désorienté au plaf

Salut à tous je m’explique.
Lors de mon dernier cross en plaine, tout commence pour le mieux, 1er plaf, transition puis 2eme plaf.
Pendant cette deuxième montée, je devine bien le parcours entre les nuages, quelques rues ont l’air de se dessiner!
Mais une fois au plaf je comprend plus rien, le nuage qui “m’a fait monter” n’existe plus et je ne retrouve pas mon cheminement, bref je suis perdu.

D’où ma question, dans un soucis d’optimisation du plan de vol, est’il préférable dans ce cas, tirer tout droit vent de cul quitte à traverser les dégueulantes et à me refaire très loin mais très bas ( “aujourd’hui j’me sens en confiance” ) ou bien quitter la dérive , virer à 90 degré et viser le nuage “le plus proche” afin d’assurer en attendant de comprendre? :grat:

Merci :ppte:

Illustration du problème a partir de 0’50s
http://vimeo.com/47032604

Salut,

J’ai po regardé ta vidéo (j’suis au boulot :oops: :oops: )

Pour le cross de plaine, c’est un mix entre repere physique, sens du vent et nuage. L’axe est donné par le sens du vent. Quand il est faible, pour ne pas se planter on se fie au physique (village, buttes, champs etc…). C’est certain que par moment il faut etre observateur dans un plat pays pour bien suivre son axe, surtout qu’on est pas tous égaux sur nos reperes.

Souvent il arrive qu’on change d’axe en cours de route, (surtout en cas de changement de vent dans les différentes couches), mais je repere mon nouveau cap en prenant des reperes physiques au sol.

Enfin pour choisir la direction en sortie de thermique, la grande direction c’est le cap, souvent vent de cul, ensuite on adapte en fonction des nuages.

Je ne sais pas si j’ai été clair !!!
Et je ne détiens pas forcement la vérité !!
A+

C’est un problème courant en plaine, une fois au plafond on est très mal placé pour voir les nuages environnants. La solution la plus évidente est de choisir son cheminement pendant la montée en profitant du bon angle de vision. En plaine l’anticipation est la clef car il est plus difficile de se mettre en attente.

Si on est coincé dans la situation que tu décris, il reste la lecture des ombres qui peut aider à choisir la meilleure option.

:coucou:

pour compléter encore un peu les deux réponses précédentes,

bien venu dans la 4e dimension : le temps.
un cum ça apparait, ça gonfle puis ça dégonfle et ça disparait…
en revanche, la rue de cum est la résultante d’une coordination entre le sol et les vents.

donc effectivement l’une des bonne solution est d’anticiper : c’est pendant la montée que tu dois prévoir ton cheminement à venir. Tu établi ta route en matière de nuage, mais aussi par rapport à des points de repère au sol (en faisant encore une fois attention car les repères que tu prends à 100m/sol ne ressemblent pas du tout au paysage que tu aura à 1000m/sol).

:vol: sur la fin de ton vol , on s’aperçoit que tu arrives sur une zone humide avec beaucoup de prairies…c’est souvent fatal à nos cross ;et d’ailleurs les nuages et le ciel sont souvent moins jolis sur ces zones…Les jours ou les cum sont présents nous aident vraiment pour nos vols de plaine et nous permettent d’être en alerte en cas de grands trous bleus dans le ciel; mais cette lecture du ciel doit être permanente surtout quand tout va bien…les gros “tas” sont souvent faits par manque de concentration ; il faut être à 300 %…il faut tout de même reconnaitre que certaines zones sont infranchissables certains jours…

Citation d’un très bon en plaine:

“Si en haut de l’ascendance tu ne sais pas où aller , 10mn après tu es au sol”

Ca résume tout, j’y tacherai d’y penser la prochaine fois.

merci pour tous les conseilles