pas très clair en effet… sur les 4 deux sont tes potes et tu veux plutôt engu… les autres?
le secours à Gensac…
pour ta môman on va quand même faire gaffe a nous
Comme c’est difficile de parler de sécurité, d’y appeler. Livingstone s’y essaye et pour cela bravo et merci à lui.
Dernièrement, un pilote d’un club ami, pilote que je connaissais de vue, a perdu sa vie. Cela a échappé à la vigilance du fofo et je ne vais pas en faire plus état ici.
Mais juste m’en souvenir et m’en servir pour rappeler que dans notre beau sport, le moindre accident peut conduire à cette fatalité et aussi que le moindre incident peut conduire à l’accident.
Rappeler aussi ;
Qu’il est préférable de tirer les sonnettes d’alarme avant plutôt que l’appel d’urgence aux secours après. Qu’il est préférable d’en discuter contradictoirement avant que d’en pleurer collectivement après.
En discuter quitte à se disputer à propos nous obligera toujours à y réfléchir pour argumenter nos prises de positions. Cette réflexion peut nous aider à des prises de conscience sur ce qui fait la sécurité ou insécurité dans nos façons personnelles mais aussi collectives d’appréhender l’activité.
Ce n’est qu’une conscience fines des risques liés à l’environnement mais aussi à nos propres décisions et actions qui peut améliorer ou à minima ne pas mettre en péril notre sécurité.
j’ai commencé en 1987 et pendant des années personne n’a jamais envisagé à cette époque de voler avec un secours ; je fais donc partie de la génération des pilotes qui ont grandi avec la culture de l’absence de secours ;
je ne fais jamais de vols de distance (si j’en faisais, j’emporterais évidemment un secours avec moi) ;
je vole avec une Ultralite1 d’Ozone (allongement = 4,5) ; il y a plus sensible, délicat à piloter et réactif comme voile !
je vole soit en soaring à Sainte-Victoire (secours vraiment pas indispensable), soit en moyenne ou haute montagne en conditions calmes et là-haut le poids c’est l’ennemi ;
c’est un choix personnel, mais je ne cherche bien sûr pas à inciter quiconque à en faire autant !
et je sais très bien que des secours ont déjà sauvé des vies ; j’espère ne pas avoir un jour à regretter de ne pas en avoir un (mais il sera alors trop tard pour les regrets).
C’est la fin du hors-sujet (c’était juste pour préciser un peu).
Je crois qu’il y a déjà eu des fils de discussion sur le forum concernant l’emport ou non d’un secours.
Pas la peine d’en parler ici ; ce n’est pas l’objet de ce fil…
Mes excuses d’avoir ainsi “pollué” ce fil.
Ben sauf en Bi, le secours est pas obligatoire…
Celui qui ne veut pas en prendre prend ses responsabilités et on peut difficilement l’y obliger.
Apres entre le gars qui fait un plouf le soir dans l’huile avec une Ultralite et celui qui vole dans les conditions un peu tonique sous une voile plus exigeante je pense pas que cela soit les même risques… Perso je trouve ça dommage de se passer d’une chance de se sortir d’une mauvaise situation, le secours a quand même sauvé plus d’une vie dans le parapente.
On défend tous notre parcelle de pratique. Mais au final, le problème ce n’est pas Gensac ou la Dune ou St Hil ou ailleurs…
Le problème c’est que le niveau des pratiquants en juillet est août est trop bas pour une sécurité optimale.
On connaît depuis longtemps le problème. Je suis autonome sur terrain connu et en conditions calmes… Et puis une fois que j’ai volé deux fois en conditions calmes, je voudrais faire comme les petits camarades et je décolle à midi pour tenir en l’air… Sauf que j’ai pas un top niveau. Donc dès que ça devient compliqué, ça craint pour ma vie !
Pour faire des vols longs, il faut :
une expérience de pilotage (donc de la pratique progressive, une succession de ploufs. Uniquement pour être certain qu’on peut se poser sur un terrain qu’on a pas forcément choisi)
une connaissance théorique (surtout en aérologie. Savoir comment évolue la masse d’air et pas uniquement où il faut aller pour monter)
une maîtrise de l’aile (pas forcément un SIV, mais une bonne maîtrise du tangage, une gestion de la commande extérieur et bien sûr des méthodes de descente !)
Bref la gourmandise aérienne craint pour toute l’activité. Mais comment faire pour transmettre le message ?
Pour juger un médicament ou un traitement, on divise des patients en 3 groupes au hasard. L’un reçoit le traitement, l’autre un placebo, le dernier rien. En comparant les résultats des 3 groupes on peut tirer des conclusions.
Avec ou sans parapente, nous ne volons pas pareil, il est donc difficile de connaître l’effet réel du secours, même s’il sauve des vies dans certains cas. Quel en est le coût des prises de risques supplémentaires liées à son usage ?
Ce fil concerne l’accidentologie sur le site de Gensac.
