Dédramatiser et démystifier : tout à fait d’accord.
Sur les sites du Sud-Ouest et d’Espagne (ailleurs je connais moins, je ne peux en parler sauf Saint-André les Alpes qui voit le même phénomène), les dusts sont monnaie courante. Si on ne devait pas voler / décoller au motif qu’il est possible qu’il y en ait, on ne volerait / décollerait jamais dans les journées thermiques !
Même vécu que plumevole : près du sol, méfiance, un dust, ça secoue - on le voit sur la vidéo. Loin du sol (150 ou 200m au-dessus) : même pas peur !
J’ai souvenir d’un peu de parawaiting sur la crête de Cornudère (les initiés connaissent, c’est dans les Pyrénées), à une époque où on y montait plus fréquemment à pied qu’en volant. Ce jour-là, on attendait que la brise se décide pour le côté nord ou le côté sud.
Un pilote plus affamé de vol, et sans doute plus aguerri que nous ne l’étions, décolle côté sud et passe au-dessus du décollage. Il reste un moment au-dessus du déco, gagnant mètre par mètre. Un dust se déclenche franchement sur le déco, nous levons tous les yeux, anxieux de ce qu’il va se passer pour le pilote en l’air. Mais là, rien ! A peine un froissement de l’aile, pas pire qu’une entrée de thermique…
Donc le truc, en fait, c’est éviter de décoller au moment où le dust déclenche et pour cela, seule une observation des conditions peut donner des clés.
Perso, je me précipite rarement sur ma voile quand j’arrive à un déco, je prends le temps de regarder ce qui se passe - d’autant que, les parapentistes, nous ne sommes pas si cons, on a souvent des décos dans des endroits splendides ; je parle des Pyrénées, bien sûr 
Et de Val Pelouse ! :lol: