Dans la mesure ou accéléré, et c’est bien le but, on a une vitesse-air plus importante, forcément l’énergie potentielle de la voile s’en voit augmentée. Quand la fermeture se produit, qu’elle soit asymétrique ou frontale d’ailleurs, cette énergie se manifeste car la fermeture crée dans tous les cas un énorme aéro-frein.
Un peu comme si en voiture tu bloquais une voire les deux roues. Tu t’imagines facilement que plus tu roule vite, plus tu va faire valdinguer vers l’avant tous ce qui est dans la voiture et combien plus, le moindre écart de volant risque de te faire partir en tête à queue.
Pour ta 2ème question, c’est oui aussi. En accelerant tu diminue comme tu le sais déjà, l’incidence de ton aile en modifiant son calage. Ce faisant tu rends ton aile plus sensible à la fermeture sur une perturbation aérologique car le calage de son profil sera déjà plus proche de son point de rupture.
Lis l’excellent référentiel du théoriques BPC, tu y trouveras beaucoup de réponses et d’explications.
Pour la suite de ton questionnements, sur comment cheminer, ma réponse serait ; cela dépend, quoique ce n’est pas vrai. Perso, vraiment à ras du relief, je ne pousse jamais le barreau à fond, pas même à moitié, au mieux un petit 1/3 et encore. Si vraiment je suis contré à ce point au ras du relief, je considère que je suis au mauvais endroit et/ou volant dans la mauvaise direction et je choisi une alternative autre. Je tente ma chance sans accelerer si cela me permet encore de progresser au relief ou aussi éloigné que possible si la solution est dans le fait d’accélérer.
Note que si on est très contré au ras du relief avec donc un vent assez fort qui léche latéralement ce relief, le risque est grand de se retrouver dans une turbulence produite par un escarpements du dit-relief et de s’en manger une bonne de fermeture même non-accélérée.
Enfin si tu te poses des questions vis-à-vis d’un accident dont tu as été temoin. Il faut prendre l’accident comme la résultante de multiples causes autant factorielles que circonstancielles. Et donc que réfléchir que sur une seule d’entre elles ne te permettras pas de trouver une réponse/solution unique et fiable à 100 %.
Ta propre façon de voler joue aussi pour déterminer ce qui est la meilleure méthode pour toi.
Et là, il n’y a que l’expérience, ton expérience, qui peut t’aider aux bons choix. Le seul vrai avis/conseil que je peux te donner. C’est que pour acquérir de l’expérience, il est préférable de… ne pas se mettre au tas avant de l’avoir acquise.
Bonne réflexion,
Edit ; sans doute partiellement ou totalement grillé par Piwaille, 
Edit-bis ; Comme le dit Piwaille et que je ne précise pas suffisamment. L’astuce est de trouver le juste millieu entre accélérer et placements dans la masse d’air avec comme alternative ultime d’aller se poser en sécurité, quitte à partir vent de cul se trouver le terrain le plus approprié que l’on a peut-être déjà survolé plutôt que d’insister pour espérer rejoindre un autre plus devant.