Encore une triste nouvelle !

https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/orbigny/un-pilote-de-parapente-chute-de-60-m-et-se-tue-en-lochois

D’après l’article, on ne comprend pas si c’est le secours qui a posé problème, ou si c’est l’aile qui est partie en autorot.
Quoiqu’il en soit toutes mes condoléances aux proches.

Toutes mes condoléances et mes pensées pour la famille et pour les proches de la victime.

Cette année 2018 va malheureusement être, sur le plan de l’accidentalité, probablement aussi mauvaise que l’année 2017…

Marc

Il est plus que probable que lorsque le journaliste parle de parachute, il parle en fait du parapente du défunt.

Pensées à ses proches.

C’est tout à fait ce que je pense aussi.
C’est le parapente qui a dû se mettre en vrille et non pas le secours…

Marc

Pensées pour sa famille, ses proches et amis. :frowning:

A la lecture de l’article, il est évident que le “journaliste” est totalement incompétent et que c’est la voile qui a fait un sketch, ce n’est jamais évident quand on est si près du sol.
Cela ne le fera hélas pas revenir.

Les thermiques bien velus qu’on peut trouver en plaine en cette saison ne sont pas forcément plus faciles à négocier qu’en montagne.

Si j’en crois les statistiques actuellement disponibles concernant le parapente et l’alpinisme en Haute Savoie, 2018 est déjà pire que 2017.
Si j’en crois les prévisions des climatologues, ces deux dernières années ont été les plus chaudes depuis qu’on fait des statistiques sur ce sujet (les années 1860) et cela va durer au moins jusqu’en 2022.

Nous avons des conditions de vol très moisies cette saison et cela risque donc de durer, raison de plus pour exhorter tous les pratiquants à redoubler de prudence.
Il se pourrait bien que ce phénomène climatique soit lié à l’affaiblissement du Gulf Stream qui, quand il aura cessé, laissera à la France un climat du genre de celui de la Pologne, avec des hivers longs et rigoureux, et des étés courts et caniculaires.
:trinq:

Ha ouais, mais sauf erreur de ma part le parapente n’est pas encore enseigné dans les écoles de journalisme, mais bon, ça donne l’occasion de se défouler sur les journalistes, c’est une activité à la mode dans certains courants de pensée.

le journaliste n’a pas suivi de formation parapente mais il s’est rendu sur le lieu de l’accident et a interrogé des témoins
citation de l’article :

à partir du moment où il cite un spécialiste (emploi de guillemets), la moindre des choses serait de retranscrire au plus juste les termes employés. Or s’il s’avère réellement d’un spécialiste (j’imagine un pilote du club), il n’aura pas employé le terme de parachute mais bien de parapente.
Bref, je ne pense pas que Sagarmatha ait une dent contre tous les journalistes de la Terre entière mais je la rejoins sur celui-ci en particulier, l’article est hyper mal écrit.

Toutes mes condoléances aux proches de la victime,

Mathilde

il s’agit tres probablement d’un “correspondant local”.
Certe c’est un journaliste dans sa fonction mais pas du tout dans sa formation.

Triste nouvelle encore cet accident.
Il est grand temps que toute la filière du vol libre se remette en question et je m’inclus dedans.

Quand je lis :‘Le parachute de l’engin se serait vrillé…’ pour moi la signification est très clair, il s’agit du secours autrement la phrase aurait été ’ Le parachute ou l’engin se serait…’
enfin bref, le drame est là :frowning:
Toutes mes condoléances

Pour le journaliste le “parachute de l’engin” correspond certainement à la voilure au-dessus du pilote, donc à son parapente (et non à son secours).
Un pilote du club (qui sait de quoi il parle) indique un vrillage de la voile.
Il n’y a donc pas de doute : le parapente s’est mis “en vrille” à faible altitude au-dessus du sol et le secours n’a rien à voir là-dedans.

Cela ne change de toute façon rien à la conséquence dramatique de l’accident.

Marc

Allons allons, est ce vraiment là l’important ? Le pilote est mort et sa famille et ses proches en deuil, ça par contre c’est indiscutable.

