Je sais pas si c’est conseillé, mais j’ai souvent joué à me faire trainer, dans du vent fort avec des rafales trop fortes, supérieures à la vitesse de mon aile. Je fait ça sur un site herbeux, sans obstacle type rocher ou branches. L’idée étant d’acquérir des réflexes pour le jour où cela m’arrive sur un site plus délicat.
Ce que j’en retiens :
Il est impératif d’avoir des bons gants. J’ai une paire en cuir, et une autre destinée au tir sportif, avec des renforts anti-cisaillement.
Le plus rapide et le plus fiable pour diminuer le puissance dans la voile, c’est les tours de poignet. Par contre c’est limité, il restera encore de la puissance dans la voile. Attraper les B ou C c’est bien et ça diminue plus la puissance, mais faut pas se louper, on peut se faire mal au doigts, et si on relâche la puissance reviens. J’ai des suspentes dégainés, c’est plus dur à distinguer. Tout ça dans un contexte où l’on viens de chuter…
Donc pour moi c’est systématiquement tours de poignet en premier lieu, je considère que on peut en faire un réflexe fiable.
Les premières fois on j’étais surpris par l’arrachage, ensuite j’ai réalisé qu’il était assez facile de corriger la position du corps, et de passer de sur le ventre-tête en avant, à une position sur le dos. Cela permet de mieux laisser les bras travailler, et ensuite de se relever pour courir soit vers la voile pour la désactiver directement, soit de côté pour sortir de l’alignement vent-pilote-aile (imo l’option la plus fiable).
Très souvent je me suis senti pas malin du tout en faisant ces entraînements, et je les ai fait seul ce qui est inutilement dangereux.
(Si je viens d’écrire quelque chose de faux ou dangereux, merci de me corriger, j’apprécie tout commentaire)