J’ai lu ça dans le Daubé :
http://soyeuse.free.fr/2012/07/daube.jpg
Cela fait du rififi à Planfait, nonobstant les conneries épaisses qui polluent l’article, montrant à qui l’ignorerait que les journaleux du Daubé ne connaissent pas leurs sujets.
L’idée du maire de Talloires - qui a déjà causé un monstrueux endettement de la commune - est à l’évidence de faire du fric avec le parapente. Il oublie évidemment de s’instruire sur le sujet, il est d’autre part évident qu’il est déjà en cheville avec des bétonneurs.
1200 décollages par jour à Montmin, cela ne fera JAMAIS 1200 clients d’un éventuel téléphérique, pour tout un tas de raisons :
- Les pilotes ne font pas que des ploufs.
- Les écoles ont besoin d’une grande autonomie, il n’est pas pensable qu’elles s’assujettissent aux horaires d’un téléphérique.
- L’atterro de Doussard n’est pas sous le déco, ni sous le col. Il faudrait des navettes pour aller à la gare inférieure, nécessairement à Verthier… qui n’est pas sur la commune de Talloires.
- Le maire de Talloires voudrait faire poser les parapentes à Angon. C’est TOTALEMENT DEBILE à cause de l’exiguïté du terrain, de l’approche au-dessus du lac et surtout parce que c’est sous le vent du Roc de Chère. Cet atterrissage est difficile et uniquement utilisé par les biplaceurs professionnels le matin, quand il y a une inversion, aucun vent et aucun thermique, donc que rentrer à l’atterro de Planfait n’est pas possible.
- Cette brillante idée du maire, qui n’en est pas à une près, vise surtout à construire des bâtiments d’habitation sur les terrains de Perroix, ce qui lui est interdit parce que toute la zone est non constructible.
Cherchez l’erreur.
Même si ces projets sont ubuesques, il faut se méfier et commencer à les combattre, parce que quand les travaux commenceront, probablement en toute illégalité comme à Balmette, Talloires sera encore plus défigurée et il y aura certainement des décrets préfectoraux ou ministériels pour accorder des dérogations, pondus par des technocrates ne connaissant pas le sujet hors de dossiers bidonnés.
Vous imaginez le site du lac d’Annecy complètement défiguré par des téléphériques montant d’hypothétiques randonneurs, VTTistes et autres parapentistes, qui au Semnoz, qui à Montmin, à Entrevernes, à Planfait ou au col des Frêtes ?
Ils rêvent tous de l’or blanc, de la rentabilité juteuse des installations des stations, mais là on est dans le n’importe quoi poussé au tréfond de la débilité. Comme j’ai l’esprit tordu, j’imagine des combines financières inavouables, comme toujours quand il s’agit de bétonner.
Bons vols à tous*

J’ai choisi 2 cas extrêmes.