Ben moi je suis peut-être à contre-courant mais plus ça va vite bras hauts, plus j’aime.
Cela fait de nombreuses années que les constructeurs en sont arrivés à la conclusion que la meilleure façon de caler une aile (rapport sécurité/performances/agrément/facilité/homogénéité) c’était de la caler bras hauts à sa vitesse de finesse max.
Partant de là, plus cette vitesse de finesse max (bras hauts donc) est élevée, plus l’aile est efficace en vol sans accélérer. C’est plus confortable psychologiquement (quand j’accélère je sais que je réduis ma marge avant fermeture), c’est plus facile dans la pratique (j’ai le total contrôle en turbulences par utilisation des freins uniquement) en gestion des réactions de l’engin et je sais que même si je ne suis que bras hauts j’ai quand même une aile qui avance bien sans utiliser l’accélérateur (quand je lâche les mains pour aller chercher un appareil photo ou pour faire un réglage sellette). En plus si j’ai besoin de lâcher les commandes, je connais parfaitement les réactions et les limites de mon aile dans cette configuration, alors que je les connais bien moins au premier barreau.
Par exemple, j’adore particulièrement le cocktail de l’Eris 4 avec une vitesse bras hauts élevée (42 km/h au neutre à 1000 m en haut de fourchette) et des trims qui servent uniquement à ralentir si tu veux voler lent.
Bref, aller vite bras hauts, c’est un sacré atout pour les pilotes fragiles et les mauvais pilotes !