Pour avoir beaucoup pratiquė le terrain de l’aubergade, il est important de faire son entrée du coin bas du téléski (quelque soit le sens du vent). Tu fais ta finale en biais montant ce qui rallonge ton terrain. Tu te réalignes travers pente au dernier moment.
Les oreilles reste un pis allé qui augmente plutôt les problèmes près du sol quand on est déjà en situation d’urgence.
Vu des gens faire des atterrissage dans des les arbres a cause des oreilles a l’atéro, quand tu relâche les oreilles suivant la voile sont état, les mouvements parasites du pilote…, la voile reprend de la vitesse et l’impact avec le sol peut être dur, j’ai aussi vu des phases parachutal a cause du frein qui est mis pour les réouvrir, on peut aussi faire des frontales aux oreilles.
Quand on est débutant il faut s’entrainer dans des conditions et terrains adapté a son niveau.
Si on fait une manœuvres il faut être conscient de pourquoi on la fait, dans quel circonstance, sentir ce qui ce passe sous sa voile, et s’adapter suivant la situation Les conditions son varié ce qui marche un jour, peut être accidentogène le lendemain.
Ce qui évite la plupart des problèmes c’est l’anticipation.
Les oreilles c’était un truc bien … en 1997 avec les ailes d’à l’époque. Aujourd’hui les choses ont bien changées.
2 conseils
1/ n’hésites pas, sur un site nouveau, à aller voir du monde pour qu’ils t’expliquent les particularités du site. De mémoire, en bas il y a des boutiques avec des biplaceurs qui sauront te conseiller si tu leur demande gentiment
Clairement, la 1e erreur est du à un manque d’analyse de l’atterro.
Les sites en devers sont (souvent) piégeux ne serait-ce que parce qu’on sait pas à quelle altitude les prendre. Il faut en général bien viser le milieu du terrai de façon à pouvoir allonger (en s’écartant vers le bas) ou raccourcir (en se rapprochant du haut). Hors en entrée de terrain on commence à voir le bas des obstacles/références du haut … du coup on peut vite avoir tendance à être long.
2/ une fois que le mal est fait, comment s’en sortir ? De préférence, je garde la mania de mon aile = vitesse en milieu de plage et les mains sur les commandes plutôt qu’à tirer des oreilles.
Après pour raccourcir, au moment où tu es sur le terrain, évites les demi tour ! Tu n’a plus le temps de faire tes 2 demi tour (ou alors c’est que tu es vraiment beaucoup trop haut = en approche et non pas en finale). Il faut essayer d’ajuster juste avec un zig vers la vallée puis un zag pour revenir dans la pente. des manoeuvres suffisamment cool pour ne pas te mettre en difficulté et de l’amplitude juste suffisante pour retrouver une bonne altitude.
Moi, personnellement, je vise plutôt la moitié basse du terrain.
D’une part parce qu’on a rarement un obstacle devant soi quand on est trop court (on choisit généralement un axe dégagé) et d’autre part parce que quand on est trop long ou qu’on choppe une bulle fourbe et félonne, il est assez simple de remonter dans la pente pour raccourcir l’atterro.
Les oreilles font beaucoup de débats, les arguments des uns sont souvent très théoriques par rapport à la pratique. S’il y a débat, il est plus utile de donner ses arguments à mon sens que de dire que cette technique est bien ou nulle ou de dire que cela date des années 80. Pour les utiliser (on traverse parfois une couche turbulente en approche de l’atterrissage), cela calme l’aile et même avec une B+ qui nécessite parfois de pomper pour les ouvrir, le freinage final suffit à poser tout doux. Si frontale il y a aux oreilles, on pourra toujours discuter du moyen de l’éviter sans les oreilles, la frontale sera probablement aussi massive. Mais chacun ses arguments !
Si le pilote a la réactivité d’un sac de sable, ce que tu prétends est peut-être vrai (même si c’est contraire au principe selon lequel l’incidence augmente, aux oreilles).
Mais si on a un tant soit peu de réflexes dans le cerveau du bonhomme sous l’aile, c’est très simple:
sans les oreilles on est en contrôle, prêt à agir aux freins pour empêcher une fermeture
avec les oreilles on n’est prêt à rien du tout
… moi je préfère être aux commandes de mon aile. Et vous?
pas forcément aussi simple puisqu’à l’entrée de terrain de Morzine il y a un téléski un chouilla pénible.
mais effectivement c’est une bonne astuce pour ne pas être piégé par la déclivité du terrain
c’est pour cela que l’astuce de Patrick est la bonne : ici il faut viser le plus bas du téléski (ce qui correspond à la moitié basse du terrain)
ça c’est de la théorie ou de la pratique ?
Moi je peux te dire que jusqu’à l’époque de la fidji il m’arrivait de poser aux oreilles. Depuis la Bonanza (~2000 ?) je n’utilises plus les oreilles (en plus la bonanza était crainteuse aux grand angles et pour prendre une aile plus récente, la pure secoue vraiment fort aux oreilles :affraid: )
Et si tu veux un autre exemple très concret : j’ai vu un pilote impacter le sol très fort à cause d’une fermeture en finale qu’il n’a pas pu gérer puisqu’il tenait les oreilles. Je me souviens encore de le voir rebondir à 3m de haut… il n’est pas reparti sur ses pieds.
Et oui c’est bien le terrain qu’on voit sur la vidéo, il est évident que j’aurais du poser en diagonale vers la montée du dévers plutôt que l’inverse; j’étais focalisé sur la biroute en voulant me poser pile poile face au vent.
En tout cas merci de m’avoir éclairé, j’en conclu que pour réussir une finale trop longue il vaut mieux freiner modérément; sur l’Alpha 6 il faut descendre très bas les commandes pour atteindre le point de décrochage.
J’essaie de tirer des enseignements de mes incidents de vol pour ne plus les reproduire.
Tu pourrais faire un peu de pente ecole et faire des reposes dans la pente (avec le vent à 90°) tu vas progresser pour la prise de vitesse et le freinage.
Beaucoup de gens ne freinent pas assez en finale pensant bientot décrocher avec 20cm de frein. Tu as beaucoup plus de marge, meme avec des voiles supérieures.
Pour bien casser la finesse et descendre il faut freiner. Pour faire un arrondi élégant à 2-3m du sol tu redonnes de la vitesse et re-du frein, ça fait un bel arrondi
Après si le terrain de morzine dont on parle est considéré comme technique, il y en a un autre au SE de la ville qui (en tout cas d’après mon feeling) pose peu de difficulté hormis un léger devers… on peut se permettre d’être long , y’a de la place devant…
Après c’est sur qu’il est peut être un peu plus à l’écart, un peu moins commode… il faut savoir ce que l’on veut.
Tout à fait, c’est le terrain des Putheys en dévers mais très long et bien alimenté. Seul inconvénient comment expliquer à madame qu’on est pas à l’atterrissage officiel car on est allé aux putes !
Je confirme mes posts, les oreilles sont un outil efficace très utile quand il faut descendre sur trajectoire et pour traverser une couche turbulente.
Par contre ce n’est absolument pas adapté pour rattraper une situation mal emmanchée avec une urgence près du sol. Dans cas je conseille comme Piwaile de rester pilotable avec les freins en main.