Entretien des sites par les clubs

Bonjour,

Nous venons de consacrer une partie du we à l’entretien des sites gérés par notre club. Sur l’un d’entre eux, la nature avait repris ses droits (ronces, acacias…) et malgré l’affluence de bénévoles ce jour là, la remise en état du déco a représenté un travail titanesque. Ce qui nous a fait défaut, c’est d’avoir du matériel adapté pour travailler efficacement.

S’ensuit un débat entre nous sur l’opportunité de se doter de matériel adapté (tondeuse, débroussailleuse, tronçonneuse…).

Comment faites-vous dans vos clubs respectifs ?

  • le club a-t-il investi dans du matériel ?
  • a-t-il bénéficié de subventions spécifiques pour cela ?
  • est-ce que vous louez du matériel ?
  • est-ce que vous comptez sur le prêt de matériel par les membres du club ?
  • est-ce que vous payez un prestataire ?
    -…

Merci pour vos éclairages

Yan Ice

Je fais partie de deux clubs, et pour les deux l’entretient des décos (1 ou 2 par club) se fait avec le matériel des membres.
On le fait régulièrement 1 fois par an au printemps.
Peut-être que votre déco qui pose problème nécessiterai un travaille plus en profondeur ( je pense notamment aux acacias et aux ronces qui si ils ne sont pas correctement “déssouché” remonte chaque année )

Jacques

Chez nous, club de parisiens essentiellement urbains, le club investit dans le matériel.
Faut dire qu’à part des gants et parfois (rarement) un petit sécateur, personne n’a de matos.
nous ne touchons pas de subventions pour ça (à ma connaissance, mais je demanderais jeudi soir à la réu)

si les travaux sont lourds, passer chez kiloutruc peut s’avérer une bonne idée pour une grosse débroussailleuse ou une petite tronçonneuse.
stocker ce genre de matos et s’en servir une fois l’an est le meilleur moyen de laisser le merdouille des carburants boucher les tuyaux.

Volontiers, merci pour ta réponse.

Nous on est un club de pecs donc c’est pas les tronço et débroussailleuses qui manquent. Cette année on était moins nombreux alors on a nettoyé plus court mais comme y a grave de neige on s’en fout les fougères sont dessous!
Au pire on foutra le feu quand y aura plus de neige, des vieilles fringues imbibées d’huile de vidange ça marche nickel…

pour nous on a des bras et quelques membre agri ou élagueurs plus quelques jardiniers donc pas de problèmes coté matos, certains etant même électriques pas d’ennuis de carburant,
question sites on fait un roulement pour les gros travaux,
si tu a des problèmes spécifiques sur les acacias et les ronces qui sont deux espèces a racine profondes et résistantes, il est peut être a envisager l’usage d’un désherbant total a l’automne en sève descendante,
il détruira toutes les plantes a racines persistantes, mais n’aura pas d’impact sur les annuelles (principalement les graminées) ensuite il peut être intéressant au printemps de mettre en place des plantes rampantes et couvrantes telles que le serpolet, au moins dans la partie d’élan, elle auront l’avantage de faire de la concurrence aux ronces et autres plantules qui demandent beaucoup de lumière pour se développer.

genre quoi ? pas du round-up au moins ?

depuis l’arrêt du chlorate de soude en désherbant total racinaire vendu en jardinerie, j’ai le regret de te dire qu’il ne reste pas grands choix en désherbant total racinaire, en gros soit le 2-4d soit le glyphosate,
un produit phyto bien utilisé est certainement moins négatif pour la planète et la santé que l’essence et l’huile d’une tronçonneuse et d’une débroussailleuse mal aiguisée et réglée utilisé a longueur de temps par une personne non formée, et sur le long terme fera prendre moins de risques légaux au président de club.

Bonsoir, chez nous la club a pris en charge l entretien de l atéro , je crois qu il est possible d avoir des subventions ( pour nous c est un peu particulier le site contient une base de loisirs qui est subventionné par la communauté de commune )

pour ce qui est du terrain debroussaillage au tracteur

:forum:

Merci pour vos réponses :pouce:

Je précise que nous sommes un petit club (une cinquantaine de membres) et que nous assurons l’entretien de 5 sites. Ce qui représente quand même une charge de travail.

Jusqu’à présent, nous faisions appel à la mobilisation des membres et à leur matériel personnel pour mener une opération coup de poing pendant l’hiver.

Nous utilisons du désherbant pour ralentir la progression des ronces et autres églantiers. Mais ce n’est pas complétement satisfaisant sur le plan écologique.

L’idée serait que le club se dote de matériel pour pouvoir faire un entretien plus régulier. Personnellement, je reste convaincu qu’un coup de tondeuse régulier est moins polluant que l’utilisation d’un désherbant chaque année. Mais visiblement il y a débat ? :grat:

Salut,

Chez nous (Ailes du Bugey) nous avons des sites sur lesquels on peut passer une tondeuse sur une partie du déco (là les membres viennent avec leur matos) et débroussailleuse sur les abords (idem), d’autres sur lesquels seule la débroussailleuse est utilisable.

Nous avons eu une débroussailleuse au club, mais avec 4 décos mini et 50 puis 80 membres dont une bonne vingtaine à chaque fois qu’il y a entretien (comptez nous donc sur la photo dans vol passion… il pleuvait !), il y avait toujours besoin de matos perso en plus … quand celle du club est tombée en panne on ne l’a pas remplacée, en décidant qu’au pire on louerait (ce qui n’est pas encore arrivé).

A chaque entretien, le club met plutôt des ronds dans le casse croute qui clôture la matinée, et tout le monde est content…

PS : jamais de produit chimique

Et pour la rallonge electrique entre le local du club et le deco, ca vous pose pas de problemes? :mdr:

on est peut être des peqcs mais nous on connais les batteries qui fonctionne une journée entières avec une seule charge :stuck_out_tongue:

l’usage d’un produit phyto, qu’il soit bio ou pas, doit se faire de façon raisonnée et intelligente,
mettre un racinaire total au printemps ne sert a rien, est contre productif, coute cher, et pollue.
il aura en plus l’inconvénient de ralentir la pousse des graminées qui ne pourront plus concurrencer les ronces et autres vivaces qui auront le champs libre ce n’est donc ni fait ni a faire.
dans ce cas la je suis d’accord autan sortir la tondeuse et l’huile de coude.
a contrario, un racinaire total mis a l’automne en respectant scrupuleusement les doses et conditions d’emplois, au moment ou les vivaces sont en sèves descendantes “cad qu’elles sont en train de faire des réserves de sève et de nutriment dans leurs racines” va les détruire en quasi totalité, mais aussi rendre chétives les survivantes et donc moins aptes a concurrencer les graminées qui vont vite s’implanter au printemps et finir de détruire les vivaces, permet avec une faible dose de phyto sur 2 a 3 ans de ce débarrasser définitivement des vivaces gênantes, ne laissant que des graminées plus faciles a entretenir, et donc nécessitant moins de temps de travail par tondeuse ou débroussailleuse et par voie de conséquence moins d’essence.
en gros 1 litre de phyto sur 2 a 3 ans permet d’éviter l’usage de 5 a 10l d’essence sur 10ou 15 ans,
a mon avis si on accepte de se débarrasser des œillère mysthicoécolo type masque a souder pour revenir sur une logique purement mathématique, il n’est pas compliqué de voir ce qui a le moins d’impact.

:lol: , et ca tombe bien j’en ai marre de couper
la ffvl pourrais pas nous faire une plaquette explicative sur l’utilisation de ces produits ?

ben non… tu prends un groupe électrogène ! :sors:

Belle lapalissade. :mrgreen:

même si la demande semble légitime, elle risque d’ici peu de ne pas être légale. :fume:

pour résumer a partir de 2014, toute personne ayant a manipuler, conseiller, ou vendre des produits phyto a titre professionnel ou assimilé “ce qui est le cas pour les associations”, devra posséder une formation “certiphyto” valable 5 ans et couvrant son activité.
ensuite les précautions d’usage sont inscrite sur les flacons des produits concernés.

