Futur parapentiste: prendre son envol

Bonjour à tous et à toutes, je suis Tom12 nouveau sur le forum et voici mon tout 1er message.
Après avoir fait des baptèmes, je me rends compte que c’est un sport qui m’attire depuis un bout de temps. Je pense envisager de me lancer dans ce sport dès l’été prochain.

Avec curiosité des questions basiques me trottent dans la tête… :oops: Par exemple:

  • Combien de stages et comment se nomment ils avant d’acquérir une autonomie et voler seul? (stage d’initiation? Brevet pilote ? Brevet pilote confirmé etc … Tout ca reste vague)
  • Pour un bon apprentissage, à quelle fréquence faut il passer ces stages ? (Les passer tous à la suite, espacés etc…)
  • Quand avez vous acheté votre propre matériel ?
  • Un parapentiste expérimenté a t’il le droit de se dire: “tient, une belle montagne dégagée de tout obstacles avec un bon dénivelé, bonnes conditions, et bon espace pour l’attéro… aller j’me lance !” Ou il y a des interdictions et tout le monde doit prendre son envol et attérir dans des sites destinés pour cela ? Je sais qu’il y a des autorisations des propriétaires des champs de déco et d’attero à avoir, et des règles comme altitude plafond, zones interdites aux vols (proche des aéroports ou voies aériennes à basse altitude) mais tout reste flou…
  • Ou prendre connaissances des lieux d’interdictions et des règles comme exemples cités ci dessus ?
  • Il y a t il une licence ou une assurance a prendre obligatoirement ?

Voilà quelques questions que vous trouverez surement plus ou moins intéressantes je sais, mais ce sont des questions “bêtes” :oops: que je me pose vraiment.
Merci à tous, et bons futurs vols ! :smiley:
(en espérant avoir posté au bon endroit)

bienvenu dans la communauté de ceux qui ont un muscle supplémentaire dans la nuque qui les poussent a toujours avoir la tête en l’air :slight_smile:
a mon sens la plupart de tes questions on été traitées a un moment ou un autre sur ce forum, je sait les retrouver ainsi que leur réponses demande de longues heures “journées” de recherches "cela tombe bien l’automne et les longues soirées d’hiver approchent.
pour résumer:

  • nombre de stages nécessaires pour atteindre l’autonomie :

variable selon le pilote en principe un stage initiation te permet d’atteindre le niveau bleu qui te permet d’être autonome sur pente école, et sur site connu en conditions aérologiques calme, donc plouf sans vent, concrètement sortie init tu doit être capable de déplier un parapente, faire ta prévol, t’accrocher, lever ton aile, courrir dans la pente, décoller, faire quelques virages, faire une approche et un arrondi, atterrir, poser ton aile et la plier.
l’autonomie n’est pas que technique, elle est aussi mentale, c’est pourquoi je ne saurais que trop recommander a un pilote qui sort d’init de faire beaucoup de gonflage et de pente école avant de se lancer sur des vol plus techniques avec du dénivelé, tu verra les gonflages et la pente école ne se sont pas lassant si on se donne des objectif et des contraintes a atteindre “toujours en fonction de son niveau et de sa progression”

  • pour la fréquence de passage des stages, les avis et expériences sont partagés :

un des facteur les plus influents c’est tes finances
certains se sentent plus rassurés de faire plusieurs stages avec peu d’intervalle entre eux avant d’envisager l’achat de matériel et des vols d’autonomie
d’autres préfèrent commencer avec des bases “init” puis les consolider de leur coté “gonflage, pente école, …” avant de retourner en stage pour passer au niveau suivant
je pense que la encore c’est quelque chose de très personnel, a chacun de voir la manière de construire sa progression

  • quand avez vous acheté votre propre matériel :

perso j’ai acheté ma voile dans le trimestre qui a suivi mon stage init, ce qui m’a permis de bien côtoyer les genévriers de la pente école locale au cours de nombreux jours d’entrainement.

  • quelle est la liberté de décollage, vol et atterrissage :

par définition comme un pieton doit respecter le code de la route, un usager de l’espace aérien est tenu de respecter les règles d’usages de l’espace aérien, tant pour sa sécurité que pour celle des autres usagers.
en principe la règle, le bon sens, et la bienséance veut que l’on demande aux propriétaires des terrains de décollage et d’atterrissage l’autorisation d’utiliser leurs sites, il ne faut pas oublier que c’est une des conditions qui peut permettre de viabiliser notre activité, sans décollage ni atterrissage nous n’avons aucun moyen d’accéder a notre ciel.
a l’usage, les sites ffvl dispose de façon tacite de l’autorisation de décollage et atterrissage
les sites de haute montagne appartement au domaine bénéficient d’une tolérance dans la mesure ou leur usage est occasionnel et ne s’adresse généralement qu’a des pilotes ayant un excellent bagage technique.
nous faisons partie des aéronefs non motorisés, et par conséquence il nous est impossible de reprendre a volonté de l’altitude pour regagner un attéro officiel, il y a donc une tolérance pour se poser hors d’un terrain officiel, en contrepartie il nous est demandé, d’avoir un impact minimal sur les terrains non autorisés sur lesquels nous sommes amenés a nous poser, le bon sens et la courtoisie voulant que l’on se présente au propriétaire, surtout si on a fait des dégâts, ne pas oublier que l’on a une assurance responsabilité civile aérienne.
en l’air on vole sous le régime du vol a vu, en conséquence on ne peut utiliser que les zones l’autorisant.

  • les lieux et sites permettant de se renseigner sur les zones et règles d’interdiction :

écoles et manuels ffvl
club local
cartes aéronautiques
aérodrome proche des sites
sites internet reprenant les notams

  • licence et assurance :

par définition seule une assurance Responsabilité Civile Aérienne est obligatoire, elle sert a indemniser les victimes de dégâts que tu a pu causer.
la licence permet de financer l’ensemble des installations, sites, et autres frais liées au fonctionnement de la ffvl, des ligues, cdvl, clubs et écoles, elle permet aussi “d’être représenté” par la ffvl et les structures affiliés face: au ministère de la jeunesse et des sports, a la direction générale de l’aviation civile, au collectivités locales et territoriales,…
il y a aussi abonnement a un club, qui permet : d’obtenir la licence, de gérer et entretenir les sites locaux, d’animer des journées ou des sorties de vols, parfois aussi de mettre l’accent sur des points de sécurité (journées secours, interventions sur des points, de règlement d’usage de l’espace aérien, …).

comme précisé ci dessus la plupart de ces points ont été abordés dans ce forum et sur les manuels de la ffvl, de plus ils seront aussi abordés en stage, il est sain d’être curieux et de chercher a savoir, mais dit toi aussi que certains points “théoriques” ont besoins de la pratique pour être mieux compris, de même certaines discutions de ce forum sont le fait, et s’adressent plutôt a des pilotes d’expérience évoluant dans des conditions ou il y a très peu de risque de voir un pilote débutant, leur retour d’expérience peuvent même parfois glacer des pilotes plus pépères, pour un futur pilote il n’est pas forcément très sain de se focaliser sur ce genre de discutions tant que l’on a pas le recul nécessaire pour les analyser en tant que ce qu’elle sont " des expériences exceptionnelles de pilotes exceptionnels dans des conditions exceptionnelles"