entrée en thermique fort

Salut

Lors de l entrée dans un gros thermique +6 +8 , de face dirons nous pour simplifier , j ai la sale impression de subir , bras aux poulies avec une incidence inquiétante … pendant de longues secondes

Quelqu un utilise t il l accélerateur dans cette phase , comme pour gerer le tangage ?

J’accélère progressivement jusqu’au SPI 11.5/+0.5/-1.5 tant qu’elle n’est pas revenue au dessus de la tête; puis je relache tout aussi progressivement si thermique vertical (non couché par la brise)

Voila qui est précis , et avec la même aile que moi , merci , faudra que j ose (en général faut que je bosse mon pilotage a l accelo )
D autres expériences ?
merci bye Fred

Je ne comprend pas l’utilité de l’accélérateur dans ce cas. Je rentre dans un gros thermique, mon aile cabre et alors ? Je laisse monter et quand la voile remord, j’envoie en virage.

Utiliser l’accélérateur dans ce genre de phase transitoire est à mon avis un poil risqué, je préfère garder ma voile en configuration standard dans ce genre d’entrée ‘chaude’.

De plus, je ne vois pas d’utilité à raccourcir cette phase d’entrée au detriment de l’équilibre général, du retour d’information et de la préparation de la mise en virage pour monter.

Vous volez sous Sigma 8 :pouce: , il est loin le temps où les voiles rebondissaient en entrée de thermique fort !

Merci pour ton avis Patrick , effectivement , la patience peut etre une solution aussi :dodo:

Bon on verra ca au printemps , devrait plus croiser ce genre de machin cet hiver :coucou:

Salut Fred,
Juste pour te rassurer un peu sur le côté “incidence inquiétante” mode :prof: on : L’incidence est l"‘angle formé par le plan de l’aile et la trajectoire.
Prends un compas, ouvre le à l’angle présumé d’un vol en conditions calmes en tenant une branche d’une main, fait le voler normalement dans un premier temps puis simule une entrée en thermique en le cabrant. L’autre branche donne la nouvelle direction prise par la trajectoire qui démontre bien que l’angle n’est pas modifié plus que ça par le vol lui-même. Maintenant l’incidence augmente on est bien d’accord, mais seulement du fait de l’effet pendulaire que provoque la plus forte trainée de l’aile en entrée de thermique que celle du pilote qui est dessous (elle est en retard par rapport à lui) . Ce n’est qu’un simple mouvement de tangage que les écoles apprennent à maitriser en faisant des simulations pendant l’apprentissage.
En sortie de 360° non diluée, tu vis le même déséquilibre sur un plan vertical avec de la vitesse. Tu comptes sur le poids de ton corps qui est le moteur de l’'aile et sur le timing qu’il faut aux commandes pour que l’aile soit le plus possible au droit du pilote.mode :prof: off.
Si pour toi, les conditions fortes sont passées, pour nous on est en plein dedans, c’est notre printemps sous les tropiques . La S8 est au top là dedans :pouce: bons vols :trinq:

Heureux homme des tropiques !!! sniff ici l hiver arrive , doucement il est vrai dans le sud, on se gave encore de soleil et de vol (2h cool hier a Roquebrune pour la réouverture officielle)

Je suis d accord sur la mécavol , c est pour cela cela que je parlais " d impression" mais bon l incidence transitoirement augmente franchement , même si c est pas tous les jours qu on croise ce genre de thermiques , et a part l accelo , on n a pas d action possible

( a l extreme , un copain a subi un décro dynamique a Moustiers cet été en entrée de thermique , mais bon les conditions étaient exceptionnellement (trop) fortes et c est un acrobate , il a géré) :affraid:

C est la première fois que j entendais confirmer cette situation hypothétique et avec le sketch que je racontais dans un autre fil (sur vol a st andré) ou je me suis fait détruire en entrée de thermique , je me pose quelques questions

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-cross/quel-ptv-pour-etre-bien-lors-une-belle-journee-a-saintandrelesalpes-t24914.0.html;msg346859#msg346859

En atttendant , j ai choisi de prudemment restreindre mon domaine de vol (au niveau conditions …)

:trinq:

Je comprends mieux ta question maintenant.

Si tu t’attends à rentrer dans des thermiques à +5/+6, mieux vaut y rentrer à 10%-30% d’accélération car bras hauts la S8 est presque bridée (la finesse max est à 10%-15% d’accélération d’après mon vario).

J’ai fait le test dans du +5 intégré 30 secondes à St Hil; à 30% accélérée, la S8 rentre dedans comme dans du beurre.

