Eviter les accidents

Je me suis rendu compte qu’il y avait quand même beaucoup d’accidents autour de moi.
Je réfléchis souvent aux possibilités de les éviter.
J’ai certaines règles que je m’efforce d’apliquer.
Vous en avez peut-être aussi.
Il serait interessant pour tout le monde que chacun puisse appoter son idée.

Avant le décollage :

Il es déconseillé de décoller quand :
La biroute fait des changements de plus de 180°.
La direction du vent diverge de plus de 45° par rapport à l’orientation du décollage.
Le vent est annoncé à plus de 20km/h.
Quand on ne voit plus ou pas l’atterissage.
Quand on voit la pluie.
Quand plus personne n’est en l’air.
Je vois plusieurs voiles avoir des incidents de vol.

Une fois en vol.
Il faut redoubler de vigilence quand :
La meteo annonce des sur-développements, même localisés.
Des risques de pluie , même localisés.
L’approche d’un front.

J’essaye d’atterire au plus vite quand:
Le lac moutonne.
Je vois la pluie.
J’enttends l’orage
Je vois les sapins plier de plus de 15°.
Je vois pluesieurs voiles avoir des incidents de vol

Je serai heureux de recueillir vos propres conseils.
Je les rajouterai au POST

Une compilation de recettes ne fait jamais un bon chef de cuisine ! :lol:

L’expérience qui fera de toi un vieux pilote ne se résume pas à quelques règles.

Hum…je rajouterai :

  • Eviter de voler bourré
  • Respecter le priorité au traineau du père Noel ( des rennes dans les suspentes, c’est pas cool ! )
  • Ne pas voler les vendredi 13 ( surtout si ça tombe un jour de l’an )
  • Grenouille au balcon, pas bon pour le torchon.
  • 12 + 5 = 17 ( ça n’a rien à voir mais c’est important de le répèter )
  • Vérifier que les voitures circulent dans les deux sens sur l’autoroute dans la vallée ( si elles vont que dans un seul sens, la brise de vallée est forte )

:taupe:

[quote=""]
J’ai une distance minimale horizontale de 30 m et verticale de 50 m par rapport au relief par conditions thermiques ou turbulentes à laquelle j’essaye de me tenir (pas facile à respecter en petites conditions).
J’arrête les wings-over et les exercices de manoeuvres de descente rapide à 150 m du sol, sauf petites oreilles (30m/sol).

Encore faut-il survivre jusqu’à acquérir l’expérience nécessaire. Je crois qu’un pilote débutant sans repères a tout intérêt à utiliser des recettes. D’ailleurs je préfère le terme “procédure” plutôt que “recette”. En ayant une série de procédures et en les appliquant à la lettre je pense qu’on peut éviter pas mal d’accidents. Si on se base uniquement sur le feeling on a souvent des marges de sécurité variables (voir inexistantes) selon l’humeur du moment.

[quote=“PiRK,post:4,topic:33091”]

karma+

Pour résumer, il est déconseillé de décoller (ou il faut se méfier) quand quelque chose cloche… Sauf pour le vent, en plaine on en a besoin :mrgreen:

Si j’ avais écouté tout ça, je ne saurais pas la moitié de ce que sais aujourd’hui

Tu arrives à rattraper une fermeture, départ en négatif, attaque oblique, décro, sortie de décro en 150 m ?

Ça me semble être une bonne moyenne non ?
Sur un tx de chute moyen de 7 m/s , ça laisse 25 secondes, une éternité pour sortir de son incident ou tirer le secours.

Non, je ne crois pas. Déjà, ça peut vite passer à 15 voire 20m/s selon le type de vrac (instabilité spirale par exemple), et là, à 150m sol, il ne te reste plus qu’entre 7 et 10 secondes pour sortir de ton vrac avant d’impacter la planète. Et tu dois décider d’entrée de jeu si tu penses dévraquer “à la main” ou si tu dois tirer le secours, mais le temps que tu prennes cette décision, il te faudra bien une ou deux secondes minimum (et encore), donc au pire, il reste 5 secondes pour que ton secours s’ouvre et te freine avant l’impact, ce qui est hyper serré. Sans parler du cas où tu n’arrives pas à sortir de l’incident de vol, où là c’est le cratère qui fait mal assuré (j’en connais plusieurs sur le forum qui pourraient t’en parler).

Conclusion : gros wings-overs, ou autre manoeuvre d’acro qui peut dégénérer => avec du gaz, au moins 400m à 500m sol en ce qui me concerne (sauf 3-6 pour descendre quand c’est nécessaire, mais aussi avec du gaz si c’est pour s’y entraîner).

Pour moi au moins 300m pour les conneries … 400 pour celles que je maitrise pas bien.

A l’arrivée sur site, si je ne comprends pas les conditions, je ne sors pas la voile du sac tant que j’ai pas compris. Ca m’est arrivé récemment, même avec un moniteur BE. On n’a toujours pas compris pourquoi la brise était orientée comme elle l’était. On n’a pas volé.

En préparation au déco, si j’ai la moindre impression d’avoir un doute, j’arrête tout, je recommence à zéro, je ne décolle pas tant que j’ai pas compris ce qui m’a mis le doute.

On est d’accord sur les marges pour l’acro… (par contre je ne suis pas sur de bien voir pourquoi tu te taperais un départ en négatif sur une fermeture en wing, à moins de surpiloter… impliquant donc que tes marges devront être encore plus grandes !)

Pour ce qui est de faire une liste : franchement je ne suis pas d’accord avec une bonne partie des items de Limonade67… Tout dépend des sites sur lesquels on vole. Je préfère largement discuter avec les autres pilotes au décollage plutôt que mesurer l’angle des sapins et des biroutes …

Moi , je vais chercher un mec comme Frigorifix, je me mets à côté sans rien dire, j’écoute les commentaires que lui font les autres ,je regarde avec quelle voile il vole, je regarde son déco.
Et je me dis ; si Frigorifix se pose des questions c’est que c’est délicat aujourd’hui.

Comme je suis nul pour analyser , j’aime bien poser des questions sur les vices météo locaux aux locaux en essayant de qualibrer les réponses suivant leur niveau de pilotage et de connaissance du lieu.

Ce qui peut être sans souci pour un gros costaud peut être un problème pour moi.

Si, si, c’est bien ce qui est arrivé…

…Voilà ! :mrgreen:

Tu sais, je fais comme toi dès que je suis sur un site que je ne connais pas. Après il faut savoir écouter les locaux et aussi savoir faire sa propre analyse car selon les locaux (enfin, surtout selon les sites) tu peux avoir des analyses plus ou moins fumantes ! Sur les sites de ma région que je commence à connaitre par cœur, ça m’arrive encore de ne pas y aller alors qu’il y a du monde qui se presse au portillon… D’autant plus si c’est un biplace. Par contre, ce que je trouve un peu compliqué à gérer, c’est les fois où on prend sciemment la décision de se mettre en l’air dans des conditions tout juste “passables” et que du coup d’autres pilotes plus ou moins débutants décident de suivre… Je dois dire que j’ai du mal à aller leur dire de ne pas y aller alors que j’y vais; on me ferait ce coup là, j’aurai tendance à me dire “ouais, ouais, blablabla… je vais aller voir de mes propres suspentes” mais en même temps si un gars décide de suivre et se la colle, je m’en voudrais de ne pas lui avoir dit que les conditions étaient foireuses.

:mrgreen: :mrgreen: j’me disais bien…

Ben tu sais, un gars qui pilote parfaitement, il te fera des wings jusqu’à 20m sol et il posera en 360 … et même celui-là, il finira par se mettre une boite.
Ce que je voulais dire, c’est que 150 m, c’ est peu en cas de vrac. En tout cas, comme le disais Man’s, trop peu pour se laisser le temps de jeter sereinement son secours.
Et comme dit ton maître Christophe, c’ est toujours quand tu n’ as plus assez de gaz que les merdes s’ enchaînent …

On est bien d’accord :wink:

:+1: enfin +1000 :trinq:
après je complète aussi les récits des locaux par quelques années de vols avec 3 copains, toujours tout seuls sur des sites que nous ne connaissions pas :shock:

En revanche, je reste toujours très friand des particularismes locaux que seuls des locaux peuvent raconter et qu’aucune analyse ne pourra faire sortir (ex. la brise de mer à moustier, tu peux pas l’inventer…)
après faut juste tenter de relativiser les “valeurs” véhiculées par le gars à qui tu t’adresse pour ne retenir que les fait (tel risque par telle conjonction à tel endroit) . à gourdon par ex. j’ai croisé un gus qui juge que si y a pas de “pro” (l’équipe ozone) qui vole c’est que c’est malsain. S’ils volent c’est trop fort. c’est bon, juste au moment où ils se posent.

… ou le Farou à l’atterro de la Belette. :wink:

C’es quoi le farou ?