Quelqu’un peut-il essayer d’analyser cette frontale au déco ?
Perso, je n’est que peut d’expérience et voila mon analyse :
Il semble que la voile, gonflé face monte bien, le pilote se retourne et traine un peut à charger la ventrale pour lancer sa course d’envol du coup la voile traine derrière, elle est en retard…
Le pilote ralenti sa course, la voile le rattrape enfin mais le pilote ne la tiens pas suffisamment aux frein, elle le dépasse, le pilote est toujours en sous vitesse et au vue de la finesse de la pente
il se retrouve en l’air, il choppe l’alimentation de la “falaise” du déco et hop : Frontale
J’ai tout juste ou j’ai loupé un truc ?
Frontale au déco ? (explication)
Inadéquation entre la vitesse du pilote et celle de la voile. La voile accélère plus vite que le pilote et fait une abatée, le pilote ne freine pas assez et le résultat est classique ==> sous incidence ==> fermeture frontale.
Je conseillerais à ce pilote de travailler au sol pour mieux sentir sa voile. L’allégement de la pression dans les élévateurs aurait du l’alerter du dépassement et l’inciter à freiner plus tôt.
Allez,moi aussi je me prends au jeu et je vais avancer des explications sans rien savoir!
- elle ne met pas énormément de conviction pour y aller une fois l’aile au-dessus de la tête
- elle semble relever complètement les mains quand l’aile la rattrape et la dépasse
- la frontale ne me semble pas due à l’aérologie mais plutôt au fait qu’elle retouche le sol plus bas dans la pente
A qui le tour?
le gars ne charge pas sa ventrale, et ne freine pas assez pour “sentir” la voile
EDIT: grillé par samoens
Peur de la cassure de pente, on voit nettement le pilote ralentir et chercher à s’assoir quasiment à l’arrêt. Refus de déco ?
Je conseillerai au pilote de s’entrainer à se fixer un “point de non retour” lors du déco, après lequel il met toute la patate quoi qu’il arrive.
Je pense plutôt à une grosse flemme 

[quote]Je pense plutôt à une grosse femme
[/quote]
ouais, et alors :grat:
:canape: 
http://www.youtube.com/watch?v=rnCln9gCfw4
celle-ci est pas mal non plus et se termine sans bobo! 
mon analyse, il aurait du faire un stage chez surfair ou parapente samoens, ça va là, j’ai bon les gars
Non t’as pas bon !
Ce qui se passe c’est qu’il applique à la lettre le précepte de Demoury…
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/nervures-avait-raison-t13965.0.html;msg204149#new
mouaip … je trouve que justement c’est le cas où le gonflage ne permets pas d’acquérir les bons réflexes (alors qu’un exercice de tangage serait à mon avis mieux - ceci dit, je ne suis pas moniteur :canape: )
donc mes deux sous d’explications :
il y a un déco falaise … donc tu as le vent qui est dirigé par la falaise qui vient très verticalement.
Si tu fais un contrôle normal (avec l’aile sagement au dessus de la tête) comme lors des exercices normaux, son aile est notablement en sur incidence (puisque le vent vient de très en dessous)(accentué et démontré par le fait qu’elle repart légèrement en arrière)
Le pilote a fini ton contrôle, il veux y aller … logiquement il charge l’aile (qui était en sur incidence). Il provoque donc un décrochage malgré (ou à cause de) sa course d’envol (qui est une course vers le bas donc charge l’aile).
freiner l’abatée ? oui, mais pas que …
Ce qu’il faut savoir c’est que sur une “pente” horizontale (surtout) avec un vent horizontal, ben ton point fixe, tu le fais avec l’aile en équilibre au dessus de la tête… et tu peux faire de beaux statique
Si le vent vient de dessous (cas falaise), l’équilibre serait obtenu lorsque l’aile sera devant le pilote (dans le lit du vent) … mais à ce moment là, le poids de l’aile l’entraîne en avant… donc t’as beau être en point fixe, il faut que tu gère le pendule avec une aile qui shoote.
Tu as raison pour le contrôle statique sur ce décollage précis (Passy Plaine-Joux), ce n’est pas l’endroit où travailler cet exercice.
Dans ce cas, je conseillais de travailler en statique surtout pour développer ses sensations. Si ce pilote avait senti que l’aile le dépassait suffisamment tôt, il aurait pu anticiper et agir en freinant.
D’ailleurs j’aime bien faire travailler ce genre d’exercice avec les yeux fermés pour amplifier les sensations. Par le contrôle visuel on voit la voile quand elle a déjà doublé, par les sensations sellette on sent le début de l’abatée. On ne peut piloter que des changement d’assiette QUE si on les a sentis venir.
Effectivement, un exercice de tangage en vol compléterait bien en faisant travailler le geste juste du contre aux freins et son timing.