enrouler en dosant à l'intérieur ou à l'extérieur?

en parcourant les vidéos, je m’apercois que bien souvent les pilotes dosent avec la main extérieure et gardent une pression constante avec l’intérieure.

Pour ma part, je pilotais aussi comme ca à mes débuts; mais mon pilotage a évolué, et actuellement, je suis en option 4: je garde une pression extérieure constante qui dépend du type de thermique et dose avec l’intérieure pour faire plonger plus ou moins la belle. les rares fois ou je relève l’extérieure, c’est lorsque je rentre dans des thermiques puissants pour redonner de la vitesse à la voile, puis enroulage sur la tranche uniquement intérieur, avec l’extérieur au contact, juste pour éviter le flappotement du stab en bord de thermique.

Et vous?

Perso c’est avec les 2 mains. Et demandez moi pas d’expliquer, c’est au feeling!

Tout pareil que Julien, j’ai les deux mains qui bougent mais je sais pas trop expliquer … :grat:

Ben moi, à chaque fois que j’essaie de faire comme dans les livres, càd en dosant avec l’extérieur, je pers mon thermique ! :shock:
Du coup, je fais plutot l’inverse, même si c’est moins académique…

alors un peu de freinage avec les deux mains, un coup de sellette, pression intérieur et dosage extérieur …

et ca monte … et parfois d’autre montent mieux … donc leur technique est meilleure …

Les 2 mains, …

En gros :
la main extérieure controle la vitesse sur trajectoire
la main intérieure s’occupe du rayon

En général, qd la main intérieure descend, la main extérieure se releve et vice versa

Et puis, au début, la main extérieure est toujours haute, au poulies, …

Et la sellette ???

Perso ,ça depend de l’engin ,en general main interieur et dosage exterieur enfin les deux et la sellette aussi,interieur ou exterieur dans le bon dosage, pour virer “zerma” a plat,je garde toujours une marge de vitesse :banane:

Difficile a expliquer …

Dans la meme technique les 360 sont dynamique exterieur ou interieur ,la dissipation je la fait exterieur c’est plus court

:grat: ca n’a rien à voir ca :grat:

en tout cas à mi course, les résultats sont plus équilibrés que ce que je préssentais

On aurait pu faire un sondage sur les 3-6 dynamique. Olivier ,c’est la ou je veux en venir …

:trinq:

Dynamique inter-exter et dissip’ aussi :canape:

Pour enrouler c’est difficile a expliquer tant qu’on enroule jamais la meme chose et qu’on a “po” pres le meme feeling…

Demain ,il fait beau mais y’a pas de zeph et pas de déniv’ :frowning:

:trinq:

Salut et fraternité,

Quand j’attrape un thermique, je mets d’abord de la sellette puis de la commande intérieure pour engager la rotation, après quoi je cadence avec l’extérieure avec vraiment beaucoup de sellette et moins de commande intérieure, quitte à en remettre pour visser s’il le faut. Le but est de virer le plus à plat possible, surtout dans du petit, tout en gardant de la vitesse avec les mains assez hautes pour éviter des mauvaises surprises.
Je ne sais pas si c’est dans les canons de la technique mais c’est comme ça que je “sens” la Vz en écoutant le vario, cela me semble relativement efficace à mon niveau de novice dégrossie.
Dans du très étroit, je me fais rapidement dégueuler, c’est énervant.
Nous avons tous fait des tas d’expériences de thermiques géniaux qui nous ont montés très haut, parfois après un point bas, ou attrapés dans des coins pas possibles, je ne vous bassinerai pas avec les miennes.
Le plus difficile n’est pas d’entrer dans un thermique, c’est de rester dedans en tournant autour du noyau.

Ugh !

:+1:
selon le thermique j’arrive à mettre plus de sellette que de commande freins

Les deux mains ainsi qu’un pilotage sellette actif :soleil:

Tous au felling comme dit julien.

En gros intérieur : Controle du rayon et de l’angle
et extérieur : Controle de la vitesse, de l’angle

Il n’y a meme pas une ligne sur la sellette ,mais bon je crois que l’Olive cherche l’optimum commande ,pareil que toi Piwi ,plus ou moins de sellette

:coucou: azaza, ce sondage n’a pas pour but de chercher l’optimum,
changer son noyautage du thermique après des centaines d’heures est très difficile car comme le disent julien et akira, c’est du feeling.
et nous nous sommes habitués à “optimiser” notre propre méthode d’enroulage.

D’ailleurs, je ne pense pas que Man’s ou moi montions moins vite que d’autres.
il ne s’agissait que de faire un état des lieux :wink:

concernant le pilotage sellette, se pencher extérieur ou intérieur à l’entrée du thermique pour ne plus en bouger ne faisait pas partie du “dosage”.
en revanche, si des pilotes sur des vols de 5 heures arrivent à piloter activement à la sellette dans les thermiques, je serais curieux de savoir comment ils font pour encaisser physiquement la chose, car cela revient à se porter d’un côté de la sellette à l’autre toutes les 2 secondes dans le thermique, ceci en plus du pilotage actif sellette en cheminement ou transition.

Merci pour vos éclaircissement.

Salut et fraternité,

[quote=“olivier,post:17,topic:32290”]
N’ayant encore jamais volé plus de 3h, sans cocon (et sans fatigue), je ne sais ce que c’est qu’un vol de 5h en cocon.
Quand j’enroule un thermique, avec beaucoup de sellette et peu d’angle, j’encaisse le roulis sans chercher à le contrer (l’Artik est assez stable en roulis, cela aide), la priorité étant de rester dans le thermique. Cette façon de faire n’induit pas de mouvements dans la sellette qui feraient plus ou moins perdre l’ascendance.
On m’a appris à gérer en priorité le tangage et la trajectoire, c’est ce que je fais en ligne droite comme en virage. Il y a peut-être mieux et plus subtil mais bon, je fais comme ça.

Ugh !

non :!:
la sellette est une commande à part entière et en tant que tel ça se dose, ça ne marche pas en tout ou rien (*). (c’est exprès pour ça que j’ai écris puis barré le mot commande : “on” a trop l’habitude de faire l’association commande = freins en oubliant la sellette)

et oui ça doit être une question d’habitude / d’entraînement / d’exercice physique mais je pilote énormément à la sellette
pour te donner une idée du rapport de force :

  • transition / crête à mouette (sauf grosse entrée de thermique) : je pilote l’aérologie au moins au 3/4 à la sellette
  • thermique doux : au moins 1/2 sellette
  • thermique fort : là effectivement c’est jetage à donf dans la sellette lors de la mise en tourniquage puis dosage du reste aux freins

(*) en plus, sur les sellettes évoluées", tu as un cale pied pour aider à doser la commande “sellette”.

tout à fait d’accord. je me placais effectivement dans le cas de figure “thermique fort”. Cela dit, je te rejoins sur le “thermique faible” et transition / crête à mouette.
Mais quid de l’efficacité d’un pilotage sellette type “thermique faible”?

as-tu essayer de faire un virage juste à la sellette avec la même vigueur qu’en thermique doux/cheminement?
pour ma part, je met 30 secondes à faire un tour, et je ne pense pas être le seul.

pour moi, rien à voir par exemple avec l’intensité du pilotage sellette dans une série de wings over, là, je me téléporte littéralement d’un côté ou de l’autre, chose que je suis loin de faire dans les deux autres cas…
mais peut-être suis-je le seul…