Pour avoir trainé dans les sciences mentales et la sophrologie depuis 40 ans, avec un pote qui a fait cette méthode Wim Hof, il faut justement imaginer que tout cela aide la personne à prendre conscience de ses possibilités personnelles sur le présent, et à limiter l’action des divers éléments négatifs comme le stress, la peur, l’angoisse, la douleur ou la dévalorisation par exemple.
Tout le monde peut essayer de se confronter à une situation difficile (par exemple j’ai fait un saut parachute en biplace avec un anglais qui avait 18000 sauts et sans rien demander m’a vraiment martyrisé en chute libre…) si la concentration est placée sur une respiration et expiration profonde et rapide, on constate que l’on résiste facilement sans se laisser déborder par le doute. C’est ce qui est proposé pour l’accouchement, la respiration en “petit chien” aide la concentration à se porter sur la détente du bas-ventre puis sur la tension musculaire pour expulser le foetus.
Tout cela en simplifiant au maximum.
Concernant le feu, la concentration ne laisse pas passer l’idée que les braises sont brulantes, il suffit de marcher en faisant des petits pas afin que la plante des pieds ne reste pas en contact avec les braises. Courir ou forcer le pas pour aller plus vite enfonce le pied qui alors se brule car le temps de contact est + long. Lorsque vous sortez un plat du four, vous savez qu’il est trop chaud pour le porter, et pourtant par petites touches vous pouvez le faire glisser sans vous bruler.
Donc cette gestion du mental par diverses méthodes cherche à ce que la concentration soit portée sur les capacités réelles de l’individu à ce moment précis, sans se laisser déborder par la peur, le doute ou la douleur.
Je rappelle que la douleur siège dans le cerveau, donc l’intellect peut aisément avec l’entrainement remplacer cette information par une autre idée genre froid, chaleur, concentration sur une image positive. Exemple l’absence d’anesthésie en opération dentaire ou locale par la sophrologie ou l’hypnose.
Patrick, tu as raison concernant l’homéopathie ce n’est pas le produit lui-même qui soigne, mais bien l’idée que s’en fait le patient.
En Suisse, la valeur de ces médecines parallèles est bien mieux reconnue, et même proposées et remboursées par les caisses maladies, qui sont privées, car elles ont constaté depuis longtemps le plus faible recours aux dépenses de santé, donc moins de remboursement.
En France on a toujours eu du retard sur l’évolution, on y viendra…
Concernant Wim Hof, mon copain est aussi capable de voler à poil en plein hiver, mais il a trouvé une confiance en lui vraiment positive.