Dangerosité du parapente en fonction de l'homologation.

Slt à tous.
Je ne sais pas si c’est à cause de mon age (42), mais je me pose beaucoup de questions sur la dangerosité du parapente.
Je souhaite vous faire part de mes réflexions et connaitre les vôtres.
Comme beaucoup, je vole dans la classe X et souhaite accéder à la classe X+1.

Je connais un autre sport bien plus dangereux que la parapente qui est la moto.
Je vais partir de l’exemple de la moto pour mieux rationaliser la pratique du parapente.
En moto on roule entre 60 et 200km/h. Une fois sur 2 en cas d’impact, l’autre véhicule avance aussi à 60km:h.
Par ailleurs les possibilités d’évitement ou de ralentissement sont proches de zero.
En cas de choc, c’est ou la mort, ou la chaise à vie.

La parapente, à y regarder de plus près et bien plus tolèrent.
On vole rarement à plus de 40, et quand on dépasse cette vitesse, on ne rencontre ni sanglier, ni camion, ni arbre.
En cas de problème, on peut immédiatement choisir une autre trajectoire, à gauche ou à droite.
Le jocker, c’est que quand on lâche les commandes, la situation n’empire pas (essayer voir de lâcher les commandes en moto)

Bref vous l’aurez compris, comparativement à la moto le Parapente ne me semble pas dangereux.

Sauf que …
En regardant autour de mois je me rends compte qu’il y a quand même beaucoup d’accidents graves.
En analysant un peu je me rends compte que (presque) tous mes proches et moins proches qui sont passés à une voile non homologuée ont tapés la planète.
Le taux d’accident et très élevé eu égard aux nombres de pratiquants.

Le danger vient il de l’homologation de la voile ?
du type de pratique engagé du pilote ? (CFD, compétition, accro)
Du non respect des règles élémentaires de sécurité ? (voler par 30 de vent)

Avez-vous d’autres idées ? une autre analyse ?

vitesse du pilote sur trajectoire en 360 face planète = 100km/H et j’imagine a peu près autant en autorot
si tu t’attache pas = chute libre , encore trop de mort comme ça cette année
si tu percute une falaise et que tu la descends tous le long en la percutant plusieurs fois a + de 40km/H ca fini aussi pas te mettre en bouilli…
le truc c’est qu’en moto ou en vélo (pour comparer des vitesses plus proche) c’est que quand tu tombe ça s’arrête ( tu tape ou glisse)
en parapente la voile peu continuer a te faire faire plusieurs impact et elle ne permet pas, de part sa traction (dans quelque direction que ce soit) de te replacer sur tes pattes facilement comme tu le ferais si tu était tous seul
en gros a 30km/H tu saute de son vélo ça va pas quelques bleu
en parapente a 30km/H tu te prends une frontale proche du sol qui te fait monter a 45 avec l’abattée et en plus l’aile te déséquilibre pour ne pas te permettre une belle parade
et hop un bassin, une épaule…

Houla, ça sent la question existentielle d’ un dimanche apres midi pluvieux ( la pluie, hein pas l’ age :wink: perso je pense que le plus dangereux dans le parapente c’ est le pilote

Je m’attendais à la réponse du 360 ou de l’autorot.
Je suis d accord, mais ce danger ne peut-il pas être évité avec une voile homologuée genre C ou dhv 2 ?
Car pour centrifuger jusqu’au sol, je n’ai pas beaucoup d’exemples en tête avec une voile gentille.

en siv on a vu des voile dhv 1 ou A comme tu veux finir en autorot sur une fermeture après wings

perso je fait mes papier, faut bien des jours pluvieux sinon on les fait jamais :bang:

A mon sens, le danger ne vient pas de la voile, mais du niveau de pratique et de l’engagement du pratiquant, …
Comment blamer les constructeurs ou le matériel?
Il n’y a pas de vice caché dans une voile non homologuée, …

Il y a juste un gus en dessous qui pense avoir le niveau pour réagir correctement en cas d’incident, …
Et puis, il y a le type de vol, l’engagement délibéréménet fait par le pilote pour voler à proximité des obstacles en, diminuant sa marge d’évolution, …

Je penses que tes questions ciblent trop des élément passifs qui ne décident de rien et pas assez sur celui qui a les neurones et fait la prise de décisions, …

