Connaître et savoir appliquer une manoeuvre de descente rapide (pour moi c’est -10m/s avec oreilles + roulis)
  • Voler avec des parapentistes expérimentés pour qu’ils puissent débriefer les bonnes choses ou conneries que j’ai pu faire en vol et recevoir des conseils pertinents en fonction des erreurs.
  • Evidemment être progressif et ne pas se mettre en conditions trop violentes !

Tu me sembles bien présomptueux pour décider où et quand rentrer dans un thermique, je mets ça sur le compte d’un manque d’expérience.
Je t’invite sur mes sites pour corriger cela :wink:

Tu as bien de la chance ,j’atteins péniblement -4m/s avec cette méthode et je suis à -8m/s en 360 engagés (au-dela ça devient inconfortable pour tenir longtemps).
Il doit y avoir un problème de mesure.

ouuuppsss Je n’ai pas mesuré moi même, et c’est -10 max bien effectué, effectivement ça doit être moins ! :tomate:

Bon ok… Il arrive de tomber fortuitement sur des thermiques en milieu de vallée, mais généralement par chez nous ils sont plutôt sur des faces exposées que sur des faces à l’ombre, sur des zones de rupture de pente, sur les zones d’appuis de brises, sur des zones pierreuses, en lisière de forêt, au dessus / le long de falaises, au niveau de touffes de sapins en pleine forêt de feuillus (plus sombres et plus hauts que les arbres à l’entour), au niveau de combes canalisatrices, au niveau de crêtes, au niveau de la grange du père gégène, plutôt qu’en pleine vallée… Après, c’est bien vrai qu’ils n’y sont pas toujours, que parfois on croit dur comme fer que le thermique du menhir du pierrier de la combe de la face sud du mont pompecouillon nous accueillera après notre glide de 12 bornes et en fait en arrivant il n’y a rien et on fait tas.

Pour ce qui est du manque d’expérience, je te le concède bien volontiers car pour moi le parapente est un sport ou on devient expérimenté le jour où on s’arrête de voler… Car chaque vol est source d’apprentissage. :wink:

Tu parles de conditions montagnes sans vent et sans instabilité, ceux qui volent dans tout type de condition que ce soit en montagne ou en plaine ont une autre vision de l’importance de savoir descendre.

à lire l’expérience de m@tthieu à organa.

Mais il est vrai que dans premier temps matt peut se limiter à cela.

Ben oui, des conditions pour progresser en thermique, pas des conditions pour aller manger du toblerone

http://www.ilovegenerator.com/normal/i-love-guigui-2-gabbana-131860651812.png

J’ai raté l’épisode… Tu peux me spotter le fil de discussion que je me cultive? :slight_smile:

M’enfin, à part sur de rares sites ou rares conditions, c’est quand meme chaud de pas trouver une zone descendante non montante !

Forcément, si tu te mets en l’air à Organya en Juin a 13h, et que tu arrives pas à descendre, c’est plus un manque de jugement et d’analyse que de défaut technique.

il m’est arrivé une seule fois de devoir faire les oreilles pour arriver à descendre, et encore j’aurais pu aller chercher une zone descendante. M’enfin à 13 vols on fait ce qu’on peut ^^

faut demander à over, mais s’il ne réponds pas, faut que tu cherches dans "mes premiers vols en autonomie … " de M@tthieu
sans aller à organya, il m’est arrivé aussi dans un de mes premiers vols de ne pas savoir/trouver où descendre, et ça peut vite être angoissant …

Forcement tu as le sourire jusqu’aux lèvres quand ça monte quelque soit la force , et effleurer le nuage ne te gêne pas, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
Je ne comprends pas qu’un élément de sécurité comme les descentes rapides ne soient pas dans le discours de nous tous.

Encore et toujours la lecture aérologique !

C’est à mon avis le point clef de toute progression. Celui qui permettra de choisir les bonnes conditions adaptées au niveau technique et mental du jour, celui qui permettra de voler au bon endroit au bon moment, celui qui permettra de trouver la zone descendante en cas d’envie pressente.

Faut il mieux apprendre à nager ou ne pas tomber à l’eau , les deux mon capitaine :wink:

http://www.parapentiste.info/forum/recits/mes-premiers-vols-en-autonomie-t31497.0.html;msg464053#msg464053
(vivement qu’une BDNA digne de ce nom arrive … ca evitera de patauger dans le flood :sos: )

probablement parce que c’est un peu comme le secours, on s’en sert rarement, voire pas du tout.

c’est peut être une question de lieu de pratique,je n’ai jamais vu de secours mais je vois régulièrement des manoeuvres de descente rapide .
j’ai entendu de nombreux témoignages de bon pilotes qui ont eu un mal fou à stopper leur vol et je suis un de ceux là.

À vous lire j’en viens à m’interroger: est-ce que vous pensez que la technique oreilles+roulis que j’utilise actuellement est suffisante pour commencer le thermique en conditions un poil plus véloces ou faut il que je m’entraîne sur une autre technique ? Merci !