Désolé mais question voile, j’ai suivi les conseils de mon école après 3 stages, et c’était une Mojo 4 que j’ai gardé 180 vols donc question voile, j’ai été assez sage je crois… Jamais je n’aurais pris une C (déjà je ne savais pas ce que c’était une C) et ensuite je n’ai pas acheté un pack pour “le prix” comme le dit notre ami Farfadair…
Ah c’est oi qui m’a traité de troll ? bon ben on partagera une alors !
Avec le recul tu sais bien que je n’étais pas un troll (mais tu n’as pas été le seul !)
Conseiller une C à un débutant est - comme cela a été dit - une inconscience pure. Le faire pour vendre sa voile est indigne d’un vrai parapentiste. Qu’il le fasse mériterait d’être radié un an de licence. Qu’un pilote se mette lui-même en danger, c’est son choix, mais pas d’autres personnes qui n’y connaissent pas grand-chose (au début).
Ca dépend du temps qu’on peut y consacrer…
En fait je dirais plutôt que le parapente nécessite beaucoup de vols pour commencer à comprendre certaines choses…
J’ai sauté au plafond en lisant le post de départ de ce fil : comment un pilote peut-il tenter de fourguer à un débutant une vieille Summit ? Ce mec est un escroc irresponsable, qui cherche surtout à se débarrasser d’une vieille voile invendable en filoutant un novice.
Fort heureusement, d’autres se sont chargés de tirer la sonnette d’alarme et je ne peux que les approuver.
Il me semble aberrant de penser à s’équiper avant d’avoir appris à voler.
Les écoles proposent souvent à leurs stagiaires en fin d’init de s’équiper pour pouvoir voler seuls et s’aguerrir, parce qu’à pied cela n’a rien d’évident.
Souvent, les écoles vendent à leurs stagiaires les voiles avec lesquelles ils ont volé pendant le stage, et les stagiaires achètent… Pour les écoles, c’est une affaire : elles se débarrassent ainsi de voiles qui ont peu volé (en heures) mais qui ont déjà bien ramassé question usure. L’idée n’est cependant pas aussi malhonnête qu’il y paraît : le débutant va voler un certain temps sous sa voile-école et il va se former en toute sécurité, il revendra plus tard sa voile à un autre novice, ou se la fera reprendre par l’école à qui il achètera une voile un peu plus performante.
Les voiles-école se revendent relativement bien et les écoles sont les mieux placées pour les revendre.
Il faut lire et relire les bouquins de Pierre-Paul Ménégoz, que tout parapentiste possède dans sa bibliothèque. PP est à la fois un garçon adorable et un formidable pédagogue, avoir appris à voler avec lui a été un enchantement.
Il manque un sous-forum dédié aux débutants sur ce forum, avec en épinglé les infos de ce type, et les réponses aux questions archi-classiques de tous les débutants. C’est juste une idée (cela dit, après qq heures de lecture sur le forum, j’aurai presque pu répondre moi-même à farfadair ^^)
Je confirme. Pas pour moi car je ne suis pas dégrossi mais j’ai un collègue qui vole depuis une dizaine d’années avec la même voile init. Il a peu de moyens à consacrer au parapente. Ça ne l’empêche pas de bien s’amuser.
Cet été, il a fait une boucle de 6h au départ de St Hil. Aller jusqu’au St Eynard (au-dessus de Grenoble), retour par les hauts plateaux jusqu’au Granier (au-dessus de Chambéry) et retour atterro à St Hil. Soit pas loin de 60 km…
Mais il sait voler et thermiquer et a l’expérience requise.
Malheureux !!! Si tu veux encore vivre dans ce monde, prends une voile en A. C’est vrai que l’ensemble d’un parapentiste coute cher mais la vie n’a pas de prix et si tu l’entretien tu peux le garder longtemps…
J’ai une Alpha 5 qui m’a probablement sauvé plus d’une fois, notamment cet été à Chamonix où je me faisais brassé dans les thermiques (moi qui voulait monter, pas de problème ça montait, mais je ne gérais plus rien) et dans ces moments là tu es content d’avoir une A.
Du haut de mes 113 vols, je pense rester en A encore longtemps; beaucoup de mes potes qui restent aussi en A sont souvent plus haut que ceux qui ont des voiles de catégories supérieures.
Ce n’est pas le matériel qui fait le pilote; exemple pour moi: tu peux me donner les meilleurs skis je serais toujours une brèle…
sur le plan didacto-pédagogique, je trouve que “parapente: s’initier et progresser” est mieux fait que le classique “manuel du vol libre” qui parfois prend des raccourcis qui zappent un peu des explications qui seraient les bienvenues. Cela dit il est plus complet dans beaucoup de chapitres. Mais le 1er ouvrage est tout à fait suffisant pour les 2 1ers brevets
Ouaip, l’outil ne fait pas l’ouvrier.
Je connais des pilotes qui volent sous Alpha 5 ou Dolpo 2 et qui poudrent pas mal de monde en thermique quand les conditions sont un peu velues. La voile plonge en virage, évidemment, mais dans un thermique costaud elle monte aussi bien que les C et chahute moins son pilote.
La misère, c’est vent de face et dans les transitions, mais un bon pilote s’en tirera toujours mieux qu’une brèle sous une C.
L’outil ne fait vraiment pas l’ouvrier.
Il vient quand même un moment, dans la carrière d’un parapentiste, où l’envie devient pressante de voler sous une voile plus rapide et plus performante.
Les constructeurs proposent donc en classe B des voiles assez tranquilles (voire des brouettes de charbon) pour les pilotes dégrossis en phase de progression (ma Joy était une merveille) et des voiles plus affûtées, avec des performances voisines des voiles C et la sécurité passive des voiles B : Blacklight, Mentor 3, Rush 4 et Swift 4, Jedi etc. Ce ne sont pas des voiles pour pilotes contemplatifs, il faut les piloter mais elles sont accessibles à des pilotes aptes à voler sous des C mais qui préfèrent rester en B pour des raisons diverses.
La classe B est une véritable bouteille à encre et il serait illusoire (et potentiellement dangereux) d’imaginer que toutes les B soient accessibles à des pilotes en sortie d’école.
Je ne volerais pas sous une Carrera, homologuée B mais autrement délicate à gérer que ma Diamir classée C.
Et si à mes yeux je suis une brèle (c’est relatif) je ne suis pas une novice.
Méfiez-vous, pilotes novices !
Même en classe A il peut y avoir des surprises, par exemple la Dolpo 2 qui est très rapide. Rien à voir avec une Element ou une Mescal qui sont de confortables voiles-écoles.
Nous autres, pilotes expérimenté(e)s qui sévissons sur ce forum, pouvons vous donner des informations susceptibles de vous éviter de commettre de fâcheuses erreurs.
Au sujet des bouquins de Pierre-Paul, il n’y a pas à choisir : on achète les deux. Ce n’est pas la ruine et les deux bouquins ne sont pas redondants.
J’aime beaucoup PP mais je ne lui fais pas de pub ; ses deux bouquins, récemment mis à jour, sont excellents.
On peut aussi aller visiter son site web, très didactique lui aussi : http://www.ppmenegoz.com/
Un autre excellent bouquin est celui de Michael Burkardt sur la météo en montagne : très bien fait et didactique, avec des photos très parlantes et des schémas clairs.
Pan sur le bec pour avoir mal orthographié (de mémoire) le nom d’un auteur.
Il reste qu’une moindre recherche permet de trouver facilement les renseignements nécessaires, même avec un nom d’auteur légèrement écorché.
Le temps qu’on est dans la littérature didactique, je peux aussi évoquer le bouquin de Bruce Goldsmith, qui donne 50 conseils…
Ses conseils sont sans doute excellents mais je recommande de lire ce bouquin en anglais : sa version française n’est pas une traduction, elle a visiblement été écrite par une personne non française, qui parle sans doute bien le français mais qui ne sait pas l’écrire. C’est truffé de tant de fautes de français et d’orthographe que c’en est illisible.
Le bouquin m’est tombé des mains et je l’ai très vite refermé.
C’est bien dommage et je pense que l’éditeur aurait pu faire les frais (modestes) de soumettre ce bouquin à la correction d’une personne compétente.
A tout hasard, “der” pour m’y coller.
Pierre-Paul écrit dans un bon français, sans inutiles fioritures de style, c’est un bonheur de le lire comme c’est un bonheur de voler avec lui, et il est toujours très disponible quand on lui demande un conseil.
Une première voile va permettre à un débutant de voler, les bouquins de Pierre-Paul lui permettront de ne pas voler idiot.
Lors de mon 1er vrac, en avril 2009 avec une Arriba d’essai, j’ai réfléchi à toute vitesse : “que dit le bouquin de PP ?” et j’ai fait ce qu’il fallait, pile au bon moment pour bloquer un shoot violent et remonter ensuite les mains aussi vite. Ce matin-là, une violente rentrée de vent avait mis tout le monde à la rue, même PP qui était en biplace. Il m’avait dit après : “avec des conditions aussi violentes, tu t’en es bien tirée, bravo”.
Après ce vrac (c’était mon 100e vol), un SIV était devenu indispensable mais c’est une autre histoire.
Bonjour,
Je recherche (enfin) du matériel débutant pas trop cher.
Sur lecoincoin, je pourrais avoir le choix entre une alpha 5 26 ptv 75-95, Koyot 26 ptv 77/97 et une 777 Pawn qui doit faire 27.5m2 pour une fourchette ptv de 80-100.
Je pèse entre 70 et 72 tout nu.
Lors de mon dernier vol à l’automne dernier, mon ptv était entre 87 et 88 kg.
Je serais bien tenté par la Pawn, mais du coup, je me retrouve dans la moitié basse du ptv (encore plus en été en short et tshirt).
Pensez-vous que cela va faire une vraie différence ?
Entre l’alpha 5 avec une fourchette ptv peut-être plus adaptée, et la pawn peut-être plus moderne… vous m’aideriez à faire un choix ?
Je n’aurai malheureusement pas la possibilité de l’essayer avant, l’offre dans ma région étant très limitée.
Je suis un vrai débutant avec un quinzaine de vol.
Merci.
Acheter du matos d’occase sans le voir avant me paraît assez aléatoire, perso je ne le ferais pas.
Pour ce qui est de répondre à ta question, je pense que prendre l’alpha 5 serait le meilleur choix. Car comme dit plus haut dans ce post, l’alpha 5 et la Pawn sont des ailes qui te permettront facilement de faire des kilomètres si tu le veux, et voler trop en bas de la fourchette de PTV comme ce serait le cas avec la Pawn fera que tu vas avoir une aile assez peu maniable qui te ferait plutôt subir la masse d’air et transformerait cette aile qui est une vraie réussite en paquebot.