Accidentologie 2016

[quote]On peut aussi être à la fois licencié à la FFVL et à la FFCAM, comme le sont des centaines de pilotes montagnards (comme moi et pas mal de mes amis par exemple…).
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Quel intérêt ? :grat:

Quel intérêt ? :grat:
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Bonjour,

Ceci a été discuté à de multiples reprises sur ce forum (cf. les fils de discussion correspondants).

La licence FFCAM permet de soutenir les actions de cette fédération (entretien des refuges en montagne, stages de formation, actions de sensibilisation à la montagne auprès des jeunes, défense du milieu montagnard…).
Et la RC associée couvre la pratique des différents sports pratiqués au sein de la FFCAM (alpinisme, randonnée à pied, à skis ou en raquettes, canyon, vol libre, VTT, escalade, spéléologie, base jump…).

De même la licence FFVL permet de soutenir les multiples actions de cette fédération pour la défense, la promotion et le développement du vol libre en France et la RC associée couvre aussi le vol libre.

Il y a donc un doublon au niveau de la RC vol libre entre les 2 fédérations (cf. les centaines de commentaires sur les fils de discussion à ce sujet).

La RC pilote solo FFVL coûte 25 € par an ; si on ramène cette somme au budget annuel de l’activité (renouvellement et entretien du matériel, déplacements sur les sites de vol, stages SIV…), c’est complètement négligeable.
Ceci a été discuté de multiples fois.

Beaucoup de pilotes qui font aussi de la montagne souhaitent soutenir par leur prise de licence les deux fédérations, ce qui me semble évident !
Je suis un peu surpris par ta question. :grat:

Je suis personnellement licencié à la FFCAM (ex Club Alpin Français) depuis 1965 (soit 51 ans !) et à la FFVL depuis 1987 (29 ans).

Marc

[quote]Beaucoup de pilotes qui font aussi de la montagne souhaitent soutenir par leur prise de licence les deux fédérations, ce qui me semble évident !
Je suis un peu surpris par ta question. hein ?
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Je ne comprenais pas l’intérêt au niveau de l’assurance en faite ! 2 RC pour le vol (fccam et ffvl) alors qu’une seule suffit … après je comprend tout à fait le reste!
Voila ! :ange:

[quote]Je suis personnellement licencié à la FFCAM (ex Club Alpin Français) depuis 1965 (soit 51 ans !) et à la FFVL depuis 1987 (29 ans)
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:+1:

Bonjour,
Je suis licencié à la FFVL depuis 1975, et à la FFCAM depuis 2000.
Je pense utile de soutenir les actions de ces 2 fédérations (même
si je ne suis pas toujours d’accord avec certaines des décisions prises).
Bons vols.
Merak.
:trinq:

c est une partie du probleme. loin d’etre la seule.

diffuser les infos.
répéter les consignes, les fiches, les trucs & astuces …
analyser les exemples concrets …

à quand des éléments d’accidentologie dans le livret de progression?
des questions sur l’accidentologie au(x) brevet(s) ?

ca serait intéresant de savoir comment c’est enseigné actuellement en init ou perf.
et quel est le retour des stagiaires ? (dans mon souvenir, qui commence à dater, c’etait quasi absent ou trop vague)

il doit (helas) se trouver recensé là:

si des infos complementaires sur un cas précis, où les derniers cas de gensac, peuvent etre utiles à la communauté, j’ose esperer que ca puisse se faire sans publicité particuliere, directement avec la comm. secu, dont le travail mérite encore et toujours un coup de chapeau biroute

Moi je dirais la principale raison. Les autres sont directement liées à celle-là. Sauf la malchance !

A+
L

Et la malchance commence avec la croyance qu’avec un peu de chance ça va le faire. :canape:

:bravo:
A+
L

Constat suite à la bstof : tous les incidents en vol ont eu lieu dans une zone sous le vent. Ça n’est pas tant un problème de niveau pratique (pilotes expérimentés à très expérimentés) mais d’analyse de la micro-aérologie locale, parfois bien complexe et difficile à anticiper.

Avec le réchauffement climatique, je crains que les zones sous le vent deviennent de plus en plus violentes et nous laissent de moins en moins de chances de nous en sortir avec nos chiffons. Avec un peu de recul, je me dis qu’on vole quand même avec un aéronef qui a une résistance aux turbulences extrêmement faible : là où le meilleur parapentiste au monde finira inexorablement sous secours, un pilote de planeur dégrossi se fera juste secouer et quittera rapidement la zone pour poursuivre son chemin. A nous donc, parapentistes, d’éviter ces zones turbulentes à tout prix, quitte à se restreindre aux heures de vol où l’aérologie est compatible avec les capacités de nos parapentes à rester ouverts…

Autre constat suite à la bstof : avec un cocon, le twist arrive très (très) vite quand ça vraque, ce qui laisse peu de répit pour récupérer la situation. La mode du cocon à tous les niveaux de pratique + météo de plus en plus chaude, je ne suis pas sûr que ça favorise une baisse des accidents.

