Comprendre le schmilblik du parapente (le gonflage, pilotage, aérologie...)

Bonsoir,

J’ai le bouquin de PP ménégoz entre les mains et j’essaie donc de comprendre comment est constitué un parapente et m’imagine en situation une fois sur site, de ce que j’en ai compris :

  • Le parapente est, pour faire simple, constitué d’une aile, d’une sellette, d’un secours, de suspentes, d’élévateurs (a chacun correspondrait une lettre A,B) , d’un frein et d’un accélérateur.

  • S’agissant du décollage proprement dit, c’est la décision ou non de voler qui compte et qui doit primer sur le reste (la technique). En gros, après m’être assurer que les conditions aérologiques sont ok, je déploie ma voile au sol et veille a ce qu’il n’y ait pas de “clés” dans les suspentes j’ai les élévateurs en mains ; Puis, je fais quelques pas pour gonfler l’aile qui progressivement se relève (je jette un regard derrière pour m’assurer que l’aile ne se déporte pas sur un côté et se gonfle correctement), si tout va bien, je continue la course et veille a ce que l’aile ne me dépasse pas (au besoin je joue du frein), une fois que l’aile commence a me porter je n’hésite pas a donner quelques pas dans le vide 'foulée aérienne" puis je m’installe dans ma sellette et fait en sorte de m’éloigner de la zone d’envol.

Ça c’est uniquement pour ce que j’ai compris du décollage et des éléments qui composent le parapente, au fil de ce post je continuerais dans ce sens sur le pilotage, l’aérologie etc…

L’idée derrière tout ça : c’est que vous autres, parapentistes expérimentés, me reprenez si j’écris une bêtise afin que je sois sûr que j’assimile correctement la partie “théorique” du vol libre.

Merci d’avance ! :ppte:

Le parapente n’est pas une activité qui s’apprend dans les livres !

Range ton bouquin, fait un stage et galope dans l’herbe sans trop intellectualiser. Il sera temps quand tu auras fait quelques vols de travailler la théorie.

Salut Patrick ( :tomate: c’est ma préférée)
T’es vraiment qu’un tabès-joie :grrr:

Le parapente peut aussi s’apprendre un petit peu dans les livres. A ce détail près que tu ne comprendras bien les livres que si tu voles déjà un peu :sos: . Et plus tu voleras, moins tu devrais avoir besoin de livres et mieux tu les comprendras!!! :bang: :bang: :bang:

En résumé: va faire ton stage init’ et ton stage perf’, tu auras tout le temps de lire après quand il fera moche!!! :fume:

Je vais corriger ce qui me saute aux yeux. Même si je confirme que rien ne vaut la pratique, c’est comme tous les sports, il faut répéter des 100aines voir des milliers de fois le même mouvement avant de vraiment bien le maitriser. Et il y a plein de truc à ressentir, qui sont juste impossible à expliquer.

Un parapente à 2 freins, actionné avec les mains, chaque frein couvre une moitié d’aile. C’est en autre ce qui permet de tourner. Par contre il comporte bien un seul accélérateur actionné grâce aux pieds.

Uniquement les A, les mains au niveaux des maillons auxquels sont attaché les suspentes. En faisant un décollage dos à la voile, les autres élévateurs se trouvent dans le creux de tes coudes. Dans tes mains, tu tiens aussi les poignées des freins.

Le regard sur la voile intervient plus tard. Quand la voile monte, c’est au niveau des sensations que tu sauras si ta voile monte droit ou part de travers. C’est quand elle arrive à la verticale, que tu dois jeter un coup d’œil pour s’assurer qu’elle a une forme correcte.

Et l’ensemble sans s’arrêter de courir.

C’est une bonne idée. Si tu tiens le premier post à jour, ça permettra d’avoir un bon tutoriel.

Salut Saez,
franchement, au moins tu te bouges et te pose des questions et c’est à mon sens totalement honorable. Non seulement tu n’es pas le seul à avoir besoin de comprendre le pourquoi du comment du bidulle mais en plus tu peux avec ton initiative “relever” le niveau qui manque parfois dans notre milieu qui d’un côté crie “stupido” quand un débutant se fout en l’air sans connaissances aucunes des phénomènes aérologiques ou qu’un autre se paye une dhv 2-3 après 20 ploufs et 1 thermique, et qui d’un autre côté crie "restupido’, vole et tu comprendras!
Tu as raison de vouloir comprendre, cela peut te permettre d’éviter de dire comme tant d’autres des conneries sans conséquences en général puisqu’on parle ici de “théorie” mais quand-même, il n’est pas obligatoire de raconter des stupidités en “intellectualisant” la physique ou la mécanique !
Ceci dit, bien évidement que tu dois faire un, ou des, stages et voler pour apprendre et évoluer (je pense pas que tu sois si débile pour ne pas t’en douter!) et force est de constater que je viens peut-être de balancer aux yeux de quelques uns des conneries mais bon… ça m’énerve quand on “casse” les initiatives en se situant au-dessus de la base “débutante-ignorante-pensante” et curieuse. :trinq:

Moi je pense qu’il devrait pousser le jeux jusqu’au bout et commencer par se fabriquer lui-même son aile puis sa sellette juste avec des connaissances théoriques. Ca serait grand.

ton initiative a du passer une ou plusieurs fois dans la tête de pas mal de pilotes,
après le parapente fait parti des sport qui se “ressentent” mais qui sont très dur a expliquer a quelqu’un qui n’a pas voler ou qui n’a pas été exposer aux phénomènes et sensations décrites, et le travail de nos quelques vulgarisateurs de talent n’en est que plus remarquable.
je ne vais pas te dire il “ne” faut “pas” lire les livres théoriques ou didactiques, la démarche d’apprentissage est quelque chose de très personnel.
a mon sens lire les bouquins pour apprendre le parapente est une bonne chose, mais je ne suis pas certain qu’en l’absence de stage il soit utile de chercher a trop approfondir certains points.
il me semble plus judicieux de lire les chapitres tant que tu arrive a saisir ce qui y est dit, que ce soit de façon intuitive, par l’exemple, ou grâce a une courte explication, dès que le chapitre te laisse trop d’interrogations passe au suivant, et tu verra que parfois l’explication manquante te sera révélée dans un autre chapitre.
une fois la lecture achevée laisse toi le temps de digérer les informations et par exemple un ou 2 mois avant ton premier stage relit l’ensemble des chapitres en adoptant la même méthode, tu verra qu’un certains nombres de point seront plus faciles a comprendre et d’autres seront presque acquis, mais reste toujours dans un état d’esprit d’imprimer des notions et pas forcément de les comprendre.
ensuite lors du stage tu n’aura plus qu’a lier ensemble un geste, une sensation, une explication, a ce que tu a lu quelques temps plus tôt et que tu n’arrivais pas a saisir faute d’exemple concret, et il y a de fortes chance que cela arrive comme une évidence.
on dit que la curiosité est un défaut, mais c’est aussi une aide précieuse pour progresser en parapente comme dans d’autres sports

Je continue dans le pédagogique avec mes modestes connaissances !

  • Les vols du matins sont moins remuants que ceux de l’après midi car l’activité thermique (ascendances etc) n’est pas encore développé.

  • Le parapente est sensible a l’effet pendulaire : quand l’aile accélère elle dépasse le pilote, puis, celui ci la dépasse, ensuite l’aile cabre et le cycle recommence.

  • Pour décoller le parapente nécessite une vitesse air d’environ 40km/h. Pour ce faire on doit courir a une vitesse suffisante que l’on calcule en soustrayant a ces mêmes 40 km/h la vitesse du vent. Si la vitesse du vent n’est pas suffisante alors dans certains cas le décollage s’avérera dangereux.

  • Le domaine des trop basses vitesses est a éviter mais également celui des hautes vitesses, dans le premier cas a cause du risque de décrochage dans le second a cause de celui de fermeture.

Ça c’est un peu trop simpliste comme raisonnement. Les vols de fin de matinée en face est (les faces chauffées par le soleil) peuvent être très remuants. Tu auras un maximum de chances de trouver des conditions calmes tôt le matin ou en toute fin d’après midi/début de soirée. Certaines journées ça peut être parfaitement calme du matin au soir.

Ca ça n’arrive que quand il y a un déséquilibre initial (pilote qui freine, turbulence…). Et les ailes amortissent très rapidement ces mouvements de tangage même sans action du pilote, par exemple avec la mienne le mouvement de pendule devient pratiquement imperceptible au bout du troisième ou 4e “cycle” quand je suis initialement face au sol (90 degrés de tangage).

Plutôt 35 km/h avec les freins entre les oreilles et les épaules (position de finesse max), je pense. Et si la pente est assez prononcée on peut réduire cette vitesse nécessaire en freinant plus, mais avec le danger de décoller dans le domaine des basses vitesses dont tu parles dans le point suivant.

C’est globalement une bonne vision des choses à avoir quand on est débutant. Après on peut nuancer en fonction de la proximité du relief et des turbulences.

heureusement que je me suis acheté un bouquin de Pierre Paul Menégoz et autres pour me former en théorie !

Si je m’étais contenté des 6 ou 7 vols de mes stages init / perf et des mini introductions à la théorie prodiguées lors de ces stages je ne serais pas allé loin !!

:coucou:

Vindjeu ! J’m’étais jamais rendu compte que quand je faisais un déco vent cul je courais à plus de 40 à l’heure, moi.

Qué bête ti !

Saez ! Le parapente c’est pas un concept abstrait comme la métamatière. On vole pour de vrai en fait. Là t’es en train de te préparer à ne jamais en faire, voir pire en faire avec la peur au ventre.

on avait pas eu un gars qui posait plein de questions, au bout de deux jours, il avait réservé son stage init et le lendemain, il l’avait annulé après avoir lu la section “SIV” ?

le mieux c’est de faire un stage init ou une journée init. Après c’est ton truc ou pas, et tu le sauras pas avant ce moment là.

Ou déjà de commencer par un vol biplace (en tant que passager, hein :mrgreen:).

Mon petit doigt me dis de commencer par de la pente école, parce qu’au final, ce qui m’intéresse ce n’est pas de faire du 1200m de dénivellé mais plutôt du radada ! :ppte:

Après rien ne m’empêche de faire du biplace et du stage perf mais je veux commencer par de la pente école et me prendre une voile assez rapidement pour mettre en pratique le truc (pas dans la semaine qui suit hein).

Ca casse un peu le mythe de se faire mener dans les airs je préfère être au commande quitte a faire des vols plus courts plus bas (et en tâchant d’éviter les arbres et les rabattantes ! :canape:).

Faudrait juste un Bees pour veiller au grain :vrac:

Alors lâche-toi et paye-toi un stage init’, ou une journée de pente-école. D’ailleurs il n’y a rien de meilleur pour commencer… Le vol en biplace peut aussi être une idée, mais perso je trouve que pour quelqu’un de motivé et qui n’a pas peur le vol en biplace est plus intéressant pour commencer à appréhender le thermique.

Maintenant, fais-toi plaisir et essaye de ne pas griller les étapes. Bons ploufs, et bonne courses sur la pente-école!!!

Ouiiiiiiii, c’est c’la, certes, certes ! Ton petit doigt ne semble pas être de bon conseil.

Bien sur tu as des mecs qui font du speed riding mais en général c’est le genre qui s’emmerde pas trop avec les procédures ou le pourquoi du comment que ça pourrait éventuellement voler un jour. Par contre il y a une logique implacable, tu peux y coller toute les procédures que tu veux : au plus tu es proche du sol (le radadada quoi) au moins tu as le droit à l’erreur, c’est vrai en vol moteur, en flyingsuit, en planeur et aussi en parapente.

La pente école, quand tu y décolles de quelques mètres, c’est le truc le plus craignos pour les vertèbres.

Oufti, j’avais pas tout lu à mon aise !

Ah bin si tu VEUX, on va pas te dire le contraire, hein. Si tu veux aussi, j’ai encore une aile ou l’autre d’okaze à vendre.

Ah bin si c’est pour le mythe, si tu veux j’ai une aile mythique, une rouge. Marche super bien ! Vole pas très haut, mais va vite, ça racourçit les vols. Puis elle a pas peur des arbres et elle a une gestion personelle des rabattantes.

Un stage gratuit quoi.

J’ai jamais dis que je voulais un stage gratuit, ma séance pente école je la paierais même le double (vu le coût c’est presque donné !). Ce qu’il serait bien c’est qu’une fois “lâché” on ne soit justement pas laissé en total autonomie, qu’un oeil expert veille sur nous pendant la période juste après la sortie école (du genre qui te dit : “la je le sens pas pour toi”, “la c’est bon tu peut y aller” etc).

J’ai pensé a Prévol pour ce faire, ils on l’air sérieux d’après les retours, a voir.

Ouaip.

C’était pas l’école du mec qui a écrit ton bouquin ?

C’est une bonne idée. Vas les voir et explique leur ton idée de faire ta formation par toi-même by the books, sauf pour la pente école ou ils doivent faire du baby-sitting et pour la suite ou ce serait bien qu’ils te conseillent aussi, histoire qu’ils profitent bien de la pub que leur fait le bouquin.

Dur dur la vie de BEES quand même, hein Patrick