Entrée de thermique

Je me pose des questions parce que j’ai l’impression d’être le seul de mon club à être systématiquement bras hauts en entrée de thermique (j’entends bien mains aux poulies)… Vous faites comment vous ?

J’ai du contact, voir du frein.
Si la bascule arrière en entrée est suffisamment conséquente je lâche du frein pour ne pas avoir d’abattée.

Donc je ne suis pas souvent bras hauts en entrée de thermique, si c’est le cas j’ai aussi les pieds dans l’accélérateur pour pousser au cas-où.

Je lève aussi les mains contact voile " 400gr"( la Faïal attaque bien ) , puis après quelques secondes ( 2 ou 3) je ralentis , puis j’enroule coté qui “tire” pour noyauter …
.Freiner avant d’être dans le thermique ou lorsque l’aile cabre en entrée = risque de décro , plus difficile a gérer qu’une abattée .

bonjour à tous!
en entrée de thermique c’est à dire en fin de transition, je suis bras haut-légèrement accéléré. L’aile est ainsi plus incisive, elle mord mieux la masse d’air ascendante. l’aile a tendance à se cabrer en entrée de thermique. J’attends alors qu’elle entre dans sa phase d’abattée au sommet de sa ressource d’entrée de thermique, pour la mettre en virage avec du frein. C’est 1 basique du pilotage.
A+
Jorge

Je trouve que cette technique “passive” main haute en entrée de thermique est moins efficace que le fait d’arriver en léger frein (les fameux 400 g) que l’on relâche au moment ou la voile cabre. Ainsi on contrôle son incidence bien mieux qu’en attendant main haute et en subissant le cabrage de l’aile.

:coucou:

Je répondrais le fameux “[b]ça dépend[/b]” de rigueur :clown:

déjà ça dépend des ailes … la bonanza c’était bras haut point barre … mais c’est ptet un cas (vicieux) particulier.

Sur un site des alpes du sud en plein été ou alpes du nord en belles conditions de printemps, j’arrive dans le thermique plutôt bras haut voire encore détrimmé (et je trimme dans le thermique)

quand les conditions sont plus anémiques, je suis en recherche dudit thermique, donc déjà trimmé (équivalent à avoir du frein, -4km/h).

Après, entre les deux, ça dépend de si je suis en cross et train de chercher la distance parcourue (détrimmé), si j’ai mon temps (trims au neutre) ou si je suis +/- en mode survie ou simplement “contemplatif” (trims +/- tirés)

voilà … je crois que ça ne réponds pas directement à ta question … mais indirectement ça veut ptet dire qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise méthode … voire qu’il n’y a pas de méthode absolue

des fois, avant l’entrée en thermique, il y a une petite dégueulante. Bref, je préfère avoir un chouilla de freins vu qu’expérience faute avec une Sigma, en volant bras hauts, je me prenais une frontale … (because la petite dégueulante).

:canape:

J’ai pris une grosse frontale il y a deux mois en entrant dans un thermique bras haut. Le thermique était très étroit, teigneux, j’ai eu l’impression de faire du ski nautique pendant une seconde et j’en suis ressorti aussitot > frontale. Donc meme si c’est plus en sortie de thermique que j’ai eu la frontale, je mets maintenant toujours un peu de frein au cas où, que je relache quand l’aile cabre. Mais bon… apprentissage.

Bon ben merci quand même :mrgreen: je vois que chacun a sa façon d’en parler… Jpense pas changer, bras hauts dans la ressource c’est ce qui me semble le plus logique, du moins avec ma voile.

Piwaille a dit :

[quote]>>> Sur un site des alpes du sud en plein été ou alpes du nord en belles conditions de printemps, j’arrive dans le thermique plutôt bras haut voire encore détrimmé (et je trimme dans le thermique)
quand les conditions sont plus anémiques, je suis en recherche dudit thermique, donc déjà trimmé (équivalent à avoir du frein, -4km/h).
Après, entre les deux, ça dépend de si je suis en cross et train de chercher la distance parcourue (détrimmé), si j’ai mon temps (trims au neutre) ou si je suis +/- en mode survie ou simplement “contemplatif” (trims +/- tirés)
voilà (…) ça veut ptet dire qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise méthode … voire qu’il n’y a pas de méthode absolue

[/quote]
Grosso modo d’accord sur le fond. Mais quand même, globalement, il vaut mieux ne pas arriver trop lent dans le thermique. Donc on va dire qu’il vaut mieux ne pas (trop) freiner ni trimmer… Surtout si l’on veut que la voile “morde” un tant soit peu dans le dit thermique…

Bref, juste ce qu’il faut pour rester “au contact” (?) et pouvoir gérer tout de suite son incidence (?) … comme le disait peu ou prou Monsieur P.Samoens, me semble-t-il.

a+
olm