deco neige sans ski

salut a tous
Y a t’il des sites en station hiver ou le deco( enneigé) est possible a pied sans ski et pas exposé en cas de ratage et bien sur doté d’une remontée mécanique qui accepte les volants et leur gros sac rapide et si possible avec un bar à l’attero pas trop loin du départ de la remontée mecanique? hein…? ça fait beaucoup ? mouais… peut être …:dent:
merci d’avance pour vos tuyaux !
Bruno

Ben y’en a une chiée!!!
Pour ne citer qu’eux et pour griller Parapente Samoens:

  • Samoens donc :mrgreen:
  • le Grand Bô
  • les Carroz
  • Cham

Décollage du Mont Chery aux Gets ? Dans mes souvenir, pas de bar au départ des cabines qui montent, mais ça se trouve pas trop loin

…Collet d’allevard, La Plagne…

Dans le Vercors à Villard de Lans,à la cote 2000,ça devrait le faire.Tu as même le bar pas loin du déco,à l’arrivée des cabines.
Demande aux locaux,je ne l’ai fait que l’été sans neige.

salut,

il y a l’alpes d’huez -

cabine pour aller au déco avec :trinq: bar en haut et a l’attérro.

Pour décoller sur la neige sans skis, il suffit d’avoir des remontées mécaniques du genre télésiège ou télécabine, donc quasiment toutes les stations de montagne le permettent… quand c’est permis.
Il n’est pas toujours évident (ni permis) de se poser au pied des pistes et il vaut mieux que la neige soit un peu damée, histoire de ne pas se faire un genou en enfournant un pied… ou les deux.

Décoller sur les pistes est en général interdit, et décoller dans de la poudreuse à pied, là où s’élancent les adeptes du speedriding, n’a rien de simple.
Tant qu’à faire autant décoller et poser avec les skis, c’est bien plus sympa… surtout quand il y a de la neige en bas, sinon cela risque d’être un peu rock n’roll.

Salut et fraternité*

chamrousse la croix !!!

Tout à fait !

Le décollage sur les pistes est très mal vu dans la plupart des stations. Décoller à pied dans la poudreuse est quasi impossible dès que la couche dépasse le niveau des genoux. Il est bien plus facile de trouver un petit coin tranquille hors piste pour décoller à ski.

Il faut donc trouver des stations qui permettent un décollage sur un lieu damé autorisé.

Je confirme que Samoens en fait parti, nous payons le damage du décollage habituel pour rendre possible le décollage à pied.

sinon, il a la technique de la bonne préparation de l’aile dans la poudreuse, une bonne prévol bien fatigante, on a plus de jambes a force de marcher dans la peuf, puis ensuite on roule sur soi meme pour dammer en dessous, on remonte et on décolle… fait une fois, et pas sur que je le refasse !

[i][b]Samedi 15 novembre 2008.
Il y a de la neige à partir de 1600m et les stations ne sont pas ouvertes, Corinne et moi partons de bon matin pour La Clusaz avec l’idée d’aller faire une balade et un vol depuis La Balme.
Le choix de monter avec les raquettes va se révéler mauvais. Dans de la neige de novembre, pas encore transformée, cela va bien face à la pente mais dans le raide les traversées sont épouvantables. Les gars qui montent à skis sont bien plus à l’aise, j’en bave pire qu’affreux.
Au col, c’est cul. On enfonce jusqu’aux genoux et j’essaie de tasser avec les raquettes pour ménager une piste d’envol mais bernique, cette neige ne se tasse pas. Un essai de gonflage très énergique n’aboutit à rien, la voile glisse et je ne décolle pas.
En cette saison il n’y a plus de soleil, aucun espoir d’attraper une moindre brise. Décoller serait tout simple avec les skis mais c’est complètement impossible avec les raquettes ou à pied, il faut redescendre.

Redescendre à skis aurait été un régal. Avec les raquettes c’est très pénible mais le coucher de soleil est fabuleux, nous sommes totalement seules dans la montagne. La nuit nous cueille au moment où nous déchaussons et entrons dans le stratus en fond de vallée. Retrouver le parking en n’y voyant goutte ne fut pas simple.[/b][/i]

Ce fut une grosse bavante très didactique : IL FAUT PRENDRE LES SKIS, quitte à devoir les porter au départ et à l’arrivée s’il n’y a pas de neige en bas.
En début et en fin de saison, quand les stations sont fermées et désertes, il y a des beaux coups à jouer, on peut décoller et même faire du speedriging sur les pistes.

Salut et fraternité*

[quote=“Paragliding old bag,post:7,topic:36882”]
c’est quoi la solution si tu pose hors neige avec des skis
tu les largues en approche
:grat:

j’atterrirais a l’arrêt sur le cul moi mais j’ai pas encore fait ça en bi donc je prends toutes infos utiles

Poser en ski sur de l’herbe ça se fait très bien. Faut bien se caler en arrière et zou ça glisse tout seul.

On peut décoller un peut partout en station sans skis.
Le tout, c’est de ne pas venir faire le perturbateur sur les pistes, les pisteurs n’aiment pas trop ça.
En station, quand je pense pouvir rester en l’air, j’évite de décoller en ski.
D’ailleurs, ça coincide souvent avec le fait de pouvoir profiter d’un dynamique… auquel cas on peut décoller sur place, sans courrir… donc sans être emmerdé avec des skis pour glisser…

vzplaf

[Mode POB] :prof: En période hivernale, l’herbe est rarement sèche et les foins n’ont pas été faits depuis un certain temps, elle est un peu plus haute que sur un golf et presque toujours humide, souvent gadouilleuse. Poser en douceur sur les skis ne les détruit pas et si on ne se vautre pas dans la gadoue c’est tout bon.

Par contre, larguer les skis n’est a priori pas une simple affaire, surtout en finale au-dessus du terrain, on a toutes les chances de les détruire. Cela fait cher le vol. J’y ai réfléchi et la seule solution que j’aie trouvé pour ne pas les bigorner est de les lier à la sellette par des bouts de suspentes attachés aux trous des spatules. En les déchaussant en vol, cela les fera pendre - bonjour la traînée - et les talons frotteront au sol en finale, destruction peu probable.
Comme je ne skie qu’avec des skis de randonnée déjà anciens (je n’en ai pas d’autres), je n’ai pas étudié la question pour des skis de piste.
Cette approche du problème me semble folklorique, donc je préconise soit de poser sur les dernières zones enneigées, soit carrément sur l’herbe. Je sais que cela fait bien, Corinne l’a expérimenté en décollant au col des Frêtes sur neige et en posant chez elle sur herbe… et en se vautrant dans la gadoue sur laquelle cela ne glisse pas bien.

Ce qui est plus délicat, quand on décolle sur neige à pied et sans vent - ce qui est fréquent en hiver - c’est que la voile a tendance à glisser au lieu de gonfler. Sur certaines voiles - comme l’Ultralite - il y a des petits passants sur l’extrados pour la bloquer légèrement sur la neige, avec des brins de laine wrappés soit sur des petits bouts de bois, soit sur des boules de neige. Avec un noeud trompe-la-mort tout reste au déco, ce n’est pas très polluant.

Une autre option est de fixer les brins de laine sur la voile et de les enterrer à l’autre bout dans la neige. Cela tient juste le temps de faire monter la voile, ils sont arrachés et on les garde envol mais ils se retrouvent dans la couche limite de l’écoulement d’extrados et ils ne doivent pas trop fouetter la voile. Si on a là aussi fait un trompe-la-mort, on les a vite largués en vol et cela ne pollue pas.
A défaut, on peut attacher ainsi la voile par les D centraux ou carrément “enterrer” le bord de fuite dans la neige, c’est moins bon mais cela fonctionne.

Les néophytes se demandent peut-être ce qu’est un trompe-la-mort ? C’est un demi-noeud de cabestan ouvert, qui ne tient que s’il est en tension et qui se défait dès qu’il y a du mou. J’ai descendu comme ça en rappel “à la Genevoise” sur la corde en simple la pente de neige pourrie au-dessus de la rimaye des Droites, pour prendre pied sur le glacier de Talèfre. Mon compagnon de cordée, un Allemand qui avait un gros moral, était devenu tout blanc, hihihi… Comme m’avait dit Mathieu à Planfait, avec beaucoup d’humour : “p… tu avais des c…” :smiley:

Quand je décolle en sud à l’aiguille du Midi, je mets le bord de fuite sur la trace qui descend aux Cosmiques. Le moindre souffle de vent met la voile en pré-gonflace et il n’y a plus qu’à y aller, c’est tout bon.

Le seul problème, quand on décolle avec les skis, c’est que le dos voile est quasiment obligatoire. Beaucoup de pilotes aguerris ne le pratiquent plus et c’est un tort, la technique de gonflage doit s’adapter aux conditions.
[/ :prof: ]

Salut et fraternité*

Note. Le mot wrapper désigne en électronique le montage d’un fil conducteur non soudé sur un pied, simplement enroulé très serré. Le démontage est simple, il n’y a pas de soudure à défaire qui risquerait d’endommager un composant fragile, par exemple un circuit intégré.

Aucun problème à poser avec les skis sur l’herbe, il suffit de rester assis pour ne pas finir sur le ventre !

J’aime beaucoup les différences de style de chacun, pour au final dire la même chose.
Un peu plus de trucs chez POB quand même… :smiley:

:+1:
faudrait pas qu’il partent a cause d’olm ceux la, ça serait dommage
j’adore lire POB
mais elle apporte une autre info sur ces noeuds…,
c’est vraiment gênant des bouts de laine tendre qui flappent sur l’extrados pendant une heure de vol ?
ça abîme le tissus ?

Un grand merci à ceux qui apprécient ma littérature et qui le disent ici.

L’écoulement de l’air sur l’extrados d’un parapente n’est turbulent qu’au niveau des vortex en bouts d’aile, et à un moindre degré du bord de fuite, donc les brins de laine dont je faisais état, au cas où ils seraient embarqués, doivent s’inscrire naturellement sans flapper dans la couche limite d’air quasi-immobile au contact du tissu.

Les essais de maquettes en soufflerie se font avec des brins de laine pour visualiser localement les écoulements d’air en un grand nombre de points, ce qui permet d’intégrer ensuite les écoulements locaux pour en déduire la portance et la bonne géométrie de l’appareil. Si les brins flappent, cela indique des écoulements turbulents donc une mauvaise géométrie, il faut modifier la conception de l’appareil.
Donc, à mon avis, cela ne menacerait pas la santé du tissu.
Tout ça c’est un peu théorique, je ne suis pas assez férue en mécanique des fluides pour le justifier en équations.

Prudente quand même, je préfère wrapper des brins de laine, qui ont moins tendance à glisser sur eux-mêmes que des morceaux de suspente ou de fil à boutons, et dont la légèreté est plus à même de ne pas éventuellement abîmer la voile.
De même il est moins désagréable d’abandonner des brins de laine dans la montagne, qui ne polluent pas et qui seront récupérés par les oiseaux pour confectionner leurs nids ou les marmottes leurs terriers.

Mon idée ne concernait que les vraies voiles montagne comme l’Ultralite et la 4810, munies sur l’extrados de petits passants y destinés, ce qui permet de mettre le bord d’attaque en pré-gonflage sans faire glisser la voile sur la neige. Une voile standard, même de petite taille comme l’Awak, pose le problème d’une autre manière.

Je ferai des essais et je raconterai ici mes observations. L’idée est la même: wrapper des brins de laine sur des cloisons DANS le bord d’attaque, qui seront soit laissés sur place, soit aspirés ensuite dans les caissons. Il existe des mini pinces à linge en plastique mais je suis hostile à tout objet rigide qui pourrait esquinter le tissu et qui serait polluant en partant dans la Nature.
Comme les randonneurs, les skieurs et les alpinistes, les parapentistes ne doivent pas laisser de traces matérielles de leur passage.

Une autre option est d’utiliser les bonnes volontés des passants pour tenir levés les 4 caissons centraux du bord d’attaque, efficacité garantie et aucun souci pour la voile ou l’environnement. Un alpiniste de passage me permit ainsi de décoller au sommet du Mont Blanc sans un moindre pet de vent.

Avec des skis, pas de souci : même si la voile glisse au début, elle va quand même gonfler et monter grâce à la vitesse et cela décollera, même par léger vent de cul.

Salut et fraternité*