Faire des petites oreilles quand les avants n'ont que deux suspentes

Oreille pour atterrir c’est quand même pas top. De toutes façons tu relâches avant de poser?

Elles peuvent parfois être nécessaire, par exemple pour un terrain en pente descendante (qu’il n’est pas possible de prendre dans un autre axe pour une quelconque raison).
Je les relâche avant de poser, certes, mais les oreilles sur cette voile ne se rouvrent pas instantanément. Alors des grandes oreilles qui se ne rouvrent pas arrivé à 2m sol, c’est pas top.

Oui c’est sur que dans cette optique là ce n’est pas idéal. M’enfin ce sont des cas très particulier. Personnelement je n’ai jamais eu le besoin de poser aux oreilles.
Sinon les rouvrir à 5m au lieu de 2m, puis un coup de frein pour les rouvrir et un peu de pompage pour casser la finesse avant de poser.

attention quand même, atterro aux oreilles + gradient = forte probabilité de gamelle

C’est pas faux.

Pour moi les oreilles doivent être utilisées que si les actions de pilotages n’ont rien donné, en doit pouvoir faire tout avec du pilotage si on reste dans ses marges :prof:

C’est un peu abstrait …

Par exemple je pose régulièrement sur des pentes à fort rendement avec ou sans vent sans utiliser les oreilles, certes je les ai beaucoup utilisé à mes débuts jusqu’à ce que je comprenne que l’on pouvait faire autrement uniquement avec une approche adaptée et une bonne gestuelle.
Je reproduis ces approches lorsque je suis en bi-place ou en mini pour lesquelles les oreilles sont plus problématiques.
Lorsque malgré tout je suis obligé de passer par les oreilles, j’estime que j’ai entamé ma marge.

Je trouve dommage de ne pas utiliser une technique efficace. Les oreilles font parti de la ‘trousse à outil’ d’un pilote, pourquoi ne pas s’en servir quand c’est adapté ?

Mais est-ce vraiment le bon outil pour atterrir ???

C’est vrai que le risque de décrochage plaide plutôt pour éviter de faire les oreilles à l’attérro.
Mais bon, dans certaines situations, on peut se demander que faire d’autre.

on est parfaitement d’accord que ça doit faire parti de la ‘trousse à outil’ des les premiers vols.

si on suppose qu’on reste dans des marges de bon ‘père de famille’ dans quel cas c’est mieux adapté que du pilotage ?
Autrement dit, dans quelle situation fais tu les oreilles ?

Il n’avait pas été dit quelque part (à propos de l’Ikuma je crois) qu’il fallait utiliser les Bs extérieurs pour faire des oreilles plus petites?

J’utilise les oreilles pour deux objectifs, descendre un peu plus vite et stabiliser l’aile en turbulence.

On peut dont citer plusieurs situations où leur utilisation est à mon avis approprié.

Étagement en zone de perte d’altitude
Approche turbulente avec des bulles thermiques
Échapper préventivement à un nuage trop ‘affectueux’

Ce ne sont pas des situations extrêmes et même un père de famille peut les rencontrer. Dans ces cas, l’utilisation des oreilles est une manière confortable de gérer.

Exact :wink:

Depuis que j’ai pris une frontale dans ce cas, je préfère de loin avoir les sensations dans les commandes et piloter.

La règle des 45 degrés par rapport au bord du nuage doit suffire sauf sur-développement mais ce n’est plus la place d’un père/mère de famille, si je me retrouve trop loin du bord, c’est que j’ai mal piloté.
Par contre sous une une rue dans du +1+2 je vais rester dessous et faire oreilles+accélérateur pour parcourir de la distance.

Piloter c’est gérer des incidences, quand je n’ai plus les commandes dans les mains, je n’ai plus l’impression vraiment de gérer.

Tu as pris une frontale en étant aux oreilles ? Comment s’est reconstruite l’aile par curiosité ? Sur quelle voile ?

une golden 2, un gros moment de solitude quand tu passes de bout de viande en dessous d’un chiffon à cailloux avec des suspentes dans les mains, je n’ai rien lâché la reconstruction a été soft.
La merde je l’ai senti arrivé, mais lorsqu’on a que les appuis sellettes pour l’éviter ce n’est pas très reactif.

Bonjour,

:+1:

Il m’est arrivé (très rarement) d’avoir à faire les oreilles et c’était toujours en situation de fortes turbulences.
Le fait de faire les oreilles permet de stabiliser la voile de façon très sécurisante (et d’augmenter un peu le taux de chute) et j’ai effectué une fois toute une descente aux oreilles (plusieurs centaines de mètres de perte d’altitude) car je me faisais beaucoup trop secouer à mon goût (confluence très turbulente en l’air et je n’aurais sans doute pas dû décoller, mais une fois qu’on est en l’air il faut bien gérer…).

Par contre j’ai toujours rouvert les oreilles à une centaine de mètres au-dessus de l’atterro.
Je n’ai jamais atterri avec les oreilles ; je pense en effet piloter avec plus de précision ma voile près du sol sans avoir à gérer les oreilles.

C’est juste un sentiment personnel !

A+ Marc

A Organya j’ai dû poser aux oreilles accélérées avec la Hook 3 sinon j’y étais encore… quel site ! J’ai dû maintenir les oreilles jusqu’au bout et ce n’est pas pratique du tout…

Ma Hook2 (taille 25, chargée pratiquement au max de la fourchette de PTV) a les oreilles (petites) qui tiennent toutes seules.
l faut une action sur les freins pour les réouvrir, ça rend assez facile la “reprise en main” au moment exact où on le souhaite.