Les accidents sont, dans leur immense majorité, lié à des mauvaises prises de décisoins/gestuelle, encore plus sur des voiles de compète !
Penses aussi que le pilote les a vraisemblablement aussi acceptés ces risques, … et il les assume, …

Celui qui fait de la compete moto et qui ne va jamais passer une courbe en “glisse” ne risque pas grand chose, surtout pas de se classer, …
Idem en kitesurf, en ski, en volleyball, roller, etc, … Passer sur du matos de compète nécessite un certain état d’esprit et l’acceptation des risques, …

PS : je vole sous voile non homologuée et j’ai impacté cette saison

le danger viens de nous pilote le plus souvent, on est pas infaillible et somme sujet a des erreurs d’analyse, de pilotage… les voiles d’aujourd’hui n’ont plus des comportement dangereux surtout si elle sont homologué.
après on accepte le risque ou pas de ce mettre en danger, pour le cross par exemple a un moment ou un autre, on doit passer sous le vent d’une crête ca vas passé 100 fois mais un jours avec le vent un poils plus fort, moins bien orienté, en passant plus bas et ca peut être le vrac et suivant la hauteur et le relief, ca peut être la catastrophe.
si on peut planifier un vol et en limiter les risques, y a toujours des inconnues comme un dust a l’atterrissage et la c’est la faute a pas de chance mauvais endroit mauvais moment. a fiesch j’ai vu un parapente finir au secours suite a une violente turbulence, et on étaient une grappes de 30 para.
les sat loupé aussi envoie pas mal de pilotes au tapis (vrille non maitrisé, ou 360 jusqu’au sol), après faut être conscient du risque l’accepté ou pas.
la différence entre la moto et le parapente y a un des 2, quand on veux arrêté après une bonne frayeur, on peut ce garé sur un parking. le para si on c’est planté dans les conditions, arrêter de voler peut être problématique.

Si je m’attarde au type de voile, c’est que je fais le raisonnement suivant :
Toute chose étant égale par ailleurs, la variable d’ajustement ne doit elle pas être l’homologation de la voile ?

Je m’explique :
On connais tous les risques : Sous le vent, thermique fort suivi de déguelante fort, vent, sous le vent etc…
Sachant que notre niveau de forme est variable (fatigue, concentration) ne devrions nous pas changer pour une voile plus accessible ?

Une voile homologuée D ou non homologuée ne nous fait elle pas prendre des risques que nous ne maitrisons pas ou plus ?
Ce risque ne devient il pas certain ?

J’aurais tendance à répondre par un grand OUI à tes questions. A quelques exceptions près, le jeu (voiles hautes perfos pour le cross de haut niveau), le jeu n’en vaut pas la chandelle. Un peu d’autodémerdement de la voile c’est quand même mieux que du surpilotage sur une voile pointue.

bin moi je dirais toujours la meme chose, c’est le pilote qui annalyse mal,ou fait une erreur.

la voile n’a rien a voir, perso depuis que je vole avec des voiles compet je me sens plus en sécu. c’est con mais c’est aussi logique,meilleur plané, meilleur vitesse, plus solide.

Tu dois faire parties des exceptions. Moi qui suis très moyen, je ne suis pas assez préemptif. Quand ça ferme ou quand ça shoote vers l’avant, j’aime bien que l’aile corrige mon retard à la détente :oops: Il n’y a déjà pas photo entre une C et une B pour ce qui me concerne.

Il ne fait pas partie des exceptions, c’est juste un pilote, mais la majorité d’entre nous ne sommes que des conducteurs de parapente, là est la différence.

Pour le type de vols que je fais je suis plus en sécurité sur une voile compet, j’arrive + haut, je reste moins longtemps dans les coins moisis ou je peux choisir un autre coin. D’autre part, si je ne le sens pasou si cela devient fort, je me barre alors que certains pilotes en C ou D restent, soit ils ne sentent pas les éléments soit ils croient que leur voile leur permet d’affronter la situation.

La dangerosité d’un parapente est liée au pilote ou à son conducteur !

Je pense qu’il faut mieux avoir un matos un peu au dessus de son niveau et le savoir, que l’inverse: les décisions sont + simples à prendre.

Je veux bien n’être qu’un conducteur de parapente, mais la citation se discute à mon avis. Je vous lis :init:

J’ai souvent entendu des professionnels mentionner le problème du trop faible nombre d’heures de vol avec la règle suivante:

EN B = 0 - 50 h/an
EN C = 50 - 100 h/an
EN D = 100 - 200 h/an
Compétition = 200 h/an mini

le truc c’est que si tu te retrouve a voler avec un truc chaud tu hésite a voler a certain endroit,force de vent,état de fatigue et autres,des fois c’est un bon choix…si tu vol avec une aile idiotproof autodemerdante ou autre tu oubli les marges de sécurité vu que les marges c’est l’aile qui les as …

avis perso bien sur

une autre question : qu’est-ce qu’un professionnel ? a-t-il une expérience du type de voile ?

m’enfin quoi !!!

je suis assez d’accord avec Niko dans son analyse …

PS : je vole avec ce que je peux … homologué ou pas homologué … et j’ai touché la planète avec les deux types de voiles …

Avis perso mais partagé par en tout cas 3 personnes.

A mon avis, on peut dire en plus que ceci est non seulement valable pour une voile de compet ou EN D mais aussi pour des catégories inférieures (par exemple une en B par rapport à une EN A)

deja comme le site fabrice plus une aile est perf plus on a de la secu passive, pouvoir fuir, arriver plus haut ect…

si je suis la grille de planbfr alors je volerai avec une C…

Aprés tout dépend de l’état d’esprit du gugus, pour moi toujours(pas un pilote mais un conducteur de parapente qui aime le ressentis) si j’avais une aile monoblock je ferais pas mal de connerie!

avant de passer sous r07 j’étais en 2/3(magic4) et m’amuser a faire le couillon, la r07 ma calmé, dans le sens ou au début c’était un fosser!

je suis concient de voler avec une voile qui peu, dans certain cas rare, partir en susu!

mais au final, la solidité(du a sa charge alair, son plané, sa vitesse, sa solidité accéléré) fait que je ne descendrais pas en dessous d’une aile compet.

tout un chacun est libre de pencer que plus c’est perfo plus c’est dangereux, mais a mon avis les stat doivent montrer l’inverse, combien de gus volent avec des aile dite gentille rarement et se mettent une boite parce qu’ils décollent en plein aprem en montagne ect???

Il n’y a pas de stats validées à ce sujet. L’exposition est inconnue.

Un essai de synthèse ?

La comparaison avec la moto est fréquente et dans tout ce fil on a oublié de dire qu’en moto, le danger vient :
1 - Des automobilistes qui font n’importe quoi sans regarder autour d’eux ;
2 - Du différentiel de vitesse entre moto et caisse de ferraille sur pneus ;
3 - Du différentiel de vitesse mentale entre le motard, qui réagit en moins de 1/10ème de seconde, et le caisseux lambda qui bavarde, téléphone ou rêvasse en pelotant les genoux de madame, et à qui il faut une bonne seconde avant de réagir… quand il réagit, et alors c’est n’importe quoi ;
4 - Des performances invraisemblables des motos, pas toujours maîtrisées par leurs pilotes.

En parapente, les collisions sont heureusement assez rares et quand elles se produisent cela s’engueule ferme, dans les arbres au-dessous, et il y a toujours sur les deux un gugusse qui a oublié de regarder autour de lui ou grillé une priorité.
Cela ne vient pas des voiles.
Nos voiles sont saines, sinon elles ne seraient pas sur le marché.
Je suis assez d’accord avec plusieurs des intervenants qui ont bien développé cet argument : il serait suicidaire de s’en remettre au caractère “auto-démerdant” d’une voile-école pour aller voler avec dans des conditions trop fortes pour le niveau de pilotage qu’on a. Nous nous sommes tous fait des grosses chaleurs, que ce soit avec des brouettes ou avec des “guns”, et cela rarement à cause de nos voiles.

Les statistiques des accidents de parapente portent sur un nombre d’événements assez faible.
Si on se réfère aux accidents de montagne, on constate que la grande majorité des interventions des secours concernent des touristes incompétents et mal équipés en terrain facile.

A mon avis, le parapente n’est pas plus dangereux que l’alpinisme, la voile ou la moto. Ce qui est vraiment dangereux, c’est l’inadéquation entre les dangers objectifs et le facteur humain. Et même les meilleurs ne sont pas à l’abri d’une erreur.

Ugh !