Ce n’est pas la norme en tant que telle qui me semble en cause et je te rejoints totalement Vincent qu’elle est utile pour eviter des ailes intrinsèquement dangereuses comme elles ont pu exister dans un passé que les moins de 20 ans… (ou presque0
Mais c’est cette description trop précise à qui s’adresserait une aile EN-A ou B qui devrait se voir réécrite ou carrément éliminé du texte de la norme.
Et aussi il ne devrait pas être accepté que les constructeurs fasse appel à cette classification pour promouvoir “la performance en toute sécurité” de leur production.
Car si il est évident qu’un pilote en apprentissage n’a rien à faire dans des conditions qui ne sont pas appropriées à justement l’apprentissage. Le discours marketing est souvent suffisamment ambiguë pour qu’un pilote en apprentissage qui donc par définition, n’a pas encore une expérience et culture suffisante pour trier le grain de l’ivraie, autant pour ce qui est des conditions aerologiques que pour ce qui est de la lecture entre les lignes des discours marketings.
C’est avant tout ça que le DHV dénonce dans ses Safety-test et même par rapport à ses propres tests d’homologation. Les comportements dans le cadre des tests de la norme sont une chose, dans le cadre des Safety-tests qui se veulent plus près de la réalité d’usage en sont une autres.
Il faut garder une homologation et des tests pour déterminer les comportements dans un cadre normé. Mais pour autant elle ne devrait pas dé-responsabiliser par ses propos tout les acteurs du millieu, depuis les constructeurs jusqu’aux pilotes et clairement c’est le jeu qui semble pour moi se jouer depuis quelques années. On pourrait en fixer le départ peu ou prou avec l’avènement de la Gin Carrerra…
