Comment réagissez vous quand on vous dit "Du parapente! C'est dangereux ! "

Bonsoir,
Je ne sais pas si la question a été posé mais à chaque fois que je parle de parapente à quelqu’un, ça première réaction: " Mais c’est dangereux ça !"

Et à chaque fois je badine pour répondre correctement… à tel point, que je ne suis plus très crédible.

Vous leur dites quoi vous ?

:eclaircie:

je réponds:
"Pas plus que le ski et moins que la moto "( pourtant je suis skieur & motard, mêm’ vieux motard)

“Dangereux non, à risques oui” et j’embraye en leur expliquant qu’ils prennent bien plus de risques en venant au boulot en voiture que moi en parapente.

Comme je dis toujours le parapente c’est un peu comme la bagnole, on n’est jamais à l’abri d’une plaque d’huile en sortie de virage. Donc le risque existe toujours.

Après ça, moins t’en dis mieux c’est.

Pour une issue fatale, c’est aussi risqué que le tabac !

Perso ça dépend de l’interlocuteur : Mme Michu, connaissances, proches : risqué mais raisonnablement, pas plus que le ski et moins que la moto comme pecaos.
Si c’est quelqu’un qui envisage éventuellement de s’y mettre j’ai paradoxalement plus un discours type activité risquée demandant un gros investissement, en temps, argent, connaissances, et physiquement, sans non plus en rajouter des caisses. Faut pas mentir sur la came :bu:
Ceçi dit j’insiste aussi sur le plaisir à la hauteur de l’engagement/investissement.

En général je répond ; c’est comme tout, cela dépend de qui pratique et comment. Ensuite je ne rentre dans des explications qu’en fonction du niveau de compréhension de mon interlocuteur… enfin j’essaies.

:trinq: avec Gillesf, il faut décrire la variété des pratiques. Il y un monde entre le sport pépère qu’est le plouf/restit soaring et le sport de combat qu’est le vol thermique dans les zalpes au printemps.

Exact.
Si c’est le touriste de passage qui de toute façon ne cherche pas à changer son idée déja toute faite, c’est pas la peine de perdre son temps.
Donc réponds “ben oui, et alors ?” :mrgreen:

[quote]Donc réponds “ben oui, et alors ?” Mr. Green
[/quote]
C’est ce que je fais souvent :mdr:

Tous à fait comme vous:

Le touriste que je vois venir à 3 km pour me convaicre, que le parapente ça craint, ma réponse:

Ensuite:

et je fais très souvent l’analogie avec la voiture de la même façon que Jeff:

-Pas plus qu’être président du F.M.I

Les risques de la pratique sont évidents même si la communauté des volants a une facheuse tendance à les sous-estimer. Epargnons-nous une Nieme discussion sur les risques comparés à d’autres sports. Cela ne convainc que ceux qui sont déjà convaincus.

Quand on me pose cette question j’aime bien répondre en parlant des risques de NE PAS faire du parapente:

Risque de ne pas comprendre l’air qu’on respire
Risque de vivre une vie un peu plus fade
Risque de ne pas beaucoup réfléchir sur son propre rapport au risque

Je conclut généralement en m’étonnant que l’immense majorité de humains accepte de prendre le risque insoutenable du NE PAS faire du parapente. :smiley:
Le risque de ce type de discours c’est qu’on vous prend vite pour un cinglé et/ou un provocateur. C’est pas très grave… :wink:

La phrase est belle mais le parapente c’est quand même pas de la bagnole. Si il y avait proportionellement autant de cassés du dos à cause de la bagnole qu’à cause du parapente, la voiture aurait été interdite depuis longtemps. Faut voir les choses en face, les accidents ne sont pas rares et portent souvent à conséquence. Je ne vois vraiment pas l’intérêt de le cacher à quelqu’un qui me pose la question…

Quand vous dites “pas plus que le ski ou la moto”, vous vous basez sur quoi comme informations ?

Personnellement j’aurai tendance à faire la même réponse que Gilles :“ça dépend de la pratique et il est possible de réduire grandement la prise de risque, comme il est possible de l’augmenter”…

On est quand même bien obligés de constater qu’on connait tous des gars qui se sont blessés, voire des proches qui se sont tués. Je pense qu’on ne peut pas faire 10 ans de vol sans être au moins confronté aux blessures de pilotes qu’on côtoie. Ça fait 4 ans que je vole et j’ai perdu un pote, un autre est dans un fauteuil et plus d’une vingtaine d’amis se sont mis des cartouches plus ou moins sévères, essentiellement au niveau du rachis (y compris mon frangin et ma chérie). Je maintiens qu’on peut pratiquer en toute sécurité, mais j’aurais quand même tendance à penser que c’est plus accidentogène que le ski (il faut ramener ça aux nombre de pratiquants, au temps de pratique et à la gravité des blessures…)

Pour moi l’analogie porte surtout sur:

  • C’est dangereux votre truc là!

  • Oui et alors vous conduisez bien une voiture!

Ce qui amène à la réflexion sur la prise en compte du risque et de la notion de danger. Qui sont bien 2 notions distinctes, soyons clair.

En valeur absolue, la voiture gagne haut la main, donc comment doit-on considérée la notion de danger?

Préfère-t-on une activité dangereuse, mais à faible risque, qu’une à forts risques mais peu dangereuse?

Je préfère faire du ski de randonnée, qu’aller courir sur une nationale (je sais maintenant ce sont des départementales).

Moi aussi, je préfère faire du ball-trap que jouer à la roulette russe … c’est un argument, ça ?

:+1: également, je dis que si on met toutes les chances de son coté (conditions et matériel adapté à son niveau), ce n’est pas plus dangereux que faire du vélo…
mais si par contre, on se croit plus fort que les éléments, c’est comme si on faisait du vélo… …sur l’autoroute en sens inverse !

Moi je réponds qu’il a raison, que c’est super dangereux et qu’en plus on bizute les nouveaux en les ligotant au sommet d’un sapin pendant une semaine. S’ils survivent, ils sont aptes.
Faut pas déconner non plus, y’a déjà trop de monde à Annecy, faudrait pas créer des vocations en plus! :mrgreen:

Bah ça demanderait à être étudié de près : combien de voitures circulent, combien de temps elles passent sur les routes et ramener ça au nombre de blessés et de décès. Proportionnellement, j’aurai encore tendance à dire que la voiture est nettement moins accidentogène.

Mon discours se rapproche beaucoup de ça.
Le parapente, à partir du moment où l’on reste dans un cadre aérologique connu et que l’on respecte le cadre de pratique ce “loisir” ne se révèle pas plus dangeureux que le VTT.
Ce sont les pratiques qui sont à risques ou l’ engagement qu’on y met : Cross, voltige, speed, aérologies fortes…
Et je conclu en disant que l’ activité à beaucoup évoluée depuis 30 ans et que le côté “pionnier” “défricheur” disparait.