Au delà de la remarque pertinente de Guy sur le titre de ce post, je ne peux qu’être étonné combien ont des avis si tranchés de ce qui pourrait être la méthode ultime de gonflage par vent fort.
Je rejoint volontier Nolan quan il dit : “[…]l’important est d’avoir une technique éprouvée et travaillée. […]”.
Après que l’on utilise ou non les “A” pour initier/guider le gonflage cela ne me semble pas déterminