Pour répondre de façon plus intéressante sur le fond:
Oui, je crois (il faudrait étudier et classifier les statistiques en ce sens) qu’une vaste majorité des accidents n’est pas due à un non-respect délibéré des règles, fussent-elles élargies aux “règles de bon sens” (sic).
Le plus souvent, je pense qu’il s’agit d’erreurs (d’analyse, de jugement, de réaction aux changements).
Tu crois vraiment qu’il y en a beaucoup qui se mettent en l’air dans des conditions trop fortes pour eux en se disant “je sais que je vais me planter, mais chuis trop rebelle alors fuck le bon sens”? Je ne suis pas dans leur tête, mais j’imagine le dialogue intérieur plutôt comme “Oui, c’est fort, peut-être limite, mais ça va encore.”
Les incantations sur la régulation indispensable et la culpabilisation de ceux qui auraient outrepassé des règles qui ne sont objectives qu’à posteriori n’y changeront jamais rien.
Particulièrement pour le “savoir-être”, mais pour pouvoir en tenir compte, il faudrait arriver aussi à la qualifier et quantifier, ce qui n’est sans doute pas impossible mais encore très compliqué voire très imprécis dans le cadre et des formations et de la pratique. Enfin, je crois.
Justement, on peut supposer au vu des pilotes et des accidents (au moins pour certains) que les compétences pour des analyses très pertinentes étaient là et que très certainement l’analyse disait “non”. Et que pourtant la décision prise n’était pas en lien avec l’analyse (que l’on suppose).
Évidemment que je ne pense pas qu’un pilote se dise : "c’est sur que je vais y laisser mes os mais je le tente quand même car si cela passe, c’est beau (version JBT). Mais il me semble qu’effectivement des pilotes, par méconnaissances et donc mauvaises analyses mais aussi après mauvaises reflexions/décisions après bonnes analyses, vont se mettre dans la me… entraîné par un effet d’auto-persuasion qui est sans doute le propre de l’être humain, capable de nier la réalité pour tenter de vivre le rêve.
Et l’idée n’est évidemment pas de culpabiliser qui que ce soit juste parce qu’il agit tel un humain lambda qu’il est avant d’être un pilote lambda. Mais plutôt de tenter d’éveiller nos conscience à cette faiblesse pour pouvoir au bon moment, celui de la prise de décision, être capable d’en tenir compte.
Curieux que des mots tels que conscience, respect, règles ou encore tiens bienveillance (lu sur un autre fil) provoque tant de rejet. Et pourtant juste pour rester sur “règles”, tout est question de respect de règles pour réussir. La méca-vol, la météo, l’aerologie, le placement dans la masse d’air, etc. Même pour faire du béton, il faut respecter les règles de mélange pour obtenir un bon résultat.
En quoi les règles de bon sens serait différentes d’autres règles ?
règle. Prescription, de l’ordre de la pensée ou de l’action, qui s’impose à quelqu’un dans un cas donné : Les règles de la politesse. Prescription propre à une science, une technique, une activité déterminée et qu’il importe de suivre dans leur étude, leur pratique : Règles juridiques.
Définitions : règle - Dictionnaire de français Larousse www.larousse.fr/dictionnaires/francais/règle/67653
Faut penser que certains ont la tête plus dure que si elle était en béton ou ils préfèrent être bétonnés aux idées nouvelles pour ne pas avoir à se reconnaître à leurs éventuels égarements et faiblesses.
On sait bien que l’immense majorité des vols en biplace, qu’ils soient professionnels ou associatifs, se font avec un secours.
Mais il y a des circonstances pour lesquelles certains pilotes n’en emportent pas et cela correspond à un choix bien clair de leur part :
soaring en bord de mer à faible altitude par rapport au sol ;
vols à la dune du Pilat (ou équivalent) ;
vols rando en moyenne montagne en conditions douces (le matin tôt par exemple) ;
vols en haute montagne (le poids est alors l’ennemi et la sécurité active est directement liée à la fatigue, donc au poids du matériel transporté) ; je ne pense pas que beaucoup de biplaceurs emportent un secours lorsqu’ils vont décoller du mont Blanc avec un passager !
C’est bien pour ces raisons que j’ai voté contre la décision d’obligation du secours en biplace en toutes circonstances lors de la réunion du Comité directeur fédéral qui a voté cette décision.
Il est exact que mon message n’était pas assez précis.
Au niveau local il est tout à fait clair que des associations peuvent négocier telle ou telle autorisation ponctuelle comme celle concernant une course sur route par exemple (l’association de mon quartier en organise une tous les ans et elle négocie directement la sécurité de l’épreuve avec la police municipale).
Je faisais allusion bien sûr aux discussions qui peuvent avoir lieu au niveau national (DGAC pour l’espace aérien par exemple) ou auprès de “grosses” structures officielles du type Parcs nationaux ou Parcs régionaux.
Dans ces cas-là seule la FFVL est habilitée à mener de telles négociations et la FFCAM (à laquelle il était fait allusion) n’a aucune légitimité pour discuter de vol libre avec de telles instances publiques.
D’ailleurs le ministère des Sports ne discute vol libre qu’avec la seule FFVL (parce c’est elle qui a reçu la délégation) et il ne discute pas (pour le vol libre) avec d’autres fédérations (comme la FFCAM), même si elles assurent aussi leurs licenciés pour le vol libre.
C’est ce que je voulais dire dans mon message.
Désolé s’il a été mal interprété (il devait donc être mal rédigé…).
mouaip … mais non (je comprend ce que tu veux dire = “pour la pratique du parapente” mais l’idée induite est finalement fausse = la FFVL n’est pas la seule du tout)
Le problème (vu de mon PC) c’est que la FFVV communique beaucoup mieux et beaucoup plus sur toutes les négociations concernant les espaces aériens, au point que je me demande s’ils ne leur arrive pas de mener plus de réunions que la FFVL (alors que les vélivoles sont beaucoup moins nombreux que les libéristes)
D’autre part, la remarque de Néron et ta réponse induisent un autre biais : la FFVL serait un lobby chargé de représenter les pratiquants et de faire pencher la balance de notre coté. Je me pause régulièrement la question de savoir si la FFVL n’est pas plutôt un représentant de l’état chargé de mettre en oeuvre ses décisions (ex les assurances). Il y a là une dualité de position qui me gène de plus en plus et pour laquelle je soutiens la question du choucas : qu’est-ce qu’on attends de la fédé (vs qui est-elle réellement) ?
il faudrait faire un vrai sondage (représentatif - mais de qui ? pratiquants/licenciés ?) pour voir quelles sont les attentes et mettre en rapport avec les actions (mais comment mesure-t-on les actions ? souvent le plus simple c’est les budgets)
Bien sûr que les réunions avec les pouvoirs publics au sujet de l’espace aérien ne concernent pas que la FFVL (il y a aussi la FFVV, la FFPLUM, etc.), mais c’est la FFVL qui représente le vol libre (parapente et delta) dans ces réunions.
La FFVL n’est évidemment pas la seule fédération à discuter espace aérien avec l’Etat !
Je dois vraiment mal me faire comprendre. :grat:
Je suis désolé si mes messages sont si mal rédigés…
faire tourner la structure FFVL -> 15% (17% si on inclue les dirigeants ventilés plus bas)
donner des conseils techniques (DTNe) -> 13%
parapente -> 7% (dont 6% d’actions dont on ne sait pas trop ce qu’elles sont)
le kite est aussi à 7%
les espaces de pratique -> 2.5%
la sécurité représente 0,4%
les espaces aériens -> 0,1%
(PS : calculs faits à l’arrache, je ne prétend pas que cela soit représentatif ni exhaustif)
ROTFL je ne me permettrait pas de te jeter le moindre gravier (ni même un grain de sable, ni un petit pois ni rien d’autre). Je pense que tu t’exprime largement mieux que la moyenne
Juste je profite de ce fil pour dire que je me sens mieux défendu dans mes intérêts (égoistes de pratiquant) par la fédé des vélivoles que par la FFVL, à la vue des infos que je reçois.
mouaip … mais non (je comprend ce que tu veux dire = “pour la pratique du parapente” mais l’idée induite est finalement fausse = la FFVL n’est pas la seule du tout)
Le problème (vu de mon PC) c’est que la FFVV communique beaucoup mieux et beaucoup plus sur toutes les négociations concernant les espaces aériens, au point que je me demande s’ils ne leur arrive pas de mener plus de réunions que la FFVL (alors que les vélivoles sont beaucoup moins nombreux que les libéristes)
D’autre part, la remarque de Néron et ta réponse induisent un autre biais : la FFVL serait un lobby chargé de représenter les pratiquants et de faire pencher la balance de notre coté. Je me pause régulièrement la question de savoir si la FFVL n’est pas plutôt un représentant de l’état chargé de mettre en oeuvre ses décisions (ex les assurances). Il y a là une dualité de position qui me gène de plus en plus et pour laquelle je soutiens la question du choucas : qu’est-ce qu’on attends de la fédé (vs qui est-elle réellement) ?
il faudrait faire un vrai sondage (représentatif - mais de qui ? pratiquants/licenciés ?) pour voir quelles sont les attentes et mettre en rapport avec les actions (mais comment mesure-t-on les actions ? souvent le plus simple c’est les budgets)
Tu te trompes encore! Peut-être qu’un jour tu devrais enfin lire le Code du sport qui régit les fédérations sportives, délégataires ou non.
Bien entendu, il est plus confortable pour les instances d’avoir un seul interlocuteur représentant un sport dans des négociations, mais si la fédé délégataire ne souhaite pas y prendre part, ou néglige les intérêts des autres, alors ces dernières peuvent demander à défendre leur beefsteak.
Le Tour de France est la propriété d’ASO, une entité commerciale, et c’est pourtant elle qui négocie avec la Gendarmerie, avec les préfectures,… et l’UCI n’assure que l’aspect sportif (règlements, arbitrage,…).
Puisque tu cites les Parcs, même les individus peuvent “négocier” des accords comme l’autorisation de couper des arbres, des droits de passage,…
Il est difficile d’imaginer que le Législateur puisse mettre une fédé en position d’imposer son dictat à toutes les autres.
Il faudrait quand même sortir le montant des assurances du budget de fonctionnement de la fédération, ce qui modifierait sérieusement les pourcentages.
La fédération est tenue de fournir des assurances aux licenciés (RC, mais aussi IA, etc.).
Elle encaisse les primes payées par les licenciés et les reverse aux assureurs correspondants.
Elle ne garde pas un centime de ces sommes pour elle.
Elle n’effectue que le transfert entre les licenciés et les assureurs.
Compter ces sommes dans le fonctionnement interne de la fédération est donc complètement artificiel et fausse tes conclusions !
Comme quoi, on peut en toute bonne foi (car je ne doute pas de l’honéteté intelectuelle de Piwaille) se plaindre d’une mauvaise communication de la fédé et pratiquer soi-même une vraie désinformation. :mrgreen:
Je me demande bien comment elle fait ça, si vraiment elle a un contrat global couvrant l’ensemble des licenciés (dont le nombre, au moment de la souscription du contrat, est purement estimatif), reventile ce forfait suivant des clefs de répartition qu’elle choisit en début d’année (brevetés ou non, bi ou non, pro ou non…)
… et ne découvre qu’en fin d’année combien elle a réellement encaissé, fonction du nombre réel de cotisants des différentes catégories.
J’y vais de ma petite illustration. A partir de cas concrets locaux :
OK la FFVL est la seule habilitée à dialoguer MAIS la gestion des sites est surtout la charge du club local. Quand il faut ratisser, couper, entretenir, ce n’est pas un représentant de la FFVL qui vient ROTFL ce sont les bonnes volontés locales (et certains - je parle de Bar sur Aube que certains Parisiens connaissent bien - sont même adhérents de la fédération “ennemie” la FELA) qui s’y mettent.
En parlant de la gestion des sites, l’interlocuteur que l’on a sur deux sites de l’Aube (Bar et Eaux Puiseaux) sont la mairie et l’agriculteur. Point final.
J’avis déjà évoqué ce problème des mini-sites surchargés de parapentistes extérieurs mais comme notre club a une vingtaine d’adhérents, on a rien comme subventions de la FFVL. Il faut faire des dossiers apparemment mais on ne peut justifier de la grosse affluence des parapentistes extérieurs (bienvenus). Donc la FFVL pour ça nada…
Les balises FFVL coûtent bien plus cher que les piou-pious et celle de Bar est défaillante. Mais que fait la FFVL ? interlocutrice de quoi ? A Bar, il y a une antenne relais. On a interdiction de mettre la balise dessus. Vous croyez qu’un représentant de la FFVL a discuté avec France Telecom ou je ne sais qui pour nous aider. Ce qui fait que la balise est toujours un peu erronée. Là de toute façon elle est morte. On m’a dit 1000 € :bang:
A Eaux-Puiseaux, il faut monter - quand c’est pratiquable par un chemin raviné (à force les passages…) mais our recevoir une aide pour élargir et gravillonner le chemin, on attend toujours la FFVL. Bref, c’est le système D (par derrière)
Je pourrais multiplier les exemples mais je sais que quand un site s’ouvre (il y en a plein de petits), c’est d’abord, les propriétaires et agriculteurs, et éventuellement la mairie qui se moquent de notre affiliation. On est des parapentistes.
Où va l’argent de la FFVL pour les petits clubs et sites confidentiels qui doivent le rester faute de moyens ? Qui paye pour le débroussaillage ? C’est chacun y met de sa bonne volonté. Certains amènent des outils persos, c’est la débrouille.
Parlons des espaces aériens de Bar sur Aube est toujours sujet à une intersection avec la zone militarisée R5B2 : http://i59.tinypic.com/2w7gunp.jpg
et bien que pensez-vous que la FFVL puisse faire pour avoir un peu plus de latitude pour décoller et crosser ? c’est sûr que quand on déclare un vol, boum sanction, alors même que certains de notre club connaissent des militaires qui volent dans cette zone et qui disent qu’il y a cette zone mais qu’ils n’y volent pas si souvent et que l’on pourrait demander une ZRT mais la FFVL ? :grat: alors certains crossent et ne déclarent pas leur vol (bon je ne suis pas pour non plus - large débat)
Parlons de l’espace aérien qui pourrait nous être favorable sur la colline de Montgueux mais qui est en face de l’aérodrome de Barberey-Troyes (5 km) par vent de nord. Que peut faire un club de 15 membres alors que soit-disant la FFVL est l’interlocuteur privilégié ? ROTFL
Au Salève et à Octeville (76), ils ont plus de chance que nous… pourtant je peux vous dire que les avions qui décollent de Barberey sont non seulement plus loin, plus petits et très peu nombreux.
Voilà, je ne vous expose que quelques problèmes très locaux où on a l’impression que la FFVL ne joue clairement pas son rôle mais que c’est le petit club affilié qui essaie de s’en sortir. Pour ceux qui connaissent, le club historique des Ailes de Sainte Germaine qui gérait Bar sur Aube a été dissous. Une section parapente de Troyes Aube Sport Nature. Elle est pour l’instant affiliée à la FFVL, mais le membre le plus actif est le président de la FELA. Vous voyez où je veux en venir…
Comme il me faut une RC, cette année pour la première fois, je vais y réfléchir à 2 fois avant de porter mon obole à la FFVL qui ne fait qu’encaisser.
Pour aller un peu plus loin, il y a eu un débat très animé sur Facebook - suite à la dernière vidéo de Jean-Baptiste Chandelier entre un “ponte” de la FFVL et un parapentiste local de Briançon qui met la main à la pâte (ou patte Marc ?) qui remettait en cause avec force exemples l’immobilisme de la FFVL pour certains projets et actions. J’ai l’impression que cette attitude n’est pas que dans l’Aube.
J’ai oublié de dire qu’un bon pote vient de la FELA et s’est licencié à la FFVL pour la compétition et la CFD… c’est maigre !
Il me semble normal que les structures locales soient les acteurs principaux dans la gestion des sites. La FFVL et les ligues tiennent leur rôle d’assistance (si on se donne la peine d’en faire la demande). La taille du club n’est pas le critère principal dans la décision de subvention, mais il reste vrai qu’il est plus difficile de monter des dossiers quand on est moins nombreux.
Perso, j’attend toujours le premier coup de main d’un des nombreux pilotes ‘extérieur’ qui fréquentent le site. Envoyez vos chèques au club passion’aile, la balise de la bourgeoise mériterait d’être changée.
Patrick, je veux bien donner un coup de main quand je repasserai à Samoëns. Le site de Samoëns et nous, c’est le jour et la nuit… En pus, vous avez le Club Med qui ouvre cet hiver, que de potentialités…