Autre idée tirée du stage SIV dont je sors, celle de mettre un petit flotteur attaché au pod + poignée, pour éviter que ceux-ci ne finissent au fond du lac lorsqu’on tire le secours.
Reste à trouver le bon flotteur qui ne prendra pas trop de place dans la poche parachute et le bon système d’attache qui ne perturbera pas la sortie du secours.
Je pensais effectivement à un usage pour les SIV et les entraînements aux manœuvres au-dessus d’un lac.
Il est évident que dans le cadre d’une pratique normale, la probabilité que le vrac se fasse au-dessus d’un lac est trop faible pour contre-balancer les désavantages que tu cites.
Ce n’est pas forcément une bonne idée de “s’entraîner” à des manoeuvres au-dessus d’un lac sans un bateau pour venir te récupérer, même en partant du principe que si tu t’es inquiété pour la flottabilité de ton pod tu en auras fait de même pour la tienne.
Même dans le cadre d’un SIV, je ne mettrais rien. Les risques sont les même, le prix d’un POD reste toujours aussi ridicule par rapport à la valeur que j’attache à ma vie.
Ya pas des plongeurs qui seraient tentés d’organiser une journée “repèche de pods” dans le lac d’Annecy, ça doit ressembler à un temple népalais au fond… ^^
En théorie, si le secours est bien dimensionné, le pod arrive dans l’eau bien avant le parachute et son bonhomme (mais pas trop loin). Du coup, il peut être repêché par le le gars dans le bateau.
Il ne devrait pas y avoir tant de pod que ça au fond du lac.
La priorité du gars en bateau, c’est le type sous le parachute, pas le pod !
Sinon, j’ai fait quelques tests de bricolage.
Le premier a été de fabriquer un flotteur en mousse (de ceinture flotteuse de piscine pour enfants), relié au pod via un bout de suspente. Il y a la place dans ma poche parachute pour placer ce flotteur à coté du parachutede l’autre coté par rapport à l’extraction.
Je ne voyais pas ce qui pouvait gêner mais n’empêche que je trouvais que on pouvait faire plus sain.
Du coup, je me suis inspiré de la remarque de Gargie et j’ai regardé ce qu’on pouvait faire sur la poignée d’extraction. Au final, j’ai découpé des lamelles de mousse que j’ai mises de chaque coté de la poignée, pour prendre celle-là en sandwich. La seule difficulté était de savoir comment faire tenir le tout sans colle et après réflexion, j’ai mis du grip de tennis enroulé autour du sandwich mousse-poignée-mousse. Le grip lui-même est en mousse et flotte déjà.
nous sommes entièrement d’accord que la priorité des priorités reste le bonhomme.
A la base je ne suis pas trop pour les bricolages au niveau du secours ( y a tellement de raison qui font que ça ne voudrait pas s’ouvrir)
toutefois ton idée me semble bien et serait facilement transposable de façon industrielle
si j’avais à le faire je placerai une mince plaque de mousse au fond de mon pod fixé par quelques points de couture.
Alourdir la poignée ou mettre quelque chose de collant ne me semble pas une bonne idée.
Je me suis dit que, en variante, on pouvait aussi mettre le flotteur non pas sur la poignée même, mais au dos du scratch de la poignée (en noir dans ma photo).
J’ai un peu la même chose mais accroché en tête d’alouette sur la poignée. Ça ne cause pas de souci à l’ouverture, beaucoup d’acrobates ont le même système. Le principal risque vient plutôt d’une ouverture intempestive au sol si ça s’accroche.
J’ai une (grande) préférence pour un montage qui ne rajouter pas une ligne qui va chercher à s’emmeler. C’est pour cela que la poignée à flottabilité améliorée me semble une bonne piste