Pourquoi vous voulez voler dans des aérologie juste fréquentables en vol à voile ? :evil:

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Pourquoi vous voulez voler dans des aérologie juste fréquentables en vol à voile ? :evil:
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Ben c est vrai c est con , mais y en a qui y arrivent … :vrac:

Merci , je vais faire vérifier le calage aussi , elle a une centaine d heures maintenant et reflechir a mon niveau d engagement, en conditions fortes , je maitrise pas tout :init:

Parole assez rare pour qu’on la note. Je devrais aussi me dire ça plus souvent. :bravo:

Fais des enfants, tu semble avoir un bon potentiel pour que ton génome survive longtemps.
:trinq:

http://youtu.be/NQ-TPqZT83Q

Pour entrer dans ce thermique en affrontant le vent j’estime que l’utilisation de l’accéléro a été bénéfique…
Peux t’être que cela dépend des jours, de l’effet bagnard a l’entrée des pompes, des voiles , …

:+1: écoutez la sage parole de patt :wink: rien à redire

Il y a aussi une considération importante à prendre en compte : quand on entre dans un pétard mahousse, du genre +8, il risque d’être un peu étroit, auquel cas on risque de s’en faire éjecter avec une grosse fermeture. Si on a le pied sur le barreau dans ce genre de plan, il y a du souci à se faire.
Cela m’est arrivé une fois au-dessus du Lanfonnet, un +8 très péteux me fit prendre 300m en moins de temps qu’il n’en faut à un mari cocu fluet pour se déballonner en découvrant dans son lit un boxeur poids-lourd. En tournant dedans, je me disais : “ma vieille, tu vas ramasser la voile sur les genoux quand le thermique va t’éjecter”. Autant dire que quand la monstre frontale arriva, je m’y attendais et cela se passa tranquille, comme en SIV.
L’accélérateur est indispensable dans les transitions mais quand on se fait secouer il vaut mieux s’en passer et piloter “normalement”.
Moi, ce que j’en dis…

Bons vols à tous*

j’y suis allé deux fois. Super bien volé à chaque fois
si vous pouvez rester 15j , c’est super de prendre le bateau pour l’ile d’El Hierro
Cette ile est magnifique , et ça vole dans un cirque volcanique énorme. voir les photos

Quand on fait des “gros” tangages en stage perf (vivement le SIV), on ne nous a jamais parlé d’accélérateur, juste laisser faire bras hauts au sommet de la montée, attendre l’abattée, puis temporiser franchement juste quand la voile est au-dessus de la tête voire juste devant, non ?

Ça n’a aucun rapport.

Faire du tangage en école, y’a pas besoin de l’accélérateur pour amplifier fortement les mouvements. Avec un bon timing, il y a moyen d’aller à la frontale juste avec les freins.

Là on parle d’entrée de thermique fort et de la probable lenteur de l’aile à reprendre sa vitesse (ou mordre comme dit Patrick, j’appelle ça comme ça aussi). Mettre un barreau permet peut-être à l’aile de pénétrer un peu mieux dans le thermique, mais je me méfierai aussi de ce genre de manœuvre en thermique, ou l’on se rapproche parfois de la fermeture quand on accélère…

Après, POB sera pas la pour répondre, mais quand elle parle de +8 teigneux, elle oublie que parfois il peut y avoir des thermiques larges et puissant avec le noyau à +8, mais autour du +6, puis du +4…
Bien heureusement qu’on ne vole pas tout le temps dans des aérologies pourries avec des cisaillement à +8 / - 8… Sachant qu’un cisaillement +2/-2 c’est déjà franchement désagréable !!

++

Perso j’ai testé dans des petits petards avec ma B
des fois j’aime, des fois non, jamais full barreau non plus. mais ce que j’ai remarqué c’est que si le “relaché” de l’accéléro est un peu franc et un poil trop tôt (genre le pied qui glisse…), qu’on s’appuie un peu trop sur les freins à ce moment…
l’aile recabrera encore plus, normalement elle avait pris de la vitesse mais la légére ressource du laché de l’accéléro plus un poil de freins…la surincidence transitoire m’a paru à chaque fois limite. haut les mains ! Peau de Lapin ! :shock:
bien sur dans les petits teigneux, on n’a pas le temps de se mettre sur la tranche puisqu’on vient de gerer un tangage non voulu au moment même où ca peut ejecter vite, et surtout on-ne sait-pas-trop-où et pourtant reprennait une assiette “à-peu-près-normale” mais “tiens, c’est tout mou???” :affraid: -> ca claque en sortie …
heureusement j’ai une voile amortie et stable une petite tempo et demi tour.
Là 2 solutions :
si on peut on essai de reprendre la “bêêêête” de l’autre côté !
sinon on peut aller voir à l’attéro si l’aperro est pret !

Donc oui pour moi, mais dans les 2 cas avec Parcie et Monie mais deux inséparables amis :wink:
:trinq:
Apluche

Ah parce que Fred Aiki quand il rentre dans un thermique fort +6 / +8 il utilise le barreau pour amplifier les mouvements de tangage ou pour les temporiser ? Je ne parlais pas d’amplifier le tangage mais de temporiser à l’abattée… Je sais très bien qu’en étant en harmonie avec sa voile on amplifie le tangage exprès sans accélérateur…