Je confirme ce que j’ai écrit plus haut : on ferme un côté en tirant sur les A, et on contre (de l’autre côté par définition!) pour garder son cap, puis on contre encore plus fort pour entamer les 3.6 côté ouvert. On peut rajouter de la commande pour engager le 3.6 et la relâcher doucement pour gérer le taux de chute et la rotation.
Je suppose que le risque de décrochage du côté ouvert est moindre car le facteur de charge augmente avec la rotation…
Il est conseillé pour sortir de relâcher doucement la fermeture, puis de dissiper l’énergie comme avec un 3.6 normal.
Je cite pour être précis :
“1: relâcher progressivement la fermeture
2 : relâcher progressivement la commande intérieure au fur et à mesure que la voile s’ouvre
3 : une fois la voile à 100% rouverte, finaliser la sortie du 360 dans une classique dissipation de la rotation. Tout ceci avec calme et parcimonie.
A éviter : relâcher trop rapidement la commande intérieure (surtout si la fermeture tarde à rouvrir).”
et
“[…]il est préférable de maintenir la rotation tant que la voile n’est pas complètement rouvert, afin d’éviter un roulis inverse qui pourrait surprendre.”
Pour les mesures : avec une Hook2 M, avec 4G, ils descendent à -16m/s en 360 normal contre 2.8G et -19m/s en fermeture asymétrique.
A l’évidence, ceux qui ont peur de ne pas encaisser les G sur les 360 on peut-être là une technique de descente rapide plus adaptée…
L’auteur (Pierre Pagani) préviens néanmoins que cette technique n’est pas faite pour des débutants, et inadaptée aux voiles allongées (pourquoi? je suppose à cause des réactions violentes liées à la sortie du domaine de vol…)
Attention donc!
Très bon article paru dans ParapenteMag n°150 (p55) (octobre-novembre 2013) par Pierre Pagani, mesures et test en vol par Claude Thurnheer.
Merci à eux!