Salut Le-Piaf.
Quelques pistes:
Il n’y a pas de mauvaise heures pour voler, il n’y a que des mauvaises conditions. Pour débuter, il vaut mieux éviter les situations à risque: thermique (plus tu te rapproche du midi solaire, plus c’est fort), vent (vent fort avec risque de se faire reculer, ou rafaleux…).
Quand à tes questions concernant le vol face à un relief, je devine que tu parles de vol en ascendance dynamique, ou soaring (on se sert de la déviation du vent vers le haut par un obstacle pour tenir en l’air).
Pour ce type de vol, il n’y a pas de position-type des bras! Sur des ascendances très faibles (donc quand le vent est faible), on va chercher le taux de chute mini de la voile (pas recommandé aux débutants, on se rapproche du décrochage). Et plus le vent sera fort, plus l’ascendance sera marquée, et plus on aura de liberté pour jouer avec la vitesse de notre aile. En faisant extrêmement attention de ne pas se faire reculer par un vent trop fort. Lors de ces vols, il faut faire d’autant plus attention que plus tu te rapproche du sommet du relief, plus le vent se renforce (c’est un effet Venturi). Gare également aux autres effets Venturi possibles (une petite combe, un trou dans les arbres… et zou c’est parti), et aux turbulences que peuvent générer des obstacles situés devant le relief par un petit effet “sous le vent”.
Comme tu le vois, la question est complexe, et demande un temps d’apprentissage, ou d’adaptation. Les meilleurs conseils que je puisse te donner, c’est de ne pas aller voler seul, mais accompagné de gens expérimentés et connaissant le site et ses pièges possibles. De ne pas avoir peur ou honte d’engranger des ploufs et des ploufs pour commencer. Et de manger du gonflage dès que tu en auras l’occasion, parce que le vol en soaring implique de maitriser le gonflage par vent fort si tu veux tenir en l’air (15-20km/h minimum, suivant les sites).
Et pour la descente, en soaring, tant que tu n’es pas en bord de mer et bloqué par la flotte, il te suffit de t’avancer au vent du relief jusqu’à sortir de la zone d’ascendance dynamique. Savoir faire les oreilles accélérées me semble tout de même indispensable, si tu es un jour à vouloir descendre en bord de mer, ou pompé par un nuage (même en plaine ça peut arriver).
Bons vols et à plus!