:+1: :+1: :+1:
ça fait un moment qu’on banalise les fermetures et on est monté d’un cran vu qu’on commence à banaliser le secours

:+1: :+1: :+1: :+1:
Constaté à mainte reprises également avec des pilotes lambdas, le pire c’est l’argument premier qu’on m’avance “c’est pour avoir plus chaud” :grrr:

D’après la formule bien connue du RCPBPLP (Réchauffement Climatique Pas Bon Pour Le Parapente):

:ppte: + :soleil: = :vrac:

(ne le prends pas mal Benoit mais là j’ai pas pu m’empêcher :lol: )

Dans le désordre,

C’est plus la position que le cocon qui crée la problématique du twist. Semi-couché à couché dans sa sellette sans cocon et arc-bouté sur son cale-pied, il n’y a pas de différence sensible avec la même position en cocon.

Les risques du vol sous le vent sont appris et connus en principe de tout pilote dès après son 1er stage perf (au plus tard) seulement cela reste quelque chose d’abstrait jusqu’au jour où… De plus c’est un des classiques préférés des récits au bar du dernier vol ; Lors de mon point bas, j’ai trouvé à me refaire dans un thermique d’enfer sous le vent sans préciser que l’enfer ou le paradis (on peut toujours rêver) n’était peut-être pas si loin. Chez nous, on a un site où souvent le thermique le plus fiable prend sa source dans un col sous le vent de la crête d’où lon décolle. L’exploiter depuis au-dessus de cette crête, ma foi oui c’est accessible pour la très grande majorité des pilotes qui s’aventurent en vol thermique même debutants. Le hic, c’est que ces debutants du thermique en voient d’autres (qui sont moins débutants) aller chercher cette fameuse pompe à couillons (jamais thermique n’aura mieux mérité l’appellation) sous le niveau de la crête et du coup, ils (les moins aguerris) se sentent autorisés à faire pareil (les cours théoriques des risques du vol sous le vent du 1er stage perf sont loin…) C’est ainsi que régulièrement des papillons de couleurs et de tissus viennent égayer les (grands) arbres dans le col.

C’est le faux sentiment de sécurité que donne nos parapentes de plus en plus résistant (mais pas éternellement) à la fermeture et au décrochage doublé d’un faux sentiment de maîtrise dopé à l’ego qui est la source de la plupart des incidents/accidents. Seule une remise en question personnelle peut nous en premunir. Se remettre en cause passe aussi par accepter de repasser en case école pour avoir un regard critique extérieur et des pistes d’améliorations.

Mais je pense qu’un état d’esprit collectif du millieu qui prend son plaisir dans une image de sport extrême, de sport pour chasseurs d’exploits et d’adrénaline travaille à l’encontre d’une amélioration de la sécurité.

Bref, je crois que cest bien plus l’échauffement des egos que le réchauffement climatique qui crée l’insécurité. :canape:

Il y a différence sensible.
A la base c’est la position qui augmente le risque de twist. Mais le cocon amplifie encore le phénomène en augmentant (en doublant ?) la prise au vent par rapport aux jambes tendues, à cause de la surface de tissu qu’il présente lorsque le vent relatif attaque par le côté.

Oui mais non : le cocon apporte une prise au vent en amont des points d’attaches bien plus élevée qu’un simple cale-pieds. Le cocon c’est ni plus ni moins qu’une girouette maintenue au vent et qui ne demandera qu’à rejoindre le lit du vent quand elle en aura l’occasion (un shoot dissymétrique par ex). Ça plus, comme tu le dis, une position couchée ça crée un gap énorme (je pèse mes mots) en sécurité passive lors d’un vrac. Et il faut arrêter de croire que le SIV nous met à l’abri et nous permet de voler en cocon en toute sécurité.

grillé par 777…

Si on met cote à cote 2 photos de pilotes de profil, l’un en cocon l’autre en cale-pieds, je pense qu’on est plus près des x5 voire plus en terme de surface de prise au vent.

Mais le cocon n’est qu’une cause d’aggravation d’un vrac, rarement l’origine. Ça n’est pas sur ce point où nous devons nous focaliser. Comme je le dis plus haut, le problème principal c’est de savoir analyser si les endroits où l’on va sont sains ou potentiellement turbulents.

@Benoit2R, @777, je suis entièrement d’accord avec vous sur les dangers de la généralisation des cocons.

@Choucas : l’accidentologie d’été n’a que très marginalement à voir avec l’inexpérience des pratiquants. En analysant l’accidentalité on s’aperçoit vite que l’expérience ne protège absolument pas de l’accident.

Pour reprendre l’exemple de la B-Stof : 108 pilotes dont beaucoup de “jeune pilotes” (moins de 4-5 ans de pratique, BPC en poche depuis peu).
Les 4 secours et les 4 arbrissages (8 incidents en tout) concernent tous des pilotes très expérimentés, pas les jeunes pilotes.

Ah quand même !
Il y a un “rapport sécurité” officiel prévu par l’organisation ?

@777, je vais me renseigner…

Saint André fin Juillet c’est peut etre pas le moins accidentogène non plus comme endroit pour ce type de rencontre melant plein de gens de différents niveaux connaissant plus ou moins le lieu…
Je souhaitais y aller mais pas là a cette periode (pour mon niveau !)

Norbert

:bravo:

:mdr:

cocon/pas cocon, si c’est ça le constat…tout est dit.