suite à ça :
hormis le fait que je ne comprends pas ce que je cite …
Quelle situation peut rendre le gonflage dos voile difficile (voire impossible) ??
suite à ça :
hormis le fait que je ne comprends pas ce que je cite …
Quelle situation peut rendre le gonflage dos voile difficile (voire impossible) ??
Impossible non, mais difficile oui, sur terrain accidenté et vent fort, il faut quand meme etre capable d’aller vers la voile tres rapidement pour ne pas se faire arracher. C’est quand meme plus facile face voile, on à pas à courrir en marche arriere.
Merci BenHoit d’être si constructif à partir du moins constructif !
Par vent fort moi aussi, mais aussi par vent turbulent particulièrement près de :
la falaise (qui demande d’être très sûr de l’état de la voile avant de faire LE pas de décollage qu’on ne pourra plus interrompre)
la très forte pente ou la pente glissante, pour la même raison…
Et tout simplement quand c’est la première fois que je vais pouvoir gonfler une voile après l’usage de quelqu’un d’autre (voile de démo, ou précédemment prétée à quelqu’un) et que je veux pouvoir l’inspecter mais qu’il n’est pas certain que le vent me laisse la dégonfler facilement (encore vent fort donc). Bien-sûr il vaudrait beaucoup mieux avoir trouvé l’occasion de la gonfler sur le plat plutôt qu’au déco… mais quoi, merde, celui qui jette la première pierre peut très bien assommer quelqu’un en phase de décollage (alors que sur le plat il peut assommer quelqu’un qui va être traîné jusqu’au barbelé).
En somme c’est le plus souvent dans l’idée de pouvoir vite casser le gonflage en cours si nécessaire, avec un visuel efficace sur la voile, aux C ou aux B particulièrement, ce qui est quand-même moins envisageable en dos voile !
pourtant, il me semble que tu pratiques en Auvergne ?
et c’est bien le truc qui m’a le plus impressionné pendant ma Qbi dans le cantal : la capacité des biplaceurs locaux à gonfler dos voile en bi avec un vent (très) marqué face auquel nous, alpins, renonçons sans hésitation à sortir la voile !
Je reste épaté par vos réponses : vous décrivez exactement ce qui me ferait partir dos voile !
par exemple, pente forte + vent fort = risque de déco twisté, terrain accidenté = risque de se crouter en faisant des pas en arrière.
Pourtant celui-ci n’a pas pensé non plus au risque de faire un faux-pas en arrière, et du coup il n’en a fait qu’en avant…
Ouais ouais. Mais je suis prêt à parier qu’à peu près 90% des lecteurs de ce forum ne décollerait pas dans cette configuration là et que parmi les 10 % qui restent, à peu près 9 foireraient leur déco plus ou moins gravement. Un mauvais exemple, donc.
Ou je vol, je ne ferai pas de dos voile parce que je suis sur une surface de roche dégueullasse et que je vais pêter toutes mes suspentes si je ne vois pas ce que je fais.
C’est quoi cette question ? Tu pratique les deux en utilisant la méthode la plus adaptée à la situation, environnement … :canape:
A chaque fois que je revois cette vidéo je pense pareil. Même pour bouloter le casse-croute ou pour fermer ma veste je serais en difficulté avec ce vent!
Étant sur place ce jour là on peut préciser que c’était loin d’être laminaire en plus ,bien sous le vent de la crête frontière…
Après prendre Cricri comme exemple c’est un peu comme si on montrait une vidéo du grand Markku au volant de la O37 pour expliquer à madame Michu comment faut conduire sur la neige…
Il parait que le pilote visible au second plan s’est mis au bilboquet depuis, c’est moche!
C’est quoi cette question ? Tu pratique les deux en utilisant la méthode la plus adaptée à la situation, environnement … :canape:
C’est exactement ça !
Et donc dans quelles conditions le face voile est une évidence alors que le dos voile serait impossible (ou difficile) ?
Cette vidéo tourne depuis un certain temps, nous l’avions tous déjà vue.
Maître Maurer se fait plaisir et il est visiblement prêt à cavaler comme un malade pour monter se mettre sous sa voile… au risque de prendre un carton mahousse si elle ferme.
Maître Maurer ne prend pas de risques, il maîtrise tant son sujet qu’il surprend toujours, un peu comme Messner quand il faisait les 14 sommets de 8000m en solo, sans oxygène évidemment, et sans emporter de tente : en une seule fois du bas en haut, avec descente dans la foulée.
Ces gars-là sont vraiment exceptionnels.
La scène se situe au marché d’Argenteuil (95100)

à René et à Pierrot, si vous me lisez.pourtant, il me semble que tu pratiques en Auvergne ?
et c’est bien le truc qui m’a le plus impressionné pendant ma Qbi dans le cantal : la capacité des biplaceurs locaux à gonfler dos voile en bi avec un vent (très) marqué face auquel nous, alpins, renonçons sans hésitation à sortir la voile !
Nos bi pro gonflent principalement face voile quand c’est fort.
C’est vrai que j’en connais au moins 1 qui gonfle dos voile, dans toutes les conditions et sans assistance. Je ne l’ai jamais vu faire un déco rock and roll. C’est toujours nickel propre.
Chacun ses habitudes !
Perso, avec le temps, j’ai tendance à faire du face voile dans presque 100% des cas, vent faible ou nul compris, solo ou bi compris. question d’habitude aussi.
Quand c’est cul, je reste chez moi 
Merci BenHoit d’être si constructif à partir du moins constructif !
Par vent fort moi aussi, mais aussi par vent turbulent particulièrement près de :
la falaise (qui demande d’être très sûr de l’état de la voile avant de faire LE pas de décollage qu’on ne pourra plus interrompre)
la très forte pente ou la pente glissante, pour la même raison…
Moi je ne décolle pas du Matterhorn/Cervin face voile, mais bon c’est moi … :affraid:
Moi le Cervin j’y décolle pas, à la rigueur je le survole, au pire j’y fais un touch mais y décoller jamais, faut monter à pied, y a pas de téléférique ni de piste, que fais la fédé?
Moi le Cervin j’y décolle pas, à la rigueur je le survole, au pire j’y fais un touch mais y décoller jamais, faut monter à pied, y a pas de téléférique ni de piste, que fais la fédé?
Téléféérique tu voulais dire le Cervin ? 
Après un Cervin j’en connais un où y a une piste qui y monte (faut quand même un vrai 4x4), on peut y décoller comme on veut, dos voile, face voile, twisté, en ventriglisse tout le monde s’en fout et en plus y a jamais personne, la restit devant est la plus belle d’Aragon et pour le prix d’une mousse à Zermatt t’as 4 canas, le repas du soir, le litre de tinto, le carajillo…
Ne vous bousculez pas pour aller décoller au sommet du Cervin.
La montagne est belle, vue de loin, mais les montagnes sont comme les humains, il ne faut pas les regarder de trop près.
Bref c’est un tas de caillasses plus ou moins branlantes, avec des gros câbles pour que les sarpés puissent se tenir comme sur une ferrata lambda et les guidos gagner leur vie.
Le sommet est une arête bien pourrie et à part une UFO 16m², en boule, je ne vois pas comment on pourrait y installer une voile.
Descendre en face N pour décoller impose évidemment d’avoir les crampons aux pieds et d’être assuré par des copains en haut, sauf à refaire le grand saut de 1865 avec dans l’ordre Michez Croz, Monsieur Hadow (auteur du désastre) le révérend Hudson et Lord Douglas. Si la vieille corde n’avait pas cassé derrière Lord Douglas, on aurait ajouté à ce “petit train” Peter Taugwalder fils, puis son père et enfin Edward Whymper.
Et tout ça sans relever les yeux pour voir ce que j’écris.
Descendre sur une arête pour y décoller n’aurait aucun avenir, outre des aérologies bien turbulentes.
Descendre en face E (elle a été faite à skis) n’aurait pas d’avenir non plus, le vent d’est étant très rare dans la région et seulement rare en hiver. Cette face sèche la première et vlabadaboum, cela dégringole là-dedans plus dense qu’à Gravelotte, outre les caillasses de gros calibre envoyées par les sarpés qui crapahutent sur l’arête du Hornli.
Par la face W, il n’y a pas d’avenir non plus du fait qu’elle finit par le “nez de Zmutt”, paroi surplombante plus que malsaine, personne ne passe jamais par là depuis l’aventure de Lammer et Lorria.
La face S n’est pas plus attrayante tant c’est raide sous le sommet. Personne ne la gravit jamais.
Il reste donc la face N, la moins raide aux environs du sommet mais bien raide quand même, et toute pleine de glace, morbleu j’ai les jetons rien qu’en y pensant.
Pour arranger nos bidons, il y a toujours sur cette montagne un monde grouillant et polyglotte, dont pas mal de sarpés dont j’ai déjà fait état et qui contribuent consciencieusement à l’érosion de la montagne, bref c’est aussi dangereux que le couloir du Goûter.
Il y a par contre dans les environs de Zermatt un grand nombre de montagnes de plus de 4000m offrant des décollages assez débonnaires où on peut faire du dos voile, du Breithorn au Dom en passant par l’Allalinhorn et, pour les sportifs, les 4 sommets du Mont Rose.
Le Cervin est magnifique (vu de loin) et voler dans ce cadre grandiose impose d’avoir de bons mollets et un excellent entraînement, les temps de montée sont épouvantables et les terrains sur lesquels on crapahute sont un vrai désespoir. Pour ceux qui l’ignoreraient, c’est sur ces montagnes au-dessus de chez lui qu’un certain Maurer s’est fait des mollets, et pour le poudrer ce n’est pas gagné.