Maintenant si vraiment pour certains cela importe de savoir si c’était le parachute ou le parapente qui s’était vrillé, attendez pour savoir si une enquête fédéral y apportera peut-être une réponse.
Après en tant que parapentiste vous avez entendu souvent parler d’accidents liés à un parachute qui se “vrille” et même si. Vous avez déjà souvent entendu parler de parachute lancé alors que le parapente n’était pas “vrillé”.

Même si il y a eu lancer de secours, c’est bien qu’il y eu incident de vol avant qui le nécessitait, non ?

Si vraiment on veut s’interroger sur les circonstances de l’accident, il y d’autres éléments de réflexions qui me semblent bien plus prépondérant que de savoir si il est question ici de parachute ou parapente ; Quelle étaient les conditions aérologiques du lieu et du moment, l’expérience et les compétences du pilote, le matériel utilisé, etc. Avec l’aspect que l’on parle de vol de plaine avec décollage au treuil.

Si on souhaite apprendre des accidents malheureusement déjà arrives pour espérer en éviter d’autres plus ou moins analogue dans le futur. Il faut s’intéresser à toute la chaîne d’événements qui ont conduit à l’accident et non pas se focaliser sur les dernières secondes avant l’impact.

Ici des membres expérimentés du club gestionnaire du site et du treuil étaient présents et ont certainement vu l’enchaînement des choses, du coup l’enquête fédérale devrait apporter des éclaircissements sur un accident fatal qui me srmble tout de même peu courant de par les circonstances que l’on connaît pour le moment.

Mais la qualité de l’article du journal me semble définitivement totalement inintéressant car il ne m’apporte rien en termes de connaissances hormis le fait d’apprendre que notre milieu pleure à nouveau l’un des siens.

Edit : grillé par Marc sur l’essentiel.

Avec cette phrase du “spécialiste” il n’a pas pu reprendre de l’altitude, je m’autorise à penser que c’est peut être un paramoteur …

vue l’heure d l’accident (16h30), et le site (Orbigny = base de treuil), je pense que c’est un parapentiste et pas un paramotoriste.

Pour compléter les infos:

https://www.lanouvellerepublique.fr/romorantin/le-parapentiste-chute-et-se-tue-devant-ses-amis

C’est bien triste en tous cas!

accident à l’aterro ou pendant la phase de treuillé ?

Effectivement, la lecture de cet 2ème article laisse imaginer un accident de treuillage, décrochage ou verrouillage, qui me semble plus probable qu’une sortie du domaine de vol lié à un déclenchement thermique en phase d’atterrissage. Mais à quoi bon imaginer des faits que vu les circonstances et le monde présent, il me parait plus que probable que l’enquête fera la lumière sur les éléments factuels du drame.

Je ne veux pas m’imaginer l’état d’esprit du moment des membres de ce club.

accident en approche. très fort thermique à 100m/sol

été exceptionnel, basses couches atomiques en plaine, au point que le DHV a émis une alerte :
https://www.dhv.de/newsdetails/article/starkboeen-ereignisse-im-flachland-die-kehrseite-des-rekordsommers/

l’explication aérologique :
https://lu-glidz.blogspot.com/2018/08/die-tucken-der-uberadiabate.html

@wowo, si tu pouvais traduire les post de lu-glitz, cela serait un gros gain pour la communauté francophone.

Hello,

Le traducteur Deepl.com fonctionne assez bien :


En cet été sec, les thermiques sont particulièrement forts. Les turbulences associées sont d’autant plus prononcées. C’est particulièrement traître au niveau du sol.

La température de l’ascension d’une sonde ballon à Lindenberg le 5.8.18 à midi.
Près du sol, la courbe de température se courbe fortement vers la droite. Là-bas
avec une stratification sur-adiabatique avec une
gradients nettement supérieurs à 1°C/100 m.
Le DHV s’est senti obligé d’émettre un avertissement : “Les fortes rafales dans les basses terres - le revers de l’été record”, est un article plus long et intéressant à lire sur le site web de l’association, qui traite des dangers des thermiques turbulents près du sol.

Ceci est dû à deux accidents aériens mortels qui se sont produits dans le nord-est particulièrement sec de l’Allemagne. Dans les deux cas, de violentes rafales thermiques près du sol en étaient la cause. Le DHV conseille donc aux étudiants en vol, aux pilotes moins expérimentés et aux pilotes de tandem de ne pas prendre l’air au moment où la charge thermique est la plus élevée et avant cela, lorsque les premières bulles puissantes brisent leur trajectoire. Il est également recommandé de faire une analyse de gradient avant un jour de vol afin d’estimer le matin la force d’une journée.

Cependant, avec cette deuxième recommandation, le DHV ne rend pas vraiment justice aux interrelations qui entourent la turbulence près du sol. Et je l’expliquerai dans ce qui suit.

L’analyse de gradient se réfère à la vue de la stratification de la température de l’atmosphère, comme on peut le lire dans ce qu’on appelle les temps ou les emagrammes. Ici, vous pouvez voir comment la température dans la pièce thermique change avec l’altitude. Par exemple, si 25°C prévaut à 500 mètres et seulement 15°C à 1500m, le gradient thermique est de -1°/100m. Dans cette gamme de hauteurs, les thermiques pourront s’élever presque sans entrave. Typiquement on peut s’attendre même d’un gradient de -0.7°C/100m bien utilisable et dans le noyau aussi des thermiques assez forts !

Cependant, un gradient thermique de plus de 1°C/100m se trouve difficilement dans l’atmosphère libre. Parce qu’alors les conditions seraient si instables que même sans entraînement thermique à partir du sol, l’air commencerait à se mélanger convectivement vers le haut et vers le bas à travers des courants entraînés par des différences de température. Les super-adiabats (c’est-à-dire une stratification de l’air avec un gradient de >1°C) sont automatiquement égalisés par de tels processus.

Mais près du sol, c’est différent ! Au-dessus de la “plaque chauffante” du sol, les couches d’air peuvent être chauffées si rapidement et si fortement que les couches d’air près du sol ont un gradient bien supérieur à 1°C. Ceci n’est fondamentalement pas mauvais et même nécessaire, afin que les thermiques puissent se détacher du sol. L’air a la propriété de coller au sol comme le miel. Ce n’est que grâce à l’Überadiabate qu’une bulle thermique pourra en sortir. (Note : Il y a d’autres possibilités, mais elles ne jouent aucun rôle dans cette explication).

La sécheresse augmente la turbulence

La grande particularité de cet été, surtout dans les plaines allemandes, est l’énorme sécheresse. Tous les sols sont secs comme de la poussière dans les couches supérieures. Cela s’applique même à de nombreuses forêts qui, normalement, conservent encore une certaine quantité d’humidité à l’ombre des arbres. Chaque rayon de soleil tombant sur un tel sol a donc un fort effet chauffant.

Dans les étés “normaux”, l’eau du sol agit comme modérateur et tampon. Parce qu’une partie de l’énergie solaire va d’abord chauffer l’eau et non l’air. L’eau ici est un accumulateur de chaleur latente. Inversement, cela signifie aussi que l’air est chauffé moins fortement et avec moins de retard.

Ce tampon ne sera plus présent dans de nombreux endroits au cours de l’été 2018. Le soleil chauffe le sol, qui à son tour “seulement” chauffe l’air, puisqu’à la surface il n’y a plus d’eau dans le sol. Et cet effet de chauffage direct s’exerce sur l’ensemble du paysage.

Dans les années “normales”, c’est différent. Le paysage est toujours un patchwork de surfaces avec des effets de chauffage très différents. Il y a un champ sec à côté d’une forêt plus fraîche, plus humide, etc. Si une bulle thermique s’élève au-dessus d’un champ sec, de l’air plus frais s’écoule de la forêt voisine, qu’il faut d’abord réchauffer. Par conséquent, aucun sur-adiabat vraiment fort ne peut se former dans la région à grande échelle. Le paysage se “modère” lui-même.

Les conditions changeront à l’été 2018. A côté du champ super chaud, il y a une forêt qui se réchauffe bien. L’air près du sol est donc surchauffé et sur-adiabatique non seulement en certains points, mais sur presque toute la surface. Mais cela signifie aussi que des bulles thermiques surchauffées peuvent éclater de tous les coins possibles à tout moment.

Cuisine à turbulence super adiabatique

Un autre ingrédient est ajouté à cette “cuisine de turbulence”. Lorsque les bulles thermiques montent, il y a i

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

:shock: pas certain de comprendre. Quelqu’un pourrait vulgariser ?