Exercices pour débutant - prendre en main

Bonjour !

Bon j’en suis à 8 vols en conditions calmes, dont 4 en école puis 4 solo.

Ce noel je vais à Annecy et j’aurais 2 semaines à pouvoir ploufer comme un bargeot ! (La Clusaz, Grand Bornand…)

Ploufer, c’est bien, mais j’aimerai en profiter pour faire des exercices afin de progresser, sans me mettre en danger.

J’ai des idées qui me viennent en tête :

  • comment optimiser ses virages ( virage à plat, virages plus engagés… comment éviter la ressource après un virage trop engagé?)
  • exercices de tangage et roulis => safe à réaliser seul ou il vaut mieux que j’attende ma prochaine scéance en école ?
  • optimiser ma précision d’atterrissage en visant un point à chaque atterro.

Bref je suis preneur de conseils pour les virages, d’idée d’exercices, de videos tuto, etc etc…
Merci :slight_smile: !

@ plouf sur les pistes!

A 8 vols moi j’aurais dit déjà essayer de ne se mettre en l’air que par des conditions adaptées à son niveau, se fixer un plan de vol et le respecter, et essayer effectivement d’être précis dans son approche et son atterro, avant de se concentrer sur l’optimisation des virages à plat etc

Mais bon j’ai pas beaucoup plus de vols que toi alors attendons les réponses des pros… :prof:

Bons vols.

Idem que thibaut

Deco propre bonne prevol verif secu, et plan aterro correct mais surtour gonflage er encore gonflage et gonflage…

Bonjour,

Commence par des vols simples, virages avec recherche d’une belle sortie en ligne droite, des petits S et une belle approche, vol le plus souvent possible pour acquérir les automatismes nécessaires, bonne pré-vole, toujours la même et du gonflage pour maîtriser l’aile avec différents vents, mais pas trop fort au début.

Bon vol,
Jean-Nono

Bien sur… en vent trop fort je ferai du gonflage et resterai au sol.

Tout à fait d’accord pour ce qui à été dit, soigner déco et aterro, mais entre les deux, y’aura 900m de gaz à exploiter pour d’autres choses.

Pour ses fameux virages à plat, un tuto ? (pour m’éviter de tâtonner trop longtemps :D)

Mici !

Pour les virages à plat, tu dois utiliser le transfert de poids (ta masse en Fr) pour tourner sans toucher au frein, croises les jambes l’une au dessus de l’autre et penche du côté où tu veux tourner, très facile à faire.

Le faire dans l’autre sens, gauche puis droite (ou l’inverse) pour t’entraîner.

Bon vol,
Jean-Nono

virage a plat , tu compense coté extérieur à la sellette si la voile à tendance a rentrer trop en virage ou avec frein ext. tu pourrais sur tes 900 de gaz en profiter pour faire les oreilles, utiliser un accélérateur grâce à un vol radio guidé avec un moniteur. ca te laisse le temps de le faire plusieurs fois . aller chercher sa poignée de secours plusiers fois en vols pour que ca devienne automatique.

bons vols

Oula, c’est tellement old school ça!
So '98! :smiley:

Archaleon, si tu voles avec des pilotes expérimentés (pour de vrai), demande-leur de te faire faire du tangage, sans aller chercher de gros angles mais en essayant d’avoir le bon timing. Une fois que c’est au point, essaie des virages dynamiques.

Virer à plat ça s’apprend dans le thermique… aucun intérêt en air calme.

Merci pour les conseils ! J’espère me faire accompagner autant que possible par des pilotes plus confirmés. :wink:

Sinon, vous connaissez des vidéos pas mal ? à part celles de Parawing que j’ai déjà.

Sinon bon réflexe à prendre pour les atterrissages, en plus ce te poser précisément, c’est dans ta phase d’approche du terrain et ta phase de perte d’altitude, observer les autres pilotes qui vont peut-être venir se poser en même temps que toi (attention, des fois les ailes qui sont bien au dessus de toi peuvent faire des 3-6 ou des wings et se retrouver à ton niveau au moment de poser).
Une fois que tu as repéré tout le monde, tu dois t’étager avec les autres, pour faire en sorte que justement chacun puisse poser tour à tour et pas tout le monde en même temps. Donc pour ça, le mieux c’est de descendre plus vite que les autres qui sont à la même altitude que toi et de faire les oreilles dans ta phase de perte d’altitude.
Si au cours de ta prise de terrain (derniers S et finale ou étape vent arrière, étape de base et finale) il y a un autre pilote qui se retrouve à la même altitude que toi, là c’est trop tard pour faire les oreilles, dans ce cas là il faut virtuellement diviser le terrain en deux et choisir un coté et laisser l’autre coté bien libre, pour que l’autre pilote comprenne que tu lui laisse ce second coté. Comme ça chacun se pose en même temps sur son bout de terrain sans gêner l’autre.

Voilà…

Bons vols.

Heuu… Sinon pour le virage à plat, tu remarqueras bien que les deux explications que tu as eu ne sont pas les mêmes… :grat:

:+1: avec Laurent. :smiley: Quand tu travailles les appuis sellettes si tu es bien gainé et que tu passes d’une fesses a l’autre tu vois que tu es efficace.
On voit trop de gens ne rien faire avec le haut du corp (alors que c’est le plus important) et juste passer la jambe au dessus de l’autre sans plus.
Non seulement c’est inefficace mais en plus c’est fatigant (perte d’énergie quand tu enchaînes les virages).
Un truc c’est de t’assoir sur une table par exemple en face d’un mirroir et de simuler un appuis sellette. sur la surface dur de la table tu sens bien ton transfert de poids sur une fesse et avec le miroir tu vois bien si t’es tordu ou bien gainé.

Plutot d’accord aussi… surtout que dans certains thermiques c’est pas forcement genant de prendre un peu de roulis par contre plus important de rester dans la bulle si elle est etroite et qu’elle monte fort. J’en vois pas mal essayer d’enrouler sans incliner et en se faisant ballotté et éjecté. Ils osent a la fin plus incliner alors que c’est la solution.
A l’inverse dans les petits thermiques faible en puissance mais large il faut savoir virer sans trop dégrader. Mais ca s’apprend en thermique avec la pente ou les autres pilotes en reference

Comme dit plus haut essaye deja de faire de belles approches et de refaire ce qu’on t’as appris avec le moniteur et que tu maitrises un minimum (ex oreilles, oreilles accelerée, virages sortie sur l’axe dans un sens puis dans l’autre (faire un 8 dans le ciel par ex axé), pourquoi pas un peu de tangage, du roulis (juste a la sellette dans un sens puis dans l’autre ) pas forcement aller aux grandes amplitudes dans les 2 cas c’est le timing qui est important de travailler.

Norbert

Attention vous tous et à Archaléon en 1er !

On parle d’une expérience de pilote qui se résume à 8 vols.

Préconiser des exercices solitaires (s’il le comprend aisuffisamment de roulis et/ou de tangage n’est pas anodin.

Et que dire des oreilles… à nos débuts en parapente, dans le groupe de copains apprentis que nous étions, l’un s’était mis en tête d’apprendre à un autre… les oreilles.
Ce fut un grand moment devant le Brunas quand le copain-élève à l’ordre du copain-moniteur tira pour rentrer les oreilles sur les suspentes… mais pas les bonnes !
Cascade d’incidents sur plus de 200 m alors que tout le monde hurle “BRAS HAUTS, BRAS HAUTS” et une voile qui se remet à prendre forme juste à temps pour amortir suffisament l’arrivée dans les arbustes travers-pente pour qu’au-delà de quelques trous dans la voile, il ne reste qu’un grand respect de la violence des réactions que peut avoir une aile école aux mains d’un débutant (~30 vols dont 3 en école) si on pense avoir compris et que cela n’est pas le cas.

Enfin pour bien commencer la journée, moi je prétends que le virage à plat en parapente cela n’existe pas. Ce n’est qu’une expression. Le croire possible expose à des risques importants si on s’y essaye sans un minimum de connaissance de sa voile et de… Méca-vol.
Un virage en parapente est fait nécessairement d’un mouvement sur les trois axes (tangage, roulis, lacet) et l’inclinaison est toujours proportionnelle au rayons du virage et à la vitesse sur trajectoire donc de fait, jamais nulle. On peut limiter l’inclinaison qu’en elargissant le rayon ou en réduisant la vitesse. Réduire la vitesse est dangereux si on ne connait pas suffisamment son aile et probablement encore moins sa Mėca-vol. Ce qui me parait normal et logique à 8 vols dont 4 seulement en ecole.

Bonne journée,

Déjà diffusée ici, mais c’est tellement bon…

http://www.youtube.com/watch?v=3rB4lqzHDfc

Apprends à faire ça, Archaléon! :wink:

le recentrage n’as pas l’air efficace :evil:
:stuck_out_tongue:

+1 oublie le virage à plat …
quand tu aura une 100e de vols, on te parlera du cadencement
mais d’ici là, tu dois absolument maitriser (juste une répétition de ce qui a été dit plus haut) :

  • le déco
  • le plan de vols vers l’atterro
  • la précision de l’atterro

si tu as du dénivelé et du temps, tu peux jouer gentiment au roulis/tangage … surtout interdiction de prendre de l’angle, juste voir comment ça marche, s’habituer aux rythmes

Le “fameux” en effet virage à plat. On devrait dire le “fumeux” virage à plat…
C’est un abus de langage qui fascinera et abusera longtemps les débutants.

Un virage comporte obligatoirement un taux de roulis. On ne prend pas une trajectoire incurvée sans que l’aile s’incline.
On peut forcer un virage véritablement à plat en planeur car on commande les 3 axes ; c’est un virage dérapé (le flux d’air n’est plus aligné avec la corde du profil) qui s’obtient au prix d’un taux de chute plus important.
On peut initier des départs en vrille à plat dans le thermique en parapente. J’avais un copain qui faisait souvent ça avec une ProDesign Relax… Malgré la majoration temporaire du taux de chute, ça peut s’avérer terriblement efficace dans certains thermiques pour recentrer sur 1/4 ou 1/2 tour (en plus ça fait peur à ceux qui sont à côté !) ; mais c’est évidemment totalement folklorique, surtout si ça part en sucette…
On peut aussi enrouler en hélico (qui n’est pas véritablement un virage puisque la trajectoire n’a pas de composante horizontale) mais on voit bien que le taux de chute est fortement majoré.

Bref, il n’y a pas de virage “à plat”, il n’y a que des manières de minimiser l’inclinaison de l’aile en roulis dans un virage afin de garder la performance maximum possible.

pour un vrai débutant qui va avoir du gaz sous les pieds,
en exercices très important a faire:
savoir analyser les conditions de vol
savoir renoncer au vol
positionnement et préparation de l’aile “très important pour commencer un vol”
savoir détecter et prendre le meilleur moment pour lever l’aile
savoir maitriser son aile au sol au déco pour attendre le moment opportun du cycle pour décoller
savoir se mettre confortablement dans la sellette sans lâcher les commandes tout en se concentrant sur sa trajectoire
savoir identifier a tout moment son cône d’autonomie et y rester,
savoir se positionner vis a vis du relief, des autres pilotes, et de tout autre obstacle
savoir anticiper les les situations accidentogènes et donc les éviter
savoir avoir des actions de pilotage clairement interprétable par les autres pilotes
savoir garder l’aile au dessus de la tête “éviter le marsouinage et les roulis intempestifs”
savoir anticiper la phase de perte d’altitude en vue d’attérir, en fonction des aile a ton niveau et des vitesses verticales relatives de celles ci par rapport a toi
“en effet a quoi bon chercher a descendre plus vite qu’une aile qui naturellement descend plus vite que toi, elle finira par te rejoindre et murphy passant par là ce sera au moment le moins opportun, alors que si au contraire tu cherche a perdre le moins d’altitude elle a le temps de se poser tranquillement et toi aussi”
savoir passer assez tôt a l’aplomb de la manche a air de l’attéro afin de te faire une idée de la direction et de la force du vent
savoir perdre de l’altitude tout en restant dans ton cône d’autonomie et sans interférer ou en suivant le circuit de descente des autres pilotes
savoir “dans la mesure du possible” te ménager une longue finale qui te permet d’arriver dans une zone du premier tiers du terrain libre d’obstacle et ou tu ne crée pas d’obstacle.
savoir libérer vite la zone d’atterrissage pour ne pas créer d’obstacles a ceux qui sont en phase d’atterrissage
savoir débriefer son vol pour en tirer les informations les plus utiles

je pense que tu a la un beau programme qui n’aborde pas de manœuvres extrêmes ni de risque accru de cascade d’incident, la plupart de ces éléments ont certainement été vu en stage, mais demandent très certainement d’être pratiqué affin que cela devienne un réflexe, mais tous ses savoirs sont les éléments qui te seront les plus utiles dans ta vie de parapentiste car tu va en avoir besoin pour tous les vols, la moindre des choses est donc de bien s’y entrainer affin de l’intégrer profondément dans sa manière de voler

une fois que tu maitrisera ces bases qui vont te servir a chaque vol, il sera temps pour toi de passer a des choses qui te serviront bien moins souvent “oreilles accélérateur, wing, infinity, 360, …” mais je laisse aux moniteurs le soin de te présenter tout ça.

“8 vols dont 4 en solo…” :bang:

A 2 000 % d’accord avec wowo et piwaille !! :pouce:

le parapente est une activité à maturation lente…” si tu veux en faire longtemps… :twisted:

Travailles tes routines (ce que tu as appris en école) en condition calme (retour de sephb24 sur les “à savoir” => à pratiquer pour que cela devienne un réflexe), et sur terrain connu (si possible…), à mon humble avis, n’essayes pas de “grillé” les étapes ou tes “jokers” (jargon parapentiste) trop vite, au risque de payer cher ton enthousiasme… :vrac:

Même si déjà dit et répéter, au tout début (ce qui est ton cas) rien de mieux que de “bouffer” du gonflage pour optimiser ta maîtrise des 2 axes (tangage/roulis), ressentir les amorces de fermeture, travailler l’anticipation, le replacement sous ton aile, apprendre à faire corps avec elle :wink:

Pour l’instant au vue de ton expérience, je pense qu’il vaut mieux que tu ne comprennes pas ce qui t’arrives si tu te la prends sur le coin du nez => au sol… pour débrief et analyse :wink:

Bonne continuation dans ton apprentissage, bons Vols et reste prudent :trinq:

Ps: Les tutos et vidéos pour continuer à apprendre (mise en pratique j’entends) le parapente à ton niveau, oubli.

des jeux au sol bien sur ( tenir l’aile sans la regarder pour commencer )
tu peux aussi travailler de jolis déco en face et dos voile , il faut aussi profiter de ces vols pour travailler t’a précision dans ton approche et ton attéro ( tu essais de poser sur un secteur que tu t’imposes à l’avance , encore plus cool si sur un grand terrain car tu as de la marge au cas ou :ppte: )
et regarder , oui regarder les autres
souvent négligé mais très formateur
savoir se dire “non” , savoir ne pas se faire mettre la pression sur le deco

Dans l’ordre d’importance:
Météo
Prévol
Atterrissage (avant le décollage, pour des raisons évidentes)
Gonflage
Interruption de décollage
Décollage
Tout le reste

Parmis tout le reste il peut y avoir:

  • essayer les différentes manières de tenir les freins.
  • check secours: peux-tu toucher la poignée en vol, immédiatement, sans regarder?
  • petits mouvements de tangage: juste histoire de ne pas être totalement déstabilisé quand ça bouge.
  • virage à la sellette: faire un tour complet avec les bras hauts, en utilisant juste le poids du corps. A droite et à gauche.
  • virage en négatif: en vol droit stabilisé avec un peu de frein symétrique, virer en relevant une main. Reprendre le vol droit en rabaissant la main. A droite et à gauche.
  • pilotage avec les deux freins dans une seule main: prendre les deux freins dans une main et freiner, tourner, bref manoeuvrer. (Celui-là il risque de bouger, donc plutôt à la fin des deux semaines).

A éviter absolument (parmis ce que tu as cité, parce qu’il y en a plein d’autres):

  • les virages engagés et donc la sortie chandelle;
  • les gros mouvements de tangage.

Merci à tous !

Ca devrait faire de quoi m’entraîner avec mon gaz, en plus des classiques “déco/attero” :slight_smile:
Pour la météo je vais privilégier les journées calmes et essayer d’etre avec qq un de plus expérimenté.

Gonflage quand ca sera trop fort.

A bientot sur les décos autour d’Annecy :slight_smile: