Etude comparative sur les accidents des sports de montagne

Intéressant de comparer l’accidentologie du parapente (ou du vol libre) avec les autres sports de montagne…

Bonne lecture : http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf

Passionnant ! Merci Man’s ! karma+

Très intéressant Man’s.

Mais peu de solutions apportées au final.

Merci, intéressant document, le parapente semble moins dangereux avec cette lecture… :slight_smile:
Par contre, le VTT et le Base Jump, voir le ski alpin :frowning:

Oui , “semble” mais il n’y à dans le rapport (il me semble) aucune corrélations d’établie entre le nombres total de pratiquant et le nombre d’accident …
Il semble en effet au vu des chiffres infiniment plus dangereux de pratiquer la randonnée pédestre en montagne que le parapente
mais si on établissait un rapport entre nombre de pratiquant et accidentologie,je ne sais pas si on aurait la même impression …

C est clair…
Et si on rajoutais le nombre de mort dans son lit par an, on irait plus dormir c est bien trop dangereux !

D ailleurs le risque en rando vol du coup c est le cumul des 2 ou on prend que celui qui nous intéresse ?
J imagine le gars qui fait que de la rando et qui du coup prend un parapente sur le dos pour prendre moins de risques ! :stuck_out_tongue:

:sors:

Norbert

Effectivement Nairolf, comparé au nombre de pratiquants ça change la donne.

J’avais lu une autre étude sur l’accidentologie tous sports confondus avec prise en compte du nombre de pratiquants et là on était en tête de liste avec le motocross et le cyclisme. Le base-jump était pas pris en compte car trop confidentiel.

J avais vu un classement ou on était dans le haut mais pas dans les tout premiers, et ou LS plongee était numero1… Bref…

Norbert

Beaucoup de données contradictoires, mais que fait la police ! :slight_smile:

Je ne vois rien de contradictoire dans ce document qui est certe lourd à la lecture, très “universitaire” quoi.
Au delà des chiffres qui comptabilisent les accident, incidents, mise en oeuvres de secours, etc. sans suffisamment les mettre en relation avec le nombre et/ou le volume de pratiquants/pratique (tout simplement parce-que des chiffres fiable à ce propos ne sont pas dispo.)

Par contre le chapitre 4 “mecanisme…” est hautement intéressant et très pertinent même si le parapente n’y sers pas forcément pour exemple, à contrario du ski…

Si on accepte de le lire sans à priori, on s’y retrouvera aussi en tant que parapentiste et dès l’introduction de ce chapitre et à fortiori plus loin dans la lecture on trouve des pistes de comprehension à l’accidentologie en montagne, mais aussi… en parapente.

Après si on ne veut pas y croire à ce travail de recherche et d’analyse… autant ne pas le lire et continuer de penser que tout n’est que faute à “pas de chance” ou encore, que sans frissons “extrêmes” la vie ne serait qu’une prison.

Bonne soirée,

Bonjour Wowo,

Heureusement qu’il y a d’autres choix entre ces deux extrêmes :slight_smile:
Bon vol si possible.

Merci Man’s pour cette lecture un soir de pluie…

Il y a quand même plusieurs pistes intéressantes, comme les stats issues de la ffcam, qui détermine un nombre de pratiquant/jour, mais uniquement lors des sorties encadrées, obligation de déclaration je suppose.

Si on ramenait ça au parapente, il faudrait connaitre le nombre de vols/an de la personne accidentée (page 19). On y voit que l’accidentologie de la rando est faible, comme la spéléo, le parapente 5 fois plus, l’alpinisme 10 fois plus, etc…

Ce qui ressort quand même globalement, c’est l’âge, le niveau, et le sexe des pratiquants !
Vaut mieux être jeune et débutant quoi :clown:
Et j’ai l’impression que l’on retrouve le même profil chez les motards : hommes, confirmés, 40-50 ans, vous êtes en danger !

Rassurez-vous j’en fais partie dans 6 mois…
A+

merde moi aussi !
en plus je cumul, moto, alpi et parapente :?

je prendrais quand même le risque de continuer :mrgreen:

Page 29 “mecanismzs et …”

[quote=http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf]Comme dans la partie précédente, les propos de secouristes et experts en nivologie permettent de «planter le décor », tordant le cou à certaines idées reçues.
« Une trop grande confiance en soi, l’automatisme de certains gestes, sont souvent à l’origine d’un manque de concentration qui peut être fatal ». Un sauveteur de la CRS des Alpes
«On sait que ça peut être critique. Mais on va quand même voir un peu plus loin. Voir si on peut pousser le bouchon un peu plus. Et là ça part, avec des gens qui ne sont pas forcément inexpérimentés ».Frédéric Jarry, ANENA

Existerait-il ainsi des «accidents bêtes » en montagne, en grande partie évitables? Il serait péremptoire de l’affirmer. Néanmoins, une tendance émerge des multiples sources d’informations mobilisées : l’attitude fataliste, longtemps adoptée pour expliquer l’occurrence régulière d’accidents, cède du terrain à des analyses soulevant indirectement des voies de progrès, en permettant de mieux cerner les différents types d’inadéquation (terme préféré à celui d’erreur) à l’origine de sinistres toujours trop nombreux.
[/quote]
Et aussi page 35 en bas du cadre grisé :

[quote=http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf]Dans les faits, il ne fait guère de doute que les facteurs contributifs se combinent (erreur d’itinéraire, aspects matériels, fatigue, changement météorologique, baisse de la luminosité, etc.) pour aboutir à une situation critique, dans laquelle une dernière inadéquation peut se révéler dramatique.
[/quote]
Et enfin page 38 :

[quote=http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf]Cet extrait de la partie gauche de l’arborescence permet de pointer certains mécanismes cognitifs (autres que l’inaptitude) poussant à sous-estimer le danger : poids des habitudes, effet paradoxal de l’expérience, réévaluation trop rare de la situation, etc. Il existe aussi des processus de divers ordres menant à une confrontation au danger en connaissance de cause. Ce type de modélisation reste fortement dépendant des sources utilisées ; de fait, il convient de se garder de toute généralisation abusive. Néanmoins, la multiplication des « entrées » (témoignages, retours d’expérience) est à même de gommer leur subjectivité et leurs particularités, pour tendre vers une meilleure connaissance des processus menant à l’accident. Ces derniers sont constitués de facteurs pluriels, en interaction, générateurs d’une certaine complexité : ainsi, la capacité à évaluer correctement les risques, quelle que soit la méthode mise en œuvre, est loin d’être la seule en jeu.
[/quote]
Moi j’en retiens que l’on ne devrait jamais considérer un accident ou même seulement une situation potentiellement accidentogène comme un effet de la fatalité mais bien comme une combinaison de choix volontaires de situations et d’actions jusqu’à se retrouver dans une situation qui échappe définitivement à notre capacité de la gérer.

Bonne nuit,

(edit modo pour remettre en forme le texte cité+placer balises quote+lien…wowo si tu pouvais citer proprement la prochaine fois stp :wink: )

Ce ne sont pas le choix de nos activités qui nous mettent en danger mais bien nos choix comment les pratiquer !

Ouf, je suis sortie de la zone dangereuse :slight_smile:

Je fais aussi de la moto et de la plonger sous marine, deux autres sports à risque, touchons du bois :slight_smile:

Parfois ce n’est pas évident, le manque de connaissance d’un site pourtant testé… Fatalité :slight_smile: :canape:

Mais on est d’accord wowo, c’était juste une caricature ! :wink:
C’est quand même fou cette sur-représentation masculine,
Et je me demande bien ce qui s’passe dans nos p’tites têtes…

Bonne journée !

A:« Une trop grande confiance en soi, l’automatisme de certains gestes, sont souvent à l’origine d’un manque de concentration qui peut être fatal ». Un sauveteur de la CRS des Alpes
B:«On sait que ça peut être critique. Mais on va quand même voir un peu plus loin. Voir si on peut pousser le bouchon un peu plus. Et là ça part, avec des gens qui ne sont pas forcément inexpérimentés ».Frédéric Jarry, ANENA

Pour les pilotes expérimentés ces deux cas reviennent souvent.
Je pense notamment au secours en acro à lubin (A), et à l’accident en compétition dans les pyrénées (B), tous les deux ayant été décrit sur ce forum (je n’ai pas retenu les pseudos)

c’est pas dans la tête… :clown:

Cette étude pour les constats ressemble assez à toutes celles que j’avais lues.
Il faut commencer à se méfier quand on se croit en sécurité, et les discours disant “faites ça vous serez en sécurité” sont contre-productifs.