Etat psychologique de G.Chatain lors du Mega FAI de H. Hamard et confrères

Enormissime! c’est tellement vrai, enfin pour moi! :mdr: :mdr: :mdr:
Trop fort Guillaume! :pouce:

J’ai failli m’étouffer au premier visionnage, je vais la regarder une seconde fois pour voir si ça le fait encore.

https://vimeo.com/180278062

C’est pas tout neuf, depuis il est allé se calmer chez les Kiwis :smiley:

https://vimeo.com/202957685

Le vent au déco est juste hallucinant!! C’est quand même un sacré pilote!

Oui la première vidéo était bien vue!

Merci swaxis pour celle des kiwis… Sacré Guigui, l’était pas mal le premier créneau il aurait dû y aller… ça passait le bi en 9m2 suis sûr :smiley:

Tu apprendras à tes dépends que Guigui est un des plus grands enfumeur de notre milieu et qu’il fait souvent passer pour vrai des grosses conneries. Un exemple célèbre a été un superbe récit de cross avec thermique de lune :wink:

Copyright Guillaume Chatain:

A noter que le récit est agrémenté de photos pour prouver sa validité. Je n’ai pas su les insérer. C’est les bouts de texte en italique.
J’espère qu’il ne m’en voudra pas de publier sans le lui avoir demandé, mais je crois que ça en vaut la peine!
(PS: je crois avoir viré tous les noms, sauf celui de la légende).
Bonne lecture pour vous occuper si ça ne vole pas chez vous!

[quote]Salut,
Puisque Nico insiste, voilà un petit récit de ce vol fabuleux réalisé le WE dernier…un vol qui restera à jamais gravé dans ma mémoire…

Nous sommes le vendredi 18 juillet. Après une (rude) semaine de boulot, et avec la grosse frustration d’avoir raté la journée de vol exceptionnelle de la veille, je décide de rejoindre tous les Blues au sommet de la Dent de Crolles, pour faire un petit vol du soir purificateur…
Le plan est simple : Petite rando, vol au coucher du soleil, et posé dans le jardin de Guigui H. pour enchaîner sur un barbecuzzi (combo BBQ/jacuzzi). Rien de tel pour se détendre, car le WE s’annonce venté et pluvieux ! Mais comme bien souvent en montagne et en parapente, dame-nature en décidera autrement…

Le RDV est fixé à 18h30, mais j’attends des amis qui sont venu en volant depuis Gap. Le temps de récupérer tout le monde éparpillés dans Grésivaudan, on est à la bourre, et je me rends à l’évidence : nous seront jamais à l’heure pour monter avec tout le groupe. Ce n’est pas bien grave. Nous montons quand même, avec l’espoir d’arriver suffisamment tôt au sommet pour au moins partager une petite tranche de saucisson avec les autres. Peine perdu, dès le début de l’ascension, nous commençons à apercevoir plusieurs petits groupes qui décollent les uns après les autres. Chaque pilote à sont style. Il y a les débutant qui s’éloignent directement dans la vallée. Il y a les pilotes plus expérimentés qui tentent de se maintenir en optimisant l’appui dynamique généré par le léger flux de sud. Contemplatifs, ils rasent la falaise, scrutant choucas, chamois et autres marmottes… Les voltigeurs, eux, savent qu’avec leur petite voile ils n’ont aucune chance de se maintenir au niveau du sommet, et puis de toute façon ils s’en tapent des chamois machin-truc… Eux, au déco, ils pensent qu’à un truc : savoir si leur hélico sera axé ou pas. Alors comme les débutants, ils s’éloignent en milieu de vallée, ils branchent la Gopro, et ils s’adonnent à leur passe-temps favori : envoyer du pain !!! Seul un voltigeur, ayant voulu s’alléger, et sans parachute de secours, se retrouve privé de pirouettes. Néanmoins, voulant tout de même prendre sont petit shoot d’adrénaline, il descend toute la prairie des Ayes en rasant le sol à vive allure, en mode “speed-flying”…
J’observe donc tous ces pilotes pendant la montée, tout en papotant avec mes potes venus du sud en volant, qui commencent d’ailleurs à fatiguer un peu puisqu’ils ont déjà volé 6 heures aujourd’hui, et qu’ils sont déjà montés au déco des Richard à pied ce matin !
Une fois arrivé au sommet, tout le monde à déjà décollé…Enfin, tout le monde ou presque. Je rattrape Xav B. juste sous le sommet, agonisant, à la limite de l’arrêt Cardio-respiratoire.
Je dis toujours que la base pour faire un beau vol en parapente, c’est d’être au bon moment, au bon endroit…et ce n’est pas toujours facile !!! Mais là, avec Xavier B., himself, on the summit of de Dent de Crolles… il y a des signes qui ne trompent pas : c’est “the place to be”, et ça va être un vol mémorable !!!

Tous les blues ont donc déjà décollé, avant que ce ne soit plus possible, car le vent commentait à forcir sérieusement.
Le soleil se couche, la pénombre commence à envahir le sommet alors que le fond de la vallées est déjà dans l’obscurité depuis plusieurs minutes. J’ai été un peu trop optimiste sur le timing, ce sera donc un vol de nuit !
Le vent vient un peut de travers gauche, ce qui explique pourquoi les autres n’ont pas réussi à tenir en soaring. Il tangente le relief, et le rendement est assez faible dans cette configuration.
On décide de ne pas s’éterniser.
Je décolle quand les derniers blues posent à St Hilaire. Au moment ou je gonfle ma voile, j’aperçois au travers de mon cône de suspentage la lune qui se lève au dessus de Belledonne. C’est magnifique (encore un signe !!!)
Une fois en l’air, le vent vient bien de travers, ça ne porte pas, et c’est même plutôt turbulent .Je me dirige donc assez rapidement au dessus de St Pancrasse pour aller me poser chez Guigui.

Quelques minutes plus tard, en faisant mon approche au dessus de la maison, à 200m/sol, je ressens une vive turbulence, puis dans la foulée je ressens cette sensation qui m’est familière, que l’on peut difficilement décrire, mais que l’on connait tous : cette sensation que l’on a quand on monte dans un thermique. Par réflexe, je me met à spiraler. Suis-je en train d’halluciner ? Difficile d’avoir des repères en pleine nuit, mais j’ai l’impression de monter. Pour en avoir la confirmation, j’allume mon petit vario solaire Bip-bip qui était resté dans ma sellette. Le résultat est sans appel : Bip bip bip bip…CA MONTE, et même plutôt bien !!!

Tous mes sens sont en éveil, et je sens alors une odeurs bizarre. Je me concentre…et arrive à reconnaître une odeur qui m’est également familière, celle de la grillade, avec ces effluves de poivron grillé, de chipo, de merguez, et de vin rouge…

Il n’y a plus de doute, je comprends ce qu’il se passe : je suis en train d’enrouler un thermique de BBQ !!!

La chaleur dégagée par le BBQ, qui plus est, ici, couplée avec celle dégagée par le Jaccuzzi, est suffisamment intense pour faire monter un parapente !!!
Richard Gallon avait donc dit vrai…

Je suis maintenant remonté quasiment à la hauteur de la dent de crolles !!! Hallucinant !!! Le thermique faiblit, et en levant les yeux, j’aperçois une barbule au dessus de moi. Je suis au sommet du thermique, je ne pourrais donc pas monter plus haut…

Dent de Crolles

Je profite du panorama qui s’offre à moi. Il fait maintenant totalement nuit, et la vallée du Grésivaudan est toute illuminée. C’est une lumière artificielle, mais je trouve ça tout de même magnifique à contempler !!!
La lune est aussi de la partie.
Il se passe alors un second phénomène extraordinaire…
En observant les crêtes de la chartreuse et du St Eyrnard, je crois apercevoir d’autres barbules.
Je cogite quelques instants, et je comprend qu’avec le vent du sud qui rentre, la masse d’air change, et elle est tellement instable que le rayonnement de la lune suffit pour déclencher des ascendances, même en pleine nuit…
Cela peut paraître improbable, mais j’avais déjà entendu, un jour, en traînant sur le banc du sud, une histoire (que dis-je, une légende), racontant que Richard Gallon avait déjà fait un cross de nuit…(Et l’on sait bien que toutes les légendes sont inspirées des faits réels…)

Tant-pis pour le barbecuzzi, les conditions sont fumantes, j’ai l’opportunité de réaliser un vol extraordinaire, il faut savoir en profiter, alors je décide de partir en cross !!!
Le cheminement sur le St Eynard est une formalité, comme en pleine journée !!! Ça monte tout le long de la crête, avec des thermiques d’une douceur remarquable.

St Eynard

Une fois arrivé au niveau du Fort, je devine une barbule au dessus du Rachais. L’idée de survoler Grenoble en pleine nuit m’excite tellement que je n’hésite pas une seconde, je continu !!!
Malheureusement, cela ne se passe pas comme prévu. Je ne trouve aucun thermique au niveau du Rachais, je suis hors-cycle et la barbule à disparue. Je commence à être bas, alors foutu pour foutu, je tente un coup de poker, et je m’avance au dessus de la ville pour profiter de la chaleur que cette dernière restitue… Au pire, je sais que si ça ne monte pas, je pourrai toujours aller me poser place Grenette, car en traînant au Syndic’, j’avais déjà entendu dire que Richard Gallon avais posé sur cette place dans le passé, et que ça le faisait bien.

Grenoble

Banco, ça monte. Heureusement car je commençait à être sacrément bas !
J’enroule au début, au dessus du centre ville, pour m’assurer un minimum d’altitude, mais une fois arrivé au niveau du Rachais, je traverse en direction de Seyssins, car ça monte de partout au dessus de l’agglomération, surchauffée par l’ensoleillement de la journée ! En effet, en plus du rayonnement lunaire, le béton et le goudron emmagasinent bien la chaleur de la journée, et la restituent pendant plusieurs heures…

Moucherotte

Le raccrochage sous le Moucherotte est un peu difficile, mais fonctionne tout de même bien.
La lune, qui est encore au sud-est “chauffe” bien les versant EST du Vercors. Une fois sorti au niveau des crêtes sommitales, je me retrouve confronté à une couche de vent de sud assez turbulente. Je décide alors de faire demi-tour et de rentrer en direction de la dent de crolles.
Le retour poussé par le vent, est une formalité, comme en plein jour, voir même plus facile, car ça porte tout le long de la transition. Mais soudainement, j’aperçois un aéronef qui s’approche de moi. Je crois que c’est un hélicoptère ! Merde ! Vite, je sors et j’allume ma lampe frontale pour qu’il puisse m’apercevoir ! Sa trajectoire est toujours convergente, alors je dirige le faisceau lumineux dans sa direction. Au dernier moment, il dévie sa trajectoire brutalement et m’évite de peu ! Ouf, c’était chaud ! Je crois que demain on va avoir droit à un article sur les OVNI dans le Dauphiné libéré !!! Une fois cette mésaventure passé, peu fier de moi, je raccroche directement à mi-falaise sous le St Eynard.

Crolles (zoomé)

Une fois de retour à la dent de crolle, il est déjà 3h00 du matin, la lune est bien haute dans le ciel et rayonne un max ! Le plafond est monté, et une rue de petits cums est formée le long des la Chartreuse, vers 2200m, alors je continu mon chemin. Une fois arrivé vers le cirque de St même, je galère un peu puisque la lune tourne progressivement, et les versants EST sont de moins en moins “éclairés”. Je prends le temps d’enrouler chaque thermique, et je ne vois pas le temps passer.
Lorsque je fais demi-tour au Granier, je suis surpris de voir que l’aurore pointe déjà le bout de son nez !

