Moi, j’ai juste une petite remarque. Une histoire que j’aime bien: au classement XC Contest Open, le 7eme classé vole avec une… Montana (Golden, quoi) et nous fait 3 trianges de plus de 200km cette année plus un tas d’autres vols de + de 100 km. Il est à…1 pt de Guy Parat sur 6 vols. Ca se passe dans les Alpes Suisses.
Je pense que ca remet le paramètre " perfs de la voile" à sa juste place en XC. Quelle est cette juste place ?..
Une chose est sure: les compètes, sur le format actuel, sont clairement des courses de vitesse et non pas de distance. Ca dure combien les manches les plus longues ? 3h ? Donc ca crée évidement une escalade au niveau du matos. Je ne suis ni pour, ni contre ce format, vu que ca ne m’intéresse pas trop. La distance, en autonomie ou en petit groupe me fait bien plus rever. Mais la course c’est un exercice intéressant pour le développement du matos.
Je pense, personnelement, qu’en XC vitesse et finesse restent des vrais atouts, surtout quand on se projette sur des parcours de plus de 6/7 heures de vol avec des longues transitions. On finit par courir…après le soleil. Donc ca ne concerne que ceux qui cherchent plus de 200km soit une grosse poignée de pilotes en France. A partir de la, la question reste posée: le plus de perf compense-t-il le plus de fatigue et le moins de confiance ? Probablement, si on est au niveau de la voile. C’est a dire capable de ne pas se focaliser dessus en vol, l’acceler à fond et la maitriser en incidents de vol. Je me demande encore combien de compétiteurs maitrisent en autonomie une sortie de vrille ou de decro avec une 2 lignes… Sinon, on joue à la roulette pour gagner qques km. C’est un choix de vie.
A+