Vous me faites marrer avec vos querelles byzantines sur le gainage des suspentes… ou le sexe des anges.
Les suspentes hautes non gainées c’est maintenant assez généralisé, comme les joncs en bord d’attaque et en extrados, les poulies bien dimensionnées et les élévateurs fins.
Pour les suspentes basses, c’est une affaire de choix du constructeur.
Certains prétendent que les suspentes non gainées font des paquets de nouilles… mais se demandent-ils s’ils plient bien leurs voiles après avoir bien ordonné les suspentes pour faciliter la prévol suivante ?
En tout cas, après 5 saisons de vol-rando sous une Ultralite 19 à suspentes non gainées, je n’ai JAMAIS eu un moindre emmêlement.
Après une saison sous une Diamir, je n’ai JAMAIS eu d’emmêlement, juste une fois une minuscule clé en bord de fuite, 100% ma faute.
On a le droit de préférer les techniques anciennes mais les voiles qui les expriment étant aussi anciennes on les verra de moins en moins dans le ciel.
C’est comme la direction assistée et les freins à disque, toutes les bagnoles et toutes les motos en ont. Ceux qui préfèrent le Fontana 4 cames en ont le droit, évidemment.
De même qu’on a le droit de préférer le Cromwell à l’intégral, du moins jusqu’à la première grosse gamelle. Après, quand on a la gueule de travers avec des cicatrices partout, on relativise les choix précédents.
On peut aussi préférer les voitures hippomobiles ou les chars à boeufs, les sandales romaines ou les mocassins iroquois, on a aussi le droit de se vêtir de peaux de bêtes et de faire du feu avec une baguette de bois et des herbes sèches, d’habiter dans des grottes et de s’essuyer le cul avec des galets plutôt qu’avec du papier adéquat, etc.
Moi, ce que j’en dis…
Bons vols d’automne à tous*