Avec ou sans radio, dans tous les cas je trouve que vous faites un métier engagé. Respect. 
De l'accidentologie (etait : nouveau deco à st hil)
Soit je te comprends mal, soit tu viens de définir exactement le contraire de la liberté en parapente.
La vraie liberté, tu la trouveras quand tu sauras te dire : “il le fait, mais pas moi”. Là, tu seras libre de tes choix qui ne te seront pas imposés par les autres.
Quand je vole avec des potes qui font des 200 km, j’en fais toujours moins, parce qu’ils aiment/doivent voler vite et que je préfère m’attarder sur certaines crêtes, découvrir de nouvelles montagnes et… reposer à la voiture. Alors je coupe les pointes de leurs triangles de fous pour les rejoindre, parce que ce que j’aime avant tout, c’est voler avec mes potes, mais pas au 2e barreau avec le stab dans le caillou.
Christophe Dubois, ce n’est pas l’ex propriétaire de Flying Paradise en Grèce et qui selon les dires menaient les parapentistes à un rythme endiablé du genre “marche iu crève” (et d’ailleurs beaucoup de parapentistes sont décédés avec Flying Paradise - d’où le nom je suppose :lol:)
Gilles, vaste sujet que la liberté mais je te retourne ton propos (que je rejoins donc) car il y a deux ans environ je faisais mienne la citation du prof du film “Le cercle des poètes disparus” qui disait en substance que quand il y avait deux chemins, je prenais celui que personne ne prenait. C’est ma définition de la liberté, le non-conformisme 
Oué enfin bon, autant le non-conformisme dans la peinture, la littérature ou la musique, pourquoi pas, mais dans le parapente ça revient juste à se mettre la gueule contre un cailloux ou dans un arbre :roll:
Et donc en résumé choisir à chaque fois le chemin opposé à la majorité, ce n’est pas de l’anti-conformisme, c’est de la connerie… 
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Citation Gilles
“Pour ce qui est du déco Est (dont c’est le fil après tout), c’est une très bonne pente régulière, finalement le moins atypique des décos de Sinthil ! Il est ouvert à tous les pratiquants. Et aujourd’hui, il a fait preuve de son efficacité. Alors que pendant plus d’une heure en milieu de journée, le Nord était cul et le Sud travers, on y trouvait 10/15 de face. Ça a été l’occasion pour moi de le tester. Les stagiaires y ont décollé très sereinement, et moi en dernier en mini voile : nickel”
Au risque de passer pour un con ,Je ne connais que deux décos à st hil. Le déco moquette orienté sud est et le déco sud.
Le déco “est” semble nouveau et je n’arrive pas à le situer et je ne savais pas qu’il existait un déco nord (citation gilles le nord était de cul )j’avoue que j’ai du du mal à voir comment c’est possible vu la topographie du site.
Quelqu’un saurait il marquer sur google earth à l’aide des épingles jaunes tous les décos de st hil et poster ça sur ce fil pour éclairer l’ignorant que je suis et d’autres peut- être?
c’est pourtant pas compliqué, le déco Nord est au Sud (autrement appelé “deco moquette”), le déco Sud est au Nord, et le deco Est est entre les 2 :mrgreen: 
trouée dans les arbres à gauche
@ Dominique salut,
Du coup sur ce coup tu es dans l’erreur puisque maintenant ce fil traite bien de l’accidentologie. 
@ M@tthieu,
Que penserais tu de celui qui prendrait systématiquement les sens interdits, grillerais les feux rouge, etc. sous pretexte d’être un non-conformiste. D’ailleurs même dans “le cercle de poètes disparus” cela ne se termine pas bien pour tous le monde. :oops:
Lololo le dit de façon imagée mais si… juste. :sors:
Ah non ! Tu vas pas obliger les modos à re-balancer la moitié de ce fil sur le fil original alors que tout le flood sur l’accidentologie a déjà été déplacé par leurs bons soins !
[EDIT] Grillé par wowo…
:ppte:
Merci de vos réponses.Désolé pour ce flood involontaire.
Répondu sur le fil original… 
Oué enfin bon, autant le non-conformisme dans la peinture, la littérature ou la musique, pourquoi pas, mais dans le parapente ça revient juste à se mettre la gueule contre un cailloux ou dans un arbre :roll:
Et donc en résumé choisir à chaque fois le chemin opposé à la majorité, ce n’est pas de l’anti-conformisme, c’est de la connerie…
(@) Dominique salut,
Du coup sur ce coup tu es dans l’erreur puisque maintenant ce fil traite bien de l’accidentologie.
(@) M@tthieu,
Que penserais tu de celui qui prendrait systématiquement les sens interdits, grillerais les feux rouge, etc. sous pretexte d’être un non-conformiste. D’ailleurs même dans “le cercle de poètes disparus” cela ne se termine pas bien pour tous le monde. :oops:Lololo le dit de façon imagée mais si… juste. :sors:
A Lololo, je ne faisais que reprendre une définition de la liberté inspirée par la réflexion de Gilles et avec laquelle je suis globalement d’accord : arrêtons d’être des moutons et faire comme le voisin ! c’est ça la liberté 
Evidemment qu’en parapente, on se sert des autres (quand on n’est pas tout seul) pour repérer les endroits où ça grimpe et où ça descend. Et là où va la majorité, en général, c’est pas mal. Je pense que Gilles voulait dire autre chose et moi aussi.
A Wowo, tu m’as habitué à mieux mais là tu débloques carrémeent : qui t’as dit qu’anti-conformisme voulait dire illégalité ? :grat: :grat :
Reprend une pilule et détend toi :mdr:
Entre parenthèses, sache que je sais très bien que le film des poètes montre aussi les dangers de l’anti-conformisme dans une société trop conformiste (le suicide face au père autoritaire) mais c’est aussi une réflexion sur la liberté de chacun qui est poussée au paroxysme (n’oublions pas que ce sont des ados donc idéalistes) car à vouloir partir dans le néant ne résout pas grand chose bref, je ne vais pas refaire mon cours…, je ferme la parenthèse.
Ce qui me gêne dans ta dernière intervention, c’est que tu caricatures l’anti-conformisme en l’appliquant au code de la route et ça c’est un peu fort venant d’un esprit souvent éclairé… :grat:
Donc comme tu as visiblement mal compris, Gilles rebondissait sur la notion de liberté qui consistait à dire que la vraie liberté était de ne pas nécessairement suivre les autres (en cross) et de faire son chemin de son côté, ce à quoi j’adhère particulièrement, je ne te ré-explique pas pourquoi, si ? … 
Loin de moi l’idée d’aller se mettre dans les cailloux, dans la zone qui descend alors que tout le monde monte etc… :bang:
C’est incroyable quand même de vouloir déformer les idées des autres :fume:
@M@tthieu, tu as raison, on ne va pas re-citer tous nos morceaux choisis pour definir qui, de l’oeuf ou la poule, à commencé à déraper. Note juste que ton auto-positionnement en tant qu’anti-conformiste n’a pas été interprèté ainsi que par moi. Relis aussi tes promres posts en tentant de le faire avec un possible regard exterieur…
Après oui, j’admets que mon analogie avec le code de la route est exageree et caricaturale. C’est l’avantage de digresser par clavier interposé plutôt qu’au bar, on peut pousser le bouchon sans se manger une baffe en retour. :mdr:

Arrivé là, ce matin, il me faudra aussi relire le fil pour me rappeler pourquoi cela a dérapé sur toi et ta vision totalement à côté de l’apprentissage par essais/erreurs que tu continues à défendre alors même que… elle a failli… et blablabla :sors:
Edit ; c’est ta vision et approche pédagogique qui m’a fait vraiment réagir. (CQFD ; la fin de ton long post page 7 ou 6)
Quand vous faites du vol à voile ça se passe ainsi (enfin c’était le cas il y a 30 ans mais je ne pense pas que les choses aient beaucoup changé vu le prix des planeurs): le matin le chef pilote fait un briefing météo aux pilotes présents puis fait l’appel des différents indicatifs des planeurs utilisables ce jour là et les pilotes demandent alors à utiliser tel ou tel planeur; le chef pilote qui (en général) connaît le niveau et l’expérience des différents pilotes présents valide alors (ou pas) le choix. Il est évident qu’une association ne peut laisser n’importe qui monter dans une bécane (dont le prix moyen il y a 30 ans tournait autour des 350 000 F) et voler dans n’importe quelle condition.
Quand vous étiez en instruction et que vous bouffiez des remorqués, des approches et aterros à longueur de journée vous faisiez très vite (dès le 3éme ou 4éme vol) des décrochages symétriques ou assymétriques (ah le bonheur de la mise en autorotation…) et des descentes rapides aux AF car ça faisait partie de la formation de base, mais il est vrai qu’on était toujours en double commande, et votre instructeur ne vous lâchait pour votre 1er vol solo que quand il était sûr que vous aviez assimilé à peu près le schmilblick.
Donc en planeur on ne peut pas faire n’importe quoi (à moins d’être propriétaire de son engin mais c’est assez rare sauf chez nos amis d’outre rhin) car les garde fous sont nombreux et omniprésents, après il y a malgré tout quelques accidents tous les ans mais qui sont en général dramatique car résultant d’une perte de contrôle près du relief ou en dernier virage avant la finale, mais les cartons pour conditions de vol trop fortes sont très rares.
Aujourd’hui j’apprends (ou du moins j’essaie) à piloter un parapente, mais si je décide demain de m’acheter mon matos et me mettre en l’air par temps de mistral personne ne m’en empêchera, bon d’accord je caricature mais pas tant que ça!! Je pense que dans le vol libre il y a la notion de liberté mais son corollaire négatif est qu’on peut sous son parapente se montrer aussi con qu’au volant de sa voiture (est-ce que proportionnellement les filles cartonnent autant sous leurs voiles que les garçons? Je n’en sais rien mais ce serait intéressant de jeter un oeil sur les stats.
Après je suis peut-être trop prudent et ma vision “pépére” du vol libre en fera surement sourire certains mais personnellement si je dois choisir entre être un vieux parapentiste trop prudent et en bonne santé ou être un jeune “topgun” couillu mais à l’hosto (ou pire) je choisis sans hésiter la première option et j’assume complètement ce qui pourrait passer pour de la trouille :vrac:
@ Xolivie, salut !
pour ton post plein de raison et sagesse et qui me rassure sur le fait de ne pas être le seul à penser ainsi.
Le plus beau vol pour moi est celui qui me permet de revoler le lendemain.
Si on pose son aile au déco (ou plus tôt à la maison, dans le coffre de sa voiture) avec cet objectif dans la tête, probablement que déjà on fait quelque chose pour sa sécurité. Si bien sûr, on est encore capable d’y penser au moment de se décider de voler ou non et ensuite durant toute la durée du vol jusqu’au moment de remettre son sac dans le coffre de sa voiture.
Bonne après-midi,
Intéressant!
Mais ça serait sympa qu’il reste quelques trucs… libres? Nan?
Au moins tant que les pilotes ne mettent pas les autres en danger (quoique le dimanche à St Hil ou Montmin…).
En voiture comme tu l’as dit (y a-t-il quelque chose de moins libre?), malgré le permis, le code, y’a quand même des abrutis qui jouent avec la vie des autres. Le risque, ce n’est pas la liberté. C’est les cons (ou les comportements cons)!
Donc si quelqu’un décide de faire le con tout seul sous son aile, laissons donc faire la nature (encore une fois, tant qu’il n’exp(l)ose personne d’autre que lui).
Je trouve vraiment géniale l’idée qu’on puisse aller acheter son aile et “sauter” (je ne recommande à personne de le faire!). La France est presque le dernier endroit ou c’est possible d’ailleurs non?
J’ai fait un stage de 5 jours (y’avait pas init et le reste), j’ai acheté une voile. J’ai volé. Beaucoup. J’ai fait le con (surement). J’ai payé (assez cher, je paye encore). Je ne m’en prends qu’à moi, ça n’aurait rien changé si l’activité avait été moins libre. Ah si peut-être, du haut de mon statut de pas encore étudiant, je n’aurais peut-être jamais volé. Ce que tu décris sur le planeur est la raison pour laquelle je ne fais pas de Vol à Voile.
Et voler libre n’empêche pas de voler “pépère”! Tu es libre de le faire!
Vive le vol LIBRE!!!
Edit: grillé par Wowo. @ Wowo: Liberté et Sécurité sont ils à opposer? Là où tu as lu manque de sécurité général, j’ai lu une critique de la liberté de l’activité! Marrant comme on peut lire les choses différemment! 
Quand je vole avec des potes qui font des 200 km, j’en fais toujours moins, parce qu’ils aiment/doivent voler vite et que je préfère m’attarder sur certaines crêtes, découvrir de nouvelles montagnes et… reposer à la voiture. Alors je coupe les pointes de leurs triangles de fous pour les rejoindre, parce que ce que j’aime avant tout, c’est voler avec mes potes, mais pas au 2e barreau avec le stab dans le caillou.
J’aime bcp cette façon de voir le vol. Suis très loin du niveau requis, mais c’est vraiment ce qui me fait rêver. Le plaisir du vol et de la balade en montagne 