Différence entre parapente et mini voile

Bonjour tout le monde, je regardais tout à l’heure des vidéos de speed flying sur le net et il semblerait que cela m ai donné envie d essayer. :slight_smile: En plus d’après ce que j ai compris les ailes sont moins cher quand parapente :slight_smile: , Pourriez vous m’expliquer les différence entre ces 2 disciplines ? Et surtout avec quelle conditions de vent ces ailes peuvent elles voler, faut il beaucoup de vent pour décoller ou un vent faible à modéré ? Peut on rester aussi longtemps en l’air qu’avec un parapente ? Connaissez vous des écoles pour apprendre ? Quelle est l’aile qui pour vous est la plus sécurisante ? Enfin bref comment ca marche :lol:

Bon vent. 8)

Ya au moins de 2 maniéres d’utiliser une minivoile, en rando (voile légére, sellette légére) avec peu ou pas de vent pour des ploufs plus ou moins améliorés (voir + si les thermiques poussent à 2m/s), ou en soaring en conditions ventées (20/50km/h à moduler en fonction de la surface utilisée), perso c’est comme ça que je l’utilise …c’est une spiruline 18, au mieux finesse 7…

oui c’est moins cher…et encore heureux !!

la différence de vitesse de la voile, le tx de chute plus important, la vivacité par rapport à un PP 1/2, la vitesse de réaction du pilote, le posé différent suivant la surface (si petite), il faut courir un peu plus pour décoller à vent égal si pas bien fort, facilité de gonflage, moins d’inertie, moins d’importance de l’aérologie (mais quand même suivant surface).

bref, le type de vol reste quand même, pour l’instant, différent d’un vol en PP dans pas mal de cas, et surtout au pilotage.

elles volent toutes une fois en l’air même avec vent=0, mais la durée du vol à dénivelé égal et la vitesse ainsi que la finesse et le tx de chute (évidemment) dépendent de la surface et de ton PTV.
par contre, elles subissent moins l’accélération du vent.
plus tu réduis la surface, plus tu peux voler dans du vent fort.

tu peux décoller avec un vent=0 avec n’importe quelle surface (mais moins il y a de vent + tu cours vite).
la différence sera plus au niveau du déco. plus c’est petit, plus il faudra tant qu’a faire préférer un déco pentu.
plus il y aura de vent, et en fonction de ton PTV plus tu décolleras vite (c’est comme en PP mais plus exagéré).

si on prend l’exemple d’un vol d’hiver sans pompe ni MTO appuyé contre une falaise/bute, tu restera bien moins longtemps en l’air.
sur une voile de 8m², laisse tomber, pompe ou pas, tu descends…et fort !! (excepté les éthiopiens :sors: )
sur une voile de 18/16m², tu arrive à monter tranquille si c’est un peu fort. par contre, il faudra optimiser le virage et la trajectoire par rapport à un PP.
au cas ou c’est fort: des pompes à +3 (en PP) un peu partout, oui, tu resteras en l’air autant que les autres.
par contre, tu ne pourras pas plafonner comme en PP vu que la pompe s’affaiblit à cause du manque de gradient de T° au fur et à mesure que tu arrive en haut.

du speed fly digne de ce nom… non ! trop risqué pour le moment…faut attendre un peu !
pour apprendre à piloter une mini oui, il y en à quelques unes, mais je ne voudrais pas faire plus de pub à l’un ou à l’autre…je tiens à mon pseudo !! :canape:

en terme général et pour l’avoir essayé aussi je dirais la spiruline.
sinon, j’aurai tendance à dire que la plus sécurisante serait celle qui convient le mieux à tes mouvements au niveau des freins et par rapport à ce que tu veux en faire.

si c’est vol “droit”***, la spiruline sans problème. bien qu’en la taquinant un peu, on se retrouve très vite au dessus aussi !
mais, je trouve bien plus fun/vive et perfo ma zako16 (par ex pour ne citer que celle là) qu’une spiru 18 (ne parlons même pas de la 16 en perf). c’est peut être aussi une histoire d’habitude…mais quand même.

mais pour débuter et surtout, vu ta question >>>>> spiruline 16/18 !

mais une chose est sure: si on ne pense pas au “repère parapente”, c’est à dire que l’on part de 0, le pilotage mini est plus simple que le pilotage parapente. enfin, quand je dis pilotage, c’est dans le sens que c’est moins contraignant au niveau du savoir, notamment déjà aérologique et gonflage entre autres.
bien entendu, pour manier au top une mini, c’est pareil que pour manier au top un PP. il y a des différences mais il faut, pour l’un comme pour l’autre…apprendre !

*** par droit, j’aurais tendance à plutôt dire “pépère”.

Tsss, mauvaise langue, faut juste choisir son créneau :mrgreen: (ceci dit, hormis les sessions que j’ai pu enchainer en vent fort sous la 8, je me suis pris un thermique dans le col des Aravis en speedriding, toujours sous la 8 et avec les skis au mois d’avril… j’ai bien du prendre 100m presque sur place : ça fait une belle surprise quand tu t’y attends pas !)

c’était bien une pompe ou juste une rafale à 200 km/h comme tu les aimes à la st beaume ? :mrgreen:

C’est rigolo, parce que à vous lire, je vais finir par croire que ma petite femme de 43 kg toute mouillée (dont les talents d’aéronaute ont encore un fantastique potentiel de progression…) serait plus en sécurité sous une Zako 16 que sous un parapente de 18 m²…

Dites le moi. C’est bientôt son anniversaire. Au lieu de lui offrir un Fides evo XXS, je pourrais m’offrir -pardon-, lui offrir- une bip-bip :ange:

:mdr: Je crois que c’était une belle pompe… ça correspondait à un beau morceau de falaise en plein cagnard. J’ai regretté de ne pas avoir eu de vario car les valeurs auraient été sympathique !

Merci pour vos commentaire, j’ai regardé chez Ozone il y a la bullet 09, est ce que quelqu’un la déjà essayé ? :slight_smile:

c’est plus une aile de speedriding (finesse 4), aprés il est parfaitement possible de speedrider avec une petite aile de speedflying et de speedflier avec une grande aile de speedriding …

ok merci beaucoup, j’irais probablement faire un stage pour apprendre le speed flying et après acheter le matériel adéquat surement une spiruline :slight_smile: J’ai retrouvé un article de la spiruline 16 et 18 en effet ils disent que du bien :wink:

Bon vol.

En fait une derniere question vous conaissez cette aile ? Vous en pensez quoi ? c est un mini parapente il me semble et non une voile de speed flying, si c est ça faut il apprendre en ecole de parapente ou ecole de speed riding ? Je commence a m’embrouiller moi :grat:

http://www.macpara.com/en/whistler.html

Est-ce que les photos du gars qui fait du speedriding dessous ne te donnent pas assez d’info d’elles-même !?
C’est une voile de speedriding (en grande taille tu pourras voler à pied avec, comme la plupart des voiles de speedriding)… On est très très loin d’un profil de mini-parapente !

Oui, bon en gros c est stage speed riding + achat spiruline :dent: . Par contre que je me trompe pas, il n y a pas besoin de savoir piloter un parapente pour pouvoir apprendre le speed flying ? :smiley:

Ça fait peur marqué comme ça en noir sur blanc, mais je sais que certaines personnes sont venues au monde du vol libre par des stages mini-voiles sous Spirulines. Il est certain que les voiles typée mini sont assez facile pour apprendre avec, ceci dit il ne faudra pas oublier que tout ne se limite pas au simple pilotage d’un engin facile, en parapente la formation inclue aussi une bonne partie d’analyse météo, de mécavol etc. A ne pas négliger quelque soit l’engin sous lequel on se met en l’air.

ça ne veut pas dire non plus qu’ils ont tous commencé par une pratique de type speedflying pour autant, hein. :wink:

Je confirme la seconde partie et je serais même tenté de dire que cette partie, météo, mécavol est peut-être meme la plus longue a acquérir : il faut du temps, de l’expérience, varier les sites, comprendre les phénomènes, les évolutions des conditions, etc… même sous une mini-voile et même pour de simples ploufs améliorés… sinon on risque plus de subir sans comprendre et pouvoir être proactif lorsque c’est nécessaire et se laisser embarquer dans des choses :vrac: sans trop comprendre ni gérer ce qui nous arrive.

Ça c’est le mauvais coté de la communication de certaines marques de speed flying. Affirmer que la mini voile n’est pas du parapente se heurte à la dure réalité aérologique. Une mini voile a aussi ses limites de conditions météorologiques. Trop de vent ou trop de turbulences est une éventualité pour tous les engins volants, repousser les limites du domaine de vol n’est pas les abolir.

Faire croire que le speed flying c’est comme le parapente avec les problèmes d’aérologie et de pilotage en moins est une grosse erreur.

personne n’est en totale sécurité sous rien dés qu’il s’accroche à sa voile.
si je reprends tes exemples: zako16 vs PP18, tu as un avantage certain de facilité sur la zako concernant les fermetures dues à l’aérologie ainsi qu’au pilotage (de ces mêmes fermetures).
tu auras par contre plus de difficultés au niveau pilotage en lui même, pour la pose, et pour rester en l’air en conditions calmes.
la zako avec mains hautes n’est pas stable un brin en roulis, un PP18 le sera souvent plus.
si tu laisse aller la zako (mains hautes) tu te retrouve vite en wings sans rien faire (à moins que vent/brise=0).
certes, en laissant faire tu comprends mieux la masse du coin en jaugeant des réactions de la voile vu qu’elles sont assez cash sur le roulis.
c’est une bonne méthode quand tu débarque sur un site.
mais ça peut vite devenir dangereux si ce laisser aller provient en fait d’un manque de pilotage en toute connaissance de causes.

entre tes deux exemples, au niveau facilité de pilotage, je laisse tomber la zako. parce que même si elle ne fermera pas (ou très peu du bout des plumes), elle peut très vite t’envoyer visiter le sol de plus près.

au début, on voit les fermetures comme le point noir du parapente. en ce qui me concerne, je pense qu’il n’en est rien.
si l’on reste en mode “vol normal” du parapentiste lambda et que l’on surveille sa vitesse avant de tirer sur les freins, on ne va, dans la plupart des cas, que faire des fermetures (rares) dans les pompes un peu forte et, la plupart du temps sans conséquences (excepté déco).
en mini, ce problème est pour le moins pas trop mal résolu. mais le type de vol que l’on y fait régulièrement avec, amène un autre problème: le sol souvent proche plus rapidement…avec des prises de décisions ainsi que des mises en application qui doivent aller à la même allure.

je ne pense pas que l’un soit plus ou moins dangereux que l’autre. c’est juste différent, avec des facilités et des difficultés des deux cotés.
je calcule un tas de choses en disant ça. tout dépend bien sur du type de vol envisagé et en fonction des conditions. mais avec une mini, tu finiras de toutes façons par voler avec un “esprit mini”, et idem en PP.

mais reste que, pour des vols “pépères”, une mini stable de grande surface est certes moins contraignante qu’un PP.

hello Flowpi,
J’ai le sentiment que tu mélanges un peu les activités d’où tes questions sur le type de progression à avoir et quel matériel utiliser.
Quelques repères:
-tu souhaites faire du speed riding, (utilisation d’une voile de speed riding à ski), tu t’inscris dans une école de speed riding et tu commences dés cet hiver à te former(thérie, pratique, réglementation,cadre de pratique).Tu deviens autonome dans cette pratique, tu t’achètes du matériel et tu fais du speed riding dans les stations de ski adaptées ou en montagne (ski de rando).
-tu souhaites voler toute l’année et décoller à pieds tu peux t’orienter sur la mini voile , le parapente,le delta. Tu va suivre des stages te permettant de devenir autonome avec un bagage complet (réglementation aérienne, météo, aérologie, technique de pilotage,…). Tu t’orienteras ensuite sur différentes pratiques du vol libre vol sur site, thermique, soaring,montagne, cross, voltige.
-il n’est pas nécessaire de commencer par le parapente pour faire de la mini voile ou du delta, à partir du moment où tu suis une formation comlète et adaptée.
-si tu est autonome en speed riding il faudra que tu te formes pour une pratique vol libre notament en aérologie, technique de pilotage, réglementation.
-voler à pieds avec une voile de speed riding est technique et demande maitrise et expérience.
-en parapente, les notions de pilotage, précision,vitesse, sensation,waggas, s’acquièrent avec de l’expérience car elle demandent d’utiliser plutôt des voiles orientées performance ou de voltige donc moins accessibles.
Les premiers vol en parapente donnent plutôt l’impression de flotter avec pas mal d’inertie dans la réponse aux commandes.Les vitesses de vol sont plutôt lentes(34/36km/h pour les voiles de début).On subit plus la masse d’air .
-en mini voile le pilotage est plus direct, précis et surtout sans inertie.Donc les notions de pilotage interviennent trés tôt dès le 3ème vol en air calme.Le pilotage est actif (ce qui ne veut pas dire difficile!) ce qui procure bcp de plaisir.
Les vitesses de vols sont plus élévées (38/40 pour 18m2 en fonction de ton poids).Les performances pures sont moins élevées qu’en parapente (7 de finesse pour 18m2 environ…).
-tu peux voler en air calme sans vent avec un parapente, une mini voile.
-le speed flying: courbes rapides prés du relief , se pratique de préférence avec des mini voiles de petites surfaces (14m2) ou avec des grandes voiles de speed riding(12,14 ) mais plus exigeant.
Une fois autonome en mini voile tu peux t’orienter vers du speed flying en suivant les stages qui vont bien.

Quelque soit l’activité que tu choisis il est nécessaire de te former dans une école avec des moniteurs compétents qui connaissent le truc.NB:tous les moniteurs de vol libre ne connaissent pas et n’enseignent pas toutes les disciplines…
Tu peux trés bien commencer le speed riding cet hiver et faire une semaine de stage de vol lbre (mini ou parapente au printemps).

A bientôt et bienvenu dans le monde merveilleux du vol libre:-)
Bigbud69

Merci pour ton commentaire très complet, tu as répondu à toutes mes questions :D,je vais voir pour les stages des cette été. Merci beaucoup et a bientot :wink:

J’aime beaucoup cette question :mrgreen: La réponse est évidemment non pour peu que tu le fasses sous la supervision d’un BE pratiquant le speedflying.

Perso, j’ai fait un scéance découverte du speedfly sous une Spiruline 18 avec sellette planchette par vent nul sous la supervision d’un DTE expérimenté en speedflying vol libre/paramoteur.

Au premier déco, je me suis retrouvé à faire des wings à 5 m sol. Heureusement, ma modeste expérience du parapente m’a permis d’éviter le gros cratère à l’attérrissage.
Ensuite le DTE m’a débriefé sur les causes/conséquences de toutes mes erreurs. En fin de séance, je commencais à comprendre les spécificités du speedflying.

Le speedflying m’a semblé bien plus exigeant en terme de précision de pilotage que le parapente. Les techniques de déco (bras hauts en courant à fond dans une forte pente) et d’attéro (au flare sans arrondi) m’ont paru bien différentes également.

Je ne comprends pas que l’on puisse dire que les techniques (déco, pilotage, attéro) du parapente sont les mêmes que celles du speedflying.

En tout cas, j’ai trouvé cela super sympa :dent: (j’aime bien les hautes vitesses à 2-5 m sol :oops: ) même si cela requiert un engagement sensiblement plus important.