Si on veut discuter des avantages/inconvénients du secours, il vaut mieux ouvrir un nouveau fil.
Un modo pourrait-il déplacer les messages concernant le secours, qui n’ont pas leur place ici ?
Tu as certainement raison de penser que l’idée que le secours puisse en offrant un espoir en plus de s’en tirer en cas d’incident de vol, que cette idée puisse aussi susciter l’idée d’être en droit et en capacité de pousser plus avant l’engagement. Bref, de prendre plus de risques.
Mais alors est-ce que ce raisonnement ne s’appliquerait pas aussi au port de la ceinture en voiture ou du casque en moto ? Ou même, n’est ce pas le débat de fond soulevé par les safety-tests du DHV, à savoir ; l’illusion d’être forcément en sécurité en volant sous une EN-B voire A. En poussant plus loin ; de penser voler en sécurité sous une EN-C moderne sous prétexte d’avoir volé précédemment sous des EN-D.
Est-ce que la sécurité ne depend pas d’abord et principalement des choix que l’on fait et décisions que l’on prend ? Donc de la conscience que l’on a de ce que nos decisions impliquent derrière ?
Comment travailler et faire progresser la prise de conscience ? D’abord la sienne propre bien sur mais aussi tenter de faire évoluer la mentalité pour favoriser celle des autres, du millieu en général ?
J’estimes que la FFVL s’y emploie mais assurément le chemin est long.
@ Marc, je ne suis pas de ton avis. La digression sur le secours n’est pas hors-sujet dans ce fil sur l’accidentologie du site de Gensac. D’abord parce que il me semble de memoire que le 1er post le cite. Mais surtout que tous ce qui a trait à la sécurité en général est d’intérêt dans une réflexion qui se souhaite de nature à faire progresser cette sécurité.
Ma remarque avait pour but de démontrer que nous croyons en des choses qui reposent sur rien de concret, et d’ailleurs certains profitent de notre naïveté pour nous vendre des pierres magiques contre tous les maux.
Il est de bon ton de remettre, de temps en temps, en cause certaines de ses croyances si on veut progresser. Mais pour certains, il est plus facile de suivre dans les dogmes d’une quelconque église ou d’un messie.
C’est bien mon problème je n’y arrive pas sans! et je suis pas le seul… :sors:
Par contre le secours je ne m’y fais pas*
Comme Marc, que le discours sécuritaire généralisé conduit à un rétropédalage émouvant!
*(pas de secours depuis 27 ans! …l’an dernier j’ai failli craquer suite aux fils dédiés sur LCVD, puis la superstition l’a emporté)
A Gensac je suis persuadé que, foutraque comme je suis, j’ai plus de risque qu’il s’ouvre impromptu que d’en manquer réellement
Sinon pour répondre en vrac : Je n’ai pas assisté aux accidents, je ne vais pas en parler plus, 1 delta et 3 parapentes, tout niveau et raison différente à chaque fois.
le plus expérimenté a son secours qui s’est ouvert de façon intempestive, donc les pépins, quels qu’ils soient ont accepte de les prendre quelque soit le niveau.
On peut éviter certains pépins et c’est pour ça qu’il y a des règles (E.A., casques, secours,…) il y a aussi beaucoup d’accidents qui sont évitables je pense simplement et cela quelques soit le niveau d’engagement qu’on mettra en amont, juste en faisant appel au bon sens.
Gensac je dois être parmi les 10 plus gros pratiquant du site sur ces 5 dernières années, j’y vois forcément pas mal de truc dans les arbres… j’y vole où j’y ai volé dans des conditions pire que le récit de Luzech, je m’y suis fais des frayeur en regardant les autres et je m’en suis fais aussi tout seul comme un grand : double asym en sortie de déco , décro asym en pumping, arrachage, reculage, “landing with big asswind”,… ce qui est sur, c’est que sans les gens sur place pour me rappeler certains risques, je n’en parlerais peut être déjà plus…
Mais le dernier accident, même si je ne sais pas ce qui s’est passé en détails et que je ne connais pas le pilote, clairement il aurait pu être éviter : ce jour là, la météo était défavorable sur le site de façon certaine !! (surtout pour un débutant)
je suis un gens comme un autre
l’oubli, l’erreur, le hasard, peuvent nous arriver à tous sur le coin de la gueule et en plus je l’avoue, je cherche le bâton en “faisant le con” par “gourmandise”…c’est bon c’te merde d’adrénaline quand même, faudrait que je me fasse une cure de désintox un jour
Pour revenir sur le ratio accidents/fréquence/fréquentation. Vu la taille du site, c’est énorme !!!
Par exemple Arbas qui doit être bien pire en terme de fréquentation (au moins x 5 ) et de technicité (finesse attéro, attéro piégeux, brises,…) et bizarrement moins impacté (sans jeu de mots)
L’accessibilité géographique de Gensac par rapport à Toulosue, et sa pseudo accessibilité technique en font un site particulièrement attrayant pour les pioupious “border line”.
(J’en suis issu, je sais de quoi je parle. )
Mais ce qui est sur, c’est qu’avant d’aller à Gensac à 14h en plein mois de Juillet avec un vent travers/cul et ben j’en ai fais des ploufs de 20" et du gonflage sur ce put**** de site !!!
D’ailleurs il me le rends bien quand après une journée à gros plafs, tu te retrouve à (presque) waggater jusqu’à la nuit…
Mais je sais aussi pourquoi certains des très vieux (bons) pilotes régionaux n’y mettent jamais les plumes :vrac:
(En fait à Gensac c’est cool, c’est parfois comme la Dune mais en pas pareil…c’est parfois comme Douelle mais en pas pareil, et c’est très souvent comme les deux en même temps, le dénivelé et le sable en moins…la turbulence en plus…en fait, Gensac, c’est souvent comme …Gensac !!)
Autant mon 1er post sur ce fil commencait par un merci et des félicitations pour ton sujet car parler et appeler à la sécurité est assurement difficile Autant je rejoignais Laurent quand il disait que reconnaître ses erreurs c’est progresser. Autant j’étais prèts à faire mon Dupont & Dupond en rajoutant que reconnaître ses erreurs c’est même la condition sine qua none pour espèrer progresser. Autant je suis dubitatif après ton dernier post sur le fait (plutôt l’hypothèse) que tu sois vraiment dans une démarche réfléchie de progression vers plus de sécurité pour toi et pour les autres.
Penses-tu vraiment, pour parler de sécurité, pour inviter à plus de sécurité, faire preuve de bon sens (auquel tu appelles) en faisant référence à tes vols en conditions “border-line” ou en parlant de tes décollage vent de cul que tes heures de gonflage te permettraient de maîtriser ?
Est ce vraiment l’adrénaline le moteur de ta passion, dans ce cas pourquoi ne pas faire du base-jump ou de la roulette russe ? N’est t-il pas possible (pour toi) d’éprouver du plaisir à voler dans des conditions “juste” sympa ?
Pourquoi faut-il que ce dernier post de ta part fasse la part belle aux “exploits” de ta carrière de pilote ? Pourquoi faut-il qu’il ai un gout de récit d’ancien combattant, de survivant ? C’est dommage… à mon avis !
Du coup je ne suis pas convaincu que tu sois vraiment dans un esprit de progression au-travers de la reconnaissance de tes erreurs passées. Tu me semble plutôt dans une autre forme de morale (autre que la mienne, par exemple) du genre ; "Faites ce que je vous dis et pas ce que j’ai fait et… ferai encore
Je ne vois toujours pas d’élément dans ce que tu écris qui indique que ce site n’est pas du tout adapté aux débutants. Pour certain site, c’est très clair (exemple : repose au déco quasiment obligatoire tellement l’aterro est pourri, comme à Marnaves ou le pic de Brau), mais ça ne me semble pas le cas de Gensac.
Par contre, question information, c’est souvent très flou. Il y a une chose très claire : on vole à Gensac quand il y a du vent météo de NO, et aucune autre direction.
Par contre, sur le site et même avant, les informations mériteraient d’être clarifiées, surtout pour les pioupious. Par exemple :
*) Où est le NO quand on est déco ? (la dernière fois que j’ai posé la question au personnes présentes au déco, je n’ai pas eu deux réponses identiques : le château d’eau, plus à gauche, plus à droite.)
*) A l’aterro, les deux biroutes ne concordent jamais : même si ce n’est pas une “science” exacte, les habitués d’un site savent qu’une des deux donne une info plus “fiable” que l’autre sur la tendance. Qu’en est-il ?
*) Avant d’aller sur site : il parait que la balise sous-estime le vent (ouï-dire et c’est indiqué sur la page du club). Combien faut-il qu’elle indique environ pour voler sereinement ?
*) Encore avant d’aller sur site : il y a maintenant une indication de vent par un Pioupiou ; j’ai entendu dire que cette indication ne voulait strictement rien dire (ni la direction, ni la force). Qu’en est-il ?
*) A l’aterro : la direction de l’aterro étant perpendiculaire au vent, ça pose dans tous les sens à tout moment : a) finale dans la diagonale de la maison vers le parking b) passage au dessus du champs derrière le parking et finale en direction de la maison. Quel sens est le plus confortable et sûr ?
*) Toujours pour l’aterro : si un pilote ne le sens pas, est-il possible d’utiliser le champ de l’autre côte de la route, bien mieux orienté, comme aterro-bis si absence de culture ?
Oui enfin… Rien d’extraordinaire… Un posé vend arrière parce que trop bas pour faire une approche et puis la petite question : “pourquoi ça tourne pas ?..” Parce que pour tourner il faut descendre une main et pas les deux !
On en revient que le manque de connaissance, de pratique, d’aisance, … fait qu’une accumulation d’erreurs peut entraîner un incident voir un accident. Rien à voir avec le site de vol ou ses conditions aérologiques.