Comparatif Pepper Cross Light vs. SQR Light

Bonjour à tous,

J’envisage un changement de parachute de secours et j’ai dans le viseur le Pepper Cross Light 110 et le SQR Light 120 (pour un PTV en vol normal à 95 kg).
Je présume qu’en cas de besoin en vol, ils me rendront un service équivalent (vous pouvez éventuellement commenter si je me trompe lourdement).

Mais finalement, c’est surtout au pliage et au rangement dans le container que j’ai le plus de contact avec mon secours.
Je plie régulièrement mon secours rond, mais je n’ai jamais plié de secours d’autre forme.

Est-ce qu’un modèle est plus facile à plier que l’autre?

Merci de vos lumières :trinq:

Salut,

Rapport à ta question du pliage et du conditionnement des secours et pour avoir suivi la formation “Secours” avec PPM et Bert. (très instructif) avec l’occasion d’y plier différents modèles dont le SQR (mais pas le Pepper).
Mon avis est que ces nouveaux parachutes ne sont pas à proprement parler plus compliqué ni même contraignant (quoique…) à plier et conditionner que nos hémisphériques de toujours. Mais ils neccessitent des façons de faire nouvelles qui demandent à être apprisent et entraînées pour être en capacité de le faire avec la même rapidité, le même confort. C’est certain que les pliages “rapides” de dépannage que l’on peut se permettre avec les ronds ne sont plus à envisager.
Le plus efficient, serait d’étudier les modes d’emplois et les instructions de pliage/conditionnement des deux modèles qui t’intéresse et de te construire ta reponse à partir de là car à l’arrivée ce sera bien toi et personne d’autres qui sera responsable du pliage/conditionnement de ton ultime joker (à moins de le confier à un Pro)

Note accessoirement que lorsque l’on parle de la fourchette de PTV des secours parapente, il est fait abstraction du poids de notre aile pour le calcul de notre PTV perso sous secours (sauf indications contraire du constructeur)

:trinq:

Merci de ta réponse. :pouce:

Je suis bien au fait de la pratique traditionnelle du calcul du PTV pour le secours (j’ai d’ailleurs pour l’instant un secours PTV max 95 kg et un PTV de 95kg sous ma voile… mais ça ne me satisfait pas complètement). Sauf que si tu finis avec la voile en boule entre les jambes sous le pépin, c’est comme si tu avais du lest. Bon dans le fond, avec les voiles à 4 kg, ça ne change plus tant que ça. Compter la voile dedans me mets du bon côté de la marge (si le secours n’est pas déraisonnablement trop grand, encore qu’il y là un débat dans lequel nous ne rentrerons pas).

Ensuite, pour ce qui est des notices, dans l’absolu c’est une manière de faire intéressante et à tout le moins, commencer par là semble un bon début.
Mais un retour de terrain peut être utile pour ne pas mélanger “un parachute facile à plier souffrant d’une notice médiocre” et “un parachute délicat à plier avec une notice bien léchée où tout semble facile”.
La notice dit comment faire juste, mais parle plus rarement des modes de défaillance du pliage comme les petits écueils du genre la suspente truc pendouille de deux centimètres et ça risque de ne plus s’ouvrir dans les conditions machin.

Et je suis aussi intéressé aux petits détails qui aident bien, comme les boucles en sangle pour aider le triage des panneaux du sapin de certains parachutes qui changent vraiment la vie!

Justement du fait que les nouveaux secours “non-ronds” ne se plient plus suivant la méthode usuelle du sapin des hémisphérique mais avec un “sapin” spécifique +/- à chaque modèle/constructeur et donc très lié pour bien faire à la notice adhoc. Il n’y aurait qu’un plieur régulier des deux modèles qui t’intéresse qui pourrait te répondre plus pertinemment que les notices dédiées.

Perso je n’ai pas trouvé le SQR plus difficile à plier mais juste qu’il prenait forcément plus de temps du fait que la méthodologie ne m’était pas acquise comme pour les ronds et qu’il me fallait suivre pas à pas le mode d’emploi du constructeur. En fait avec les non-ronds il est primordial de commencer par les bons panneaux et donc il faut être en mesure de les identifier indiscutablement et pour cela la notice du modèle, tant que l’on ne la maîtrise pas, est impérative.

Bref, il ne me semble pas pour les non-ronds (hormis Rogallo et autres dirigeables) que des modèles soient vraiment plus complexes que d’autres pour le pliage/conditionnement même si cela n’est pas aussi uniforme sur le papier que pour les hémisphériques.

Maintenant ce manque d’uniformité dans les facons de faire va tout de même entraîner quelques changements dans les habitudes d’entretien de leurs secours pour un nombre sans doute non-négligeable de pilote, je m’explique :
Jusqu’ici et pour l’exemple je parle de l’un des clubs que je fréquente, des journées “pliage-secours” etaient organisées en tout début d’année. Lors de ces journées, les plus aguerris (moniteurs pour certains) encadraient les néophytes dans le domaine. Tous avaient des hémisphériques et cela se faisait rondement et permettait même aux moins intéressés de rester dans un rôle très discret d’assistant même pour leur propre secours. Maintenant avec la multiplication des modèles non-ronds et de leurs méthodes spécifiques de pliage/conditionnement, il ne pourra plus en être ainsi.
Chaque pilote devra venir et connaître son modèle de secours (avec sa notice) ET diriger le pliage/conditionnement avec tout au plus un aguerri en tant qu’assistant. Ceci pour ne pas en tant que pilote aggueri se retrouver “responsable” du secours d’un pilote dont le modèle demande une méthode spécifique et que l’on ne connaîtra pas forcément.

Bref pour les moins intéressés et/ou les plus fainéants, il faudra passer par la case du professionnel et accessoirement le tiroir-caisse. Y aura t-il des pilotes qui peu intéressés et/ou fainéants qui pour faire des économies prendront le risque d’espacer (de plus en plus) les pliages de leurs secours non-ronds ? Ce qui finalement réduirait pas mal l’efficacité accrue promise par les constructeurs…

:trinq: