Bah, il me semble que pour éviter toute interprétation et débat inutile le plus simple que Papyon nous précise sa question ; descente rapide en parachutale aux élévateurs B (méthode existante depuis plus de 20 ans et discréditée ici ou là ces dernières années) ou descente rapides aux oreilles réalisées avec les suspentes extérieur de la ligne des élévateurs B (par exemple, methode plutôt récente apparue et conseillée de mémoire avec l’Artik 4)
Les deux méthodes existent et fonctionnent suivant les ailes (cf, le manuel de l’utilisateur) Comme tout acte de pilotage il nécessite connaissance de la procédure et un minimum d’exercice pour être pratiqué conformément aux directives du constructeur et ne presenter alors qu’un risque minimum (tel que tout acte de pilotage)
Les oreilles qui flappent ou/et rendent certaines ailes inconfortable ne représente pas pour autant forcément un vrai risque (cf, le manuel de l’utilisateur) alors que parachuter aux B peut dégénérer en sketch de la même façon que des 3.6 ou… les oreilles (eh oui aussi) si on s’applique à mal faire.
Dans le doute, le plus sûr reste d’apprivoiser toutes ces méthodes de descentes rapides en SIV ou à minimum avec un moniteur Pro ou fédéral et dans un environnement adapté (hauteur, dégagement, etc.)
Sinon perso, dans certaines conditions j’aime bien la descente en parachutale aux élévateurs B car si elle présente l’inconvénient comme les 3.6 de ne pas permettre de fuir horizontalement une zone ascendante, elle a l’avantage en contrepartie d’être reposante avec un taux de chute déjà pas mal efficace ; ~8 m/s de Vz négative voire un peu plus et que l’on peut tenir plusieurs minutes sans peine avec de nombreuses ailes (/!\ pas toutes malheureusement)
Edit : puisque Papyon a précisé ; il me semble que dans le cas présent le manuel fait référence à la descente en parachute aux élévateurs B (même si effectivement cela n’est pas dit explicitement) En effet je ne vois pas comment arriver à une crevette en faisant les oreilles. Par contre pour l’avoir expérimenté, une crevette n’est pas inhabituelle si on tractionne trop profond les élévateurs B pour produire une parachutale aux B.
Après le conseil du constructeur de comment en ressortir, mériterait certainement aussi d’être plus explicite car si il n’est pas conseillé de lâcher tout de go une fois en parachutale aux B ; risque de (très) grosse abattée, il me semble qu’il est bon de lacher très rapidement les derniers centimètres pour éviter de se retrouver en parachutale persistante.
Mais bref, comme dit plus tôt, c’est dans tous les cas un acte technique de pilotage qui nécessite d’être appris et entraîné… de préférence avant d’en avoir besoin.