en gros pour faire simple,
au printemps le désherbage est surtout efficace contre les espèces annuelles
sur l’aire de préparation un passage de tondeuse est plus a propos
dans la pente un coup de débroussailleuse si l’herbe gène la course d’élan peu être envisagé a la fin du printemps.
la nécessité d’un désherbage dans ce cas là est plus que discutable

a l’automne un désherbage va être surtout efficace pour les espèces pérennes “qui ont des cycles de vie qui s’étalent sur plusieurs années”
privilégier un produit racinaire “qui s’attaque aux racines” et systémique "qui pénètre dans la plante et migre avec son système de circulation de la sève
dans la mesure ou les espèces annuelles ont fini leur cycle de vie elles ne seront pas impactées par le produit
a contrario les espèces pérennes qui stockent de l’énergie et de la sève dans leurs racines vont accumuler les produits phyto la ou ils seront le plus efficace, de plus il y restera plus longtemps et aura tout l’hiver pour agir, au final la plante aura du mal a passer l’hiver et au pire sortira chétive et bien plus sensible a la concurrence et a un autre traitement a l’automne suivant.
en général au bout de 2 ans a un traitement par automne on est venu a bout des pérennes gênantes telles les ronces et les acacias.

pour le traitement en lui même, il y a des précautions a prendre
même si c’est un produit "dit bio’, l’applicateur doit se protéger pour éviter tout contact avec le produit
il ne faut pas boire, manger, fumer, … pendant l’application et jusqu’à s’être douché
les vêtements portés pendant l’application doivent être lavés a part
bien lire, comprendre, et respecter les indications et doses d’usage du produit
ne préparer que la dose de produit dont on a besoin
quand il est vide, rincer au moins 3 fois le flacon qui a contenu le produit ou jusqu’à ce que dans l’eau de rinçage il ne soit plus possible de détecter visuellement de produit
en général il faut que le végétal ai suffisamment de feuilles pour que l’application soit efficace
il faut généralement préférer une application en soirée, les uv ayant tendance a dénaturer les molécules elles auront toute la nuit pour agir
il faut une répartition homogène du produit sur le végétal, mais il ne doit pas dégouliner “humectation du végétal moins importante que de la rosée”
a la fin du traitement s’assurer que le pulvé soit vide, puis diluer le fond de cuve dans 10 fois son volume d’eau, puis épandre cette eau de rinçage sur le terrain que l’on vient de traiter.
signaler le terrain traité de manière a informer qu’il est déconseillé de pénétrer dans ce terrain pendant au moins 6 heures ou le délais indiqué sur le flacon du produit.
ne pas déverser le produit excédentaire dans la nature, fossés, …

voila en gros les règles de base pour un bon usage des produits phyto qu’ils soient bio ou pas

pour finir un lien vers le site officiel des produits et usages autorisés

http://e-phy.agriculture.gouv.fr/

Merci pour tout ça

Bonjour, pour nous le matériel a main est perso, et pour pour les gros travaux de débroussaillage à l’attérro on a 1 an sur 2 l’aide des sapeurs forestiers de la commune qui débroussaillent avec de grosses machines pour éviter les risques d’incendies (Provence).

En revanche pour le déco c’est plus délicat : il faut monter du matos à dos d’homme (20 mn de montée depuis la dernière piste carrossable) et le débroussaillage n’est pas tout, il faut aussi casser du cailloux , puis essayer de stabiliser l’ensemble avec quelques points de ciment à prise rapide… et là même en montant 200 l d’eau et 300 kg de ciment on ne va pas bien loin.

La pente, le manque de terre et de pluies régulières, et le terrain trop instable font que l’on arrive pas à y faire pousser une végétation basse non agressive pour stabiliser le sol. Lorsqu’on enlève une pierre, il y en a toujours une autre dessous qui accroche encore plus les suspentes, et aucun tapis / moquette ne tient fixé assez longtemps face au mistral et aux orages violents de l’automne. :evil:

On dispose d’une petite aide financière pour le ciment, les manches à air et les panneaux d’information… mais pas assez pour faire déposer le matos lourd (remblais + ciment ou autre pour lié le tout) qui serait nécessaire par hélico.

Par ailleurs, on est dans un parc naturel régional (natura 2000) et donc les accès et aménagements importants doivent être validé par 36 administrations et intervenants au préalable, etc… :roll:

donc, après avoir demandé à notre trésorière, oui, il est possible de demander une aide à la ligue locale pour l’entretiens des sites, en tout cas c’est quelque chose qui peut se faire avec la ligue d’Ile de France.