Hier sur la pente-école, vent assez fort (20-25 rafales à 30) donc je ne faisais que du gonflage. Je décolle deux fois twisté. J’ai essayé de me retourner en l’air, ça l’a fait et là bascule de l’aile d’un côté et vers l’arrière, je suis retombé au sol. Une technique ?
Déjà, faut pas.
Ensuite, quand ça arrive, faut surtout pas s’appuyer sur les commandes pour se retourner (et c’est pas facile de s’en empêcher parce que c’est ce qu’on a en mains). Probablement un coup de frein erratique, qui embarque la voile sur le côté et vers l’arrière.
Oui Hub, c’est ce qu’il s’est passé. J’ai du m’appuyer sur une commande et je suis allé brouter de l’herbe lol.
Cyril, c’est du gonflage donc peu de risque et c’est le but du jeu
J’ai une plaque en titane dans la cheville et une saison foutue qui invalident l’argument.
Le danger est au sol. C’est le sol qui est dur, pas l’air. C’est le sol qui fait mal. Le jeu au sol, c’est PAS de la rigolade.
Je me suis fait deux entorses du genou droit au gonflage il y a quelques mois et j’ai toujours une réticence… Ou appréhension. Mais cela fait partie de l’entraînement non ? Sinon gonfler dans 10-20 km/h laminaire, je commence à maîtriser et ne plus avoir “peur” (le corps a une mémoire snif…)
le but du jeu?
en faisant comme toi, j’ai traversé une route sans toucher Terre…merci la haie derriere.
LE truc c’est que si tu te fais arraché, car twisté ou pas, pour moi c’est ça le fond. l’aile il faut surtout la laisser voler (attention la frontale est raremement loin aussi)
a ce moment là, aile a besoin de reprendre une “incidence normale” et de la vitesse et donc tirer une commande à ce moment critique, ça peut la faire décrocher très vite :vrac:
autre truc, face voile on a tendance à “bourriné”, au moment de tirer les avant, et plus tu tires fort, plus tu donne de l’energie à la voile : si le vent est fort : catapultage assuré.
Apres le twist, ce n’est pas le plus grave, un parapente vole bien twisté, l’important c’est plutôt savoir de quel côté il est…
Oui. Laisser la voile dans le sac quand c’est trop fort.
Autre chose. Je sais que je devrais pas le dire, mais je pense que tu “mythones” un peu sur les forces de vent. 30 km/h, j’ai pas l’impression que tu te rendes réellement compte de ce que ça représente en parapente. Et si c’est pas le cas, je veux dire si c’est VRAIMENT 25-30, ben je pense que tu devrais te raisonner un peu plus et accepter un peu plus souvent de ne pas voler…
Je ne dis pas ça pour te vexer, mais pour que de jeunes pilotes ne pensent pas que voler par 25-30 soit accessible à tous.
J’ai pris cet exemple de post, mais tu as régulièrement cité beaucoup plus.
Merci Cyril pour ton avis. Attention je n’ai pas envie d’être un bout de ferraille parce que je n’ai pas été conscient des risques. Mais au début j’ai commencé le gonflage au milieu de la pente. Nickel. Puis je suis monté petit à petit et là c’était dur, très dur. Même sur l’herbe, se faire traîner, c’est pas rigolo du tout. Je crois en effet que mes bras n’étaient pas aussi hauts que je le croyais avec les effets que tu as bien énoncés. Arrachage. Quand j’arrivais à stabiliser la voile au-dessus de la tête et à bien me retourner, même en mettant les bras hauts et en me penchant vers l’avant (charger la ventrale), je n’arrivais pas à avancer… Problème de puissance, de poids ?
Tu sais être légèrement excessif n’est pas ma tasse de thé. Mais je peux me tromper… C’est comme avoir volé par 47-51 km/h le 1er janvier (l’historique des balises météo). Hier c’était à la fois la balise météo mais aussi le ventimétre d’un modéliste qui faisait voler son planeur et qu’il avait fixée sur le toit de sa voiture au sommet de la pente. Par contre je ne verrais pas l’intérêt de dire que j’au gonflé dans du 15-20 et que je decollais twisté… Ca ne serait pas crédible si ? Le livre de vol libre donne un tuyau pour apprécier la vitesse et que j’utilise (avec jn pourcentage d’erreur évidemment), c’est quand je roule en vélo, je regarde le compteur et je mémorise le bruit du vent dans les oreilles. Un tuyau très utile même si subjectif évidemment. J’avais un casque pour le gonflage.
Alors pourquoi les gars de 75 kgs ne se faisaient pas traîner comme moi ? Il y a bien une technique que je n’ai pas ? (à part le fait que twisté et au-dessus du sol, j’ai certainement du m’affoler et trop tirer sur les commandes…)
Bon, ben si tu es sûr que tu as raison, vas-y, mon grand, fais-toi plais’ (et mal). Ca me fait un peu mal à ma sécu mais bon…
Sinon, au point de vue des techniques, tout a été dit:
ne pas sortir la voile du sac
ne pas la gonfler
si vraiment on la gonfle, le faire d’autant plus finement et progressivement que le vent est fort (et ce n’est pas naturel non plus, on a tellement “peur” de l’effet spi qu’on veut qu’elle monte au dessus de la tête le plus vite possible - big erreur). La décharger pendant la montée en se déplaçant dessous. Stopper la montée très doucement sans bourriner les freins (arrachage assuré)
si on a raté tout ça et qu’on se fait arracher twisté, déjà assurer un peu le cap et la mise en vol en pilotant twisté; ensuite seulement, une fois un peu dégagé du relief, se détwister (se laisser détwister, c’est de toutes façons la tendance naturelle quand on n’a qu’un demi-twist), SANS prendre appui sur les commandes.
pousser un petit “ouf”, éventuellement un “trop d’la balle, c’est exactement ce que je voulais faire”, pour la galerie; mais se rendre à l’évidence qu’on est en train de jouer avec son squelette dans des conditions qu’on ne maîtrise pas assez et revenir à l’étape (1) ci-dessus: remettre la voile dans le sac
Merci pour m’avoir éclairé… Pour la sécurité sociale, il y a pire que moi… Pas d’arrêt maladie depuis… Je touche du bois de singe (ma tête) mdr.
Sinon vous devriez être plutôt contents que je n’ai pas pris l’air ! Lol
Pourquoi une aile plus rapide (j’étais le seul ENA, les autres c’était Mentor 3 et autres B mais ils avaient plus de bouteille que moi.) Question lieu, je gonflais plus haut que les autres (accélération plus grande du vent ?) pas d’arbre, pas de rocher…
Tu décolles twister mais tu ne prends pas l’air : une fois que l’on n’a plus les pieds au sol on est en l’air.
Plus on est prêt du sol plus c’est dangereux.
Franchement le plus simple serait de demander conseil avec les gens qui étaient sur place (il y a la réponse à tes questions dans les événements que tu as décrits … par exemple être en bas de la pente surtout si tu ne voulais pas voler).
Tiens au fait je ne savais pas que tu avais eu des problèmes au gonflage : entorses du genou …