Pontcharra

Face au vent, le retour est difficile. J’arrive à boucler au niveau de la dent de crolles lorsque le soleil se lève.
Le soleil prend le relais, je pourrait continuer à voler, mais suis fatigué, et je décide d’aller sagement me poser, totalement comblé par le vol que je viens de réaliser !

Bouclage à la dent de crolles

Quelques heures plus tard, lorsque les blues me demandent ce que j’ai fais hier soir (étonnés de ne pas m’avoir vu en l’air, ni poser), je préfère leur dire que je n’ai pas pu décoller du sommet à cause du vent qui à forcit très vite, et que je suis redescendu à pied.
J’ai vécu un vol tellement extraordinaire qu’ils ne m’aurait sûrement pas cru !!! Je ne voulais pas non plus les dégoutté d’avoir décollé trop tôt, et d’avoir raté le bon créneau !!!

Mais finalement, Nico m’a convaincu de raconter la vérité sur ce vol…

:slight_smile:
[/quote]

Vous Etes bien mignon, oui y a plein de choses a dire sur guillaume Chatain.
Mais moi je parle d’une video qui a 6 mois et qui m’ bien fait marrer!!! pas vous?

Merci blabair pour cette vidéo,je démarre la journée par un fou rire. :pouce:

Je peux pas trop le critiquer,j’ai presque les mêmes réactions quand je clique sur la webcam de St hilaire avec ses 30 voiles étalées sur la moquette

et moi comme un c.n bloqué à la maison par le temps pourri et presque permanent de lorraine.

Je fais gaffe à mon clavier quand même ,c’est celui du portable :mdr:

T’as raison Blabair, on s’est bien marré aussi. Y’a 6 mois :wink: (ptet pour ça que j’ai du coup pioché dans d’autres archives guiguiesques!). Désolé d’avoir saboté ton fil…
:trinq:
Bon ce qui compte, c’est quand même qu’on se marre (et que c’était bien bon aujourd’hui!).

y a pas de soucis!

Moi je découvre les choses six mois Après :canape:

C’est par ce que tu n’es pas abonné à la newsletter du fan club de Guigui s’pour ca!!

Sans les photos ça rend quand même pas pareil le thermique de lune :smiley:

Je l’savais!!! Les primevères qui commencent à fleurir, les merles qui chantent le matin, enfin l’printemps qui se réveille… Guigui revient, fais nous fumer la CFD, y a blablair qu’a pas encore compris qui c’est le boss!! :canape:

Ca m’ai arrivé 2 ou 3 fois d’etre sur le meme deco que lui. Avant je me disais, yes, je suis au bon endroit.
Maintenant, avec ce que j’ai lu, je vais me méfier. Des fois c’est un fake :mdr:

Et j’ai très bien compris: les boss c’est nous, mais en groupe :stuck_out_tongue:

Sinon Maricola, ton récit ca vient d’un blog ou d’un facebook ? J’ai rien pu trouver… Thermique de lune ? ?

C’était via mailing list, si ça avait été accessible en public, il aurait juste collé un lien :wink:

@ blablair : en fait son secret c’est qu’il part à fond de barreau devant, pose en vallée, laisse passer tout le monde au dessus, prends l’hélico et va poser en suisse :smiley:

P.S.: tu veux bien arrêter de faire de la pub pour ton club, ça devient indécent là!! :smiley: pis de toute façon c’est trop loin le “Sud Isère”… :smiley: Suis sûr y a même plus d’herbe sur les décos tellement c’est dans le sud!! :smiley: Pis z’êtes un club de flemmards suis sûr z’avez presque que des sites d’aprèm… Nous dès fois ça fume dès 9h30, faut être taquet sur le réveil!! :stuck_out_tongue:

Petite anecdote au sujet de Guillaume.
Je me suis retrouvé un jour seul au décollage du Pic des Mouches (montagne Sainte-Victoire) avec Guillaume Chatain.

