je veux acheter un voiture, on me vend une charrette!
je suis etonné et demande pourquoi. Les tests ne sont pas adaptés à la voiture alors pour le moment nous demandons aux constructeurs de refabriquer des charettes. :bang:
[quote]Cette aile s’adresse aux pilotes expérimentés (EN C) recherchant une voile très ludique sans compromis sur la performance.
Son faible encombrement/poids en fera une aile à tout faire, cross, rando…
Pas d’homologation prévue sur ce modèle, la dérive sur la norme EN actuelle nous pousse à ne pas faire certifier nos modèles non utilisés en école.
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LC n’a jamais eu comme politique de faire homologuer ses voiles de toute façon.
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Hello Patrick,
Pas 100% vrai, les Spiruline 2012 L et XL ont été homologuées.
La démarche aujourd’hui est de n’homologuer que les ailes utilisables en école ou par les Pros (Biplace).
Avec nos nouveaux produits nous sommes confrontés à plusieurs soucis au niveau des manœuvres EN:
les manœuvres de grandes fermetures asymétriques sont extrêmement difficile à produire et à répéter à l’identique. L’énorme pression interne combinée à la nouvelle répartition des pinces font que la voile est très difficile à fermer instantanément. on accélère donc énormément le coté sur le quel on tire, ce qui engendre une “sur” augmentation de la pression interne qui elle même engendre une fermeture avec beaucoup d’angle (l’EN nous donne une valeur de 45°- dans notre cas on arrive plus à 60°).
le cône court amplifie la dynamique de la manœuvre du dessus.
En gros la nouvelle norme ne change pas vraiment de ce qui se faisait avant: les manœuvres ne sont toujours réalisés que par de humains et sont toujours des manœuvres provoquées ne reflétant pas forcement la réalité d’un comportement dans une masse d’air pourrie.
Bons vols
[quote=“flying_tom,post:10,topic:52629”]
De même les frontales mahousses qu’on fait en SIV, c’est de la gnognote en comparaison des frontales énormes qu’on peut encaisser en bordure d’un thermique puissant, en ramassant la voile sur les genoux avec à venir un shoot pas piqué des hannetons. Quant aux fermetures asymétriques de SIV, c’est bien gentillet si on les compare à ce qu’on peut encaisser dans une masse d’air moisie, avec cascade d’incidents à gérer sans paniquer, parfois assez près du relief pour provoquer une tétanisation des fessiers.
Nous avons tous encaissé des sketchs de ce genre dans des masses d’air vérolées, en compète ou en cross, parfois même sur site, du moins parmi ceux d’entre nous qui avons des centaines (a fortiori des milliers) d’heures de vol.
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La norme EN est obsolète et contraignante, elle a évolué depuis la norme DHV, elle doit encore évoluer et elle évoluera. Vous connaissez des choses ui évoluent vite en Europe ?
Ah bon ?
Vous volez vraiment dans un monde qui me dépasse.
Personnellement, en tant que “pilote-conservateur-qui-ne-fera-jamais-des-exploits-qui-prend-des-marges-énormes-et-qui-choisit-ses-conditions”, mes vracs les plus immondes je les ai faits en SIV, de même que mes fermetures les plus amples et violentes ! (malgré des heures se comptant hélas par milliers)
Faut arrêter de diffuser l’idée que si on vole régulièrement on va forcément à l’abattoir dans des masses d’air pourries. L’engagement, c’est le pilote qui le fixe, pas l’activité.
Tout le monde ne vole pas (et ne veut pas forcément voler) comme les warriors de Planfouille !
Faudra que je m’arrête plus longtemps au bar en 2015 pour profiter de l’expérience de ceux qui volent dans des vraies conditions…
Pour moi, subir un gros vrac, ça doit être une remise en cause totale de la pratique et non pas se dire que c’est de la faute à pas de chance, je suis passé au mauvais moment dans une masse d’air moisie qui vient de je ne sais où…
En 27 ans de pratique et plus de 1000 vols, j’ai en tout et pour tout subi 2 gros vracs (sans bobo heureusement) dans ma vie de pilote, en dehors de ceux provoqués lors d’un stage SIV.
Dans les 2 cas j’en étais complètement responsable et la malchance n’y était pour rien :
1° cas : j’ai insisté lors d’un vol sur site alors que les conditions étaient vraiment malsaines et j’étais en plus sous une voile que je venais d’acheter (4 vols seulement) que je ne connaissais pas et qui était nettement plus sensible que ma précédente ; j’avais commencé à quitter le relief pour aller me poser, vu les conditions, mais comme un autre pilote continuait à voler près du relief, j’y suis retourné
2° cas : lors d’un stage cross, je n’ai pas obéi aux consignes données par le moniteur (je n’avais pas assez de hauteur pour passer une crête en sécurité) et je me suis pris une énorme frontale qui s’est bien terminée (mais je n’avais pas de secours à l’époque, alors…).
Dans les 2 cas ma responsabilité était totalement engagée et il n’y avait aucune “fatalité” dans ce qui m’est arrivé.
Depuis je prends des marges plus grandes qu’avant !
karma+ fb73 et Marc, totalement d’accord avec vous. Dommage qu’ils y en aura toujours au feront confiance a leur chance et accuseront la malchance le cas ou… :vrac:
Je ne sais pas si c’est le bon fil. Mais une mise à jour du site de chez paratest permet maintenant de voir quelles sont les voiles qui sont en cours du processus d’homologation, intéressant pour tout les passionnés de nouveaux matos…Par exemple, skin 2 et sigma 10…in process !
Nos précédentes interventions tournaient autour de l’obsolescence de la norme EN tout en admettant que si une norme doit être définie elle doit l’être de façon à coller au moins mal à la réalité.
Personnellement je m’assois dessus.
A mon sens, ce qui compte c’est le niveau d’accessibilité d’une voile, défini d’abord par le constructeur, qui doit être précisé par des essais in situ effectués par des pilotes n’étant pas liés au constructeur.
Le téléphone arabe fait le reste.
J’avais fait mon 1er SIV avec la Joy, petite voile “sortie d’école” tout à fait sympathique, ludique et précise. Passant un an plus tard sous l’Artik, cotée C, j’avais éprouvé le besoin de refaire du SIV et bien m’en avait pris : encaissant un gros vrac un mois plus tard, je n’avais pas été prise au dépourvu et cela s’était très bien passé.
Mon moral faiblard en 2012, suite à des accidents, me poussa à refaire du SIV pour me remettre d’équerre et cela se termina mal, moral au dernier sous-sol.
J’ai repris du poil de la bête et retrouvé une bonne sérénité en l’air, en encaissant trois vracs avec la Diamir (deux en stage “cross” et l’autre sur une tentative au Mont Blanc) gérés au petit poil en 15 (148hde vol) et aucun en 16 (130h de vol).
Je ne vole pas “frénétiquement” et quand les conditions me semblent moisies je préfère la lecture ou la promenade. En stage cross, l’itinéraire est défini par l’instructeur et on peut passer dans des coins encore inconnus, trouver ici ou là des conditions malsaines, il faut être préparé à gérer un vrac éventuel tout en restant concentré. Même si le parcours proposé est rarement réalisé, on en retire toujours du positif.
Je me fiche bien de la classe d’homologation d’une voile.
La plupart des voiles modernes ont des A presque partout aux tests, un B ici ou là et elles sortent en C à partir du moment où il y a eu un test noté C, le plus souvent sur la fermeture à 75% accélérée à fond.
Il est rare de pousser le barreau à fond en conditions turbulentes susceptibles de produire une fermeture massive. A l’aune de cette réflexion, la plupart des voiles C pourraient être notées B… mais celles que je connais n’ont rien d’une B standard dans leurs comportements en vol ni surtout quand on les prend sur la gueule.
J’ai l’habitude de voler sous des voiles de classe C et je sais gérer celles avec lesquelles je vole. J’ai rencontré des soucis avec l’Awak 18 en 2012 quand mon moral était exangue et je l’ai revendue.
Ma voile montagne U-Turn n’était pas homologuée quand je l’ai achetée en 14 et je m’en foutais, je m’en fous toujours. Tous les copains qui ont volé avec l’ont trouvée saine et très sympa, un seul ne l’a pas aimée et tous l’ont évaluée en C. C’est une voile montagne, extrapolée de celle qui a été définie par U-Turn pour les compètes de marche & vol. Quand on vole le matin, l’aérologie est relativement calme et en haute montagne on évite d’aller voler quand l’aérologie est annoncée forte.
Faire un vrac avec une voile montagne me semble assez improbable et le manuel du constructeur suffit.
Nez de requin ou pas, je m’en fiche : ma prochaine voile, quand la Diamir sera rincée, sera la Diamir 2. J’ai hâte de l’essayer dans les thermiques du printemps.