Alors voila, souvent je me pose cette question en soaring quand le vent est riquiqui: comment dégrader le moins possible en virage?
alors bien sur, il suffit de faire un virage large , quasiment à plat, mais ensuite, on s’éloigne souvent un peu trop du relief et on perd alors trop de gaz. Il faut donc trouver au feeling (de même qu’en thermique, selon qu’il soit large, puissant, étroit etc…) le bon compromis en matière d’inclinaison.
Ensuite, se pose la question de savoir comment faire ce virage à perte de Vz minimale.
on pourrait résumer la question à :
1/ faut il se mettre à taux de chute mini au niveau des commandes et ne faire que de la sellette pour tourner? en sachant que l’aile est moins réactive à la sellette dans les basses vitesses?
2/ou bien faut il se mettre à taux de chute mini au niveau des commandes et accentuer encore plus une commande pour tourner tout en faisant un appui sellette léger?
3/ la question qui résume tout: fondamentalement, est-ce que le virage sellette dégrade moins que le virage commande?
question subsidiaire:
dans ce cas, pourquoi en petite condition, ou chaque mètre compte, ne garde t on pas les commandes uniquement pour les manœuvres d’urgence et ne fait on pas tous nos virages à la sellette?
j’ai un ami qui ne vole qu’à la sellette sur nos sites, avec la blue de team5, il est persuadé qu’il dégrade moins que nous, qui utilisons commande & sellette. qu’en penser?
d’un strict point de vue de méca vol, je pense que la question se résume à :
-faire porter son poids sur une demi-aile donc 12m², mais sans augmenter l’incidence (sellette)
-faire porter son poids sur la quasi-intégralité de la voile, mais augmenter l’incidence (commande)
recette optimale? :mrgreen:
avec le bandit!
et bons vols
a tous