Nous avons étalé nos voiles :

  • l’Ultralite pour moi avec ma sellette “string” Radicale ;
  • la R11 pour lui avec sa sellette cocon.

J’ai vite vu que nous ne pratiquions pas exactement le même sport, moi avec mon “petit vélo” du ciel et lui avec “sa moto de compétition” (je n’avais jamais vu une voile de ce type de près (uniquement en photos) : c’est un style de voile assez extraordinaire. :pouce:

Il y avait 15-20 km/h réguliers de face : un peu fort pour moi et un peu faible pour lui !
J’attendais que le vent baisse un peu et lui attendait qu’il force un peu.
Une rafale passe à 20-25 km/h : il décolle de suite sur place avec un contrôle de voile impressionnant.
J’attends dans ma sellette et le vent tombe à 10-15 km/h : c’est parfait pour moi, je décolle et je le cherche un peu des yeux (j’ai dû décoller 1 à 2 minutes après lui).
Personne à l’horizon, je lève les yeux et balaie le ciel : toujours personne :grat:
Mais bien sûr, suis-je bête : je bascule la tête en arrière et regarde à la verticale du décollage : plusieurs centaines de mètres au-dessus la R11 tourne régulièrement dans le 1° thermique qu’il avait trouvé devant le décollage.
Ce jour-là il ira se poser à Grenoble (mais oui ! :bravo: ) et je ferai un beau soaring, absolument tout seul sur le site, le long des falaises de la montagne avec 2 allers-retours à la clef entre le Pic des Mouches et la Croix de Provence (soit 2 x 2 x 6 = 24 km). :vol:

Nous avons tous les deux réalisé ce jour-là un vol absolument magnifique, mais ce n’était pas exactement le même :grat:

C’est la seule fois où j’ai vu voler Guillaume : j’ai été vraiment admiratif par sa maîtrise… et par sa gentillesse. :pouce:

:trinq:

Marc

N’allant jamais sciemment sur les lieux de compétition je vois également rarement des ailes CCC, déjà les EnD sont plutôt rares.

Tu as l’art de bien raconter les anecdotes Marc

:prof: La R11 n’est ni CCC ni D, c’est une classe O (open), c’est à dire non homologuée. :wink:

Et justement le déco ou Marc a croisé Guigui est un déco classique, que des grands pilotes comme Guigui, Luc, Honorin, Antoine, Guy et d’autres pilotes de grande classe que j’oublie sont capables de transformer en un tremplin pour des vols de 200-300 km a rendre jalou un vautour. Et quand on croisé de tels pilotes sur un déco c’est que soit on est dans leur jardin soit il y a de grandes chances pour qu’un gros vol soit fait… Surtout s’il y en a plusieurs au même endroit :wink:

Mon Axis Vega en taille xs n’a aucune homologation, c’est donc une classe O ?

Il y a en général pas mal de pilotes qui viennent décoller de là lorsque les conditions sont bonnes et elles étaient excellentes ce jour-là.
J’ai été vraiment surpris d’être seul au décollage avec Guillaume.

Pour lui pas de souci : il ne venait pas là par hasard.
Il avait certainement pris la météo et espérait partir loin (Sainte-Victoire - Grenoble, cela ne se fait pas en claquant des doigts et il faut les bonnes conditions pour réaliser ce vol, très rarement fait).
Je n’avais aucune ambition particulière et j’étais prêt à faire un simple “plouf” (j’en ai fait pas mal en partant de là !).
Mais je connais bien le site et je pensais qu’au vu des conditions, cela devait tenir sans problème en soaring au-dessus des falaises de cette magnifique montagne…

:trinq:

Marc