Un bon plan pour débuter et apprendre vite : l’école FLYEO à Doussard / lac d’Annecy.
Fabien, le patron, utilise pour ses stages d’initiation des voiles mono-surfaces UFO ultra-légères (1,6kg) de 18m², avec des sellettes également ultra-légères.
J’ai fait un stage avec Fabien fin août 2017 pour apprendre à me poser avec ce type de voile, j’avais plus de 2000 vols au compteur et les 6 autres stagiaires étaient totalement débutants.
J’ai beaucoup appris et je recommande ce genre de stage d’initiation.
En 5 jours de stage, tu auras fait du pilotage au sol le 1er jour et volé 4 jours, avec une moyenne de 5 vols par jour, alors que les écoles classiques te feront voler au mieux 3 fois par jour pendant 3 jours, avec du matériel standard excellent mais lourd.
Après, il faudra continuer en école avec un stage “perf” et du matériel standard. Ce n’est pas avec une voile définie pour permettre aux alpinistes de décoller des sommets les plus exigus qu’on apprend à voler en aérologies diverses.
Une fois bien initié avec tes deux stages, tu pourras envisager de t’équiper. Si tu as des ronds, tu pourras acquérir une voile standard de classe A polyvalente et légère, comme la Masala (Skywalk), la Geo (Ozone) ou l’Eiko (SupAir).
Plus tard, avec une bonne expérience du vol sur site et du vol-rando, tu pourras penser à t’équiper d’une voile de paralpinisme.
Chaque chose en son temps.
Quand on veut aller vite, qu’on a l’impression que tout est facile et qu’on se sent pousser des ailes, la sanction vient vite et elle est brutale, il ne faut pas déconner avec les sports aériens.
Ce n’est pas après avoir navigué sur des lacs qu’on se lance en haute mer.
Ce n’est pas en ayant passé du VI et du VII sur des murs d’escalade qu’on va faire la face N des Grandes Jorasses.
Il faut apprendre à voler et à comprendre les masses d’air, cela demande du temps et c’est passionnant.
(la bière s’apprend aussi et c’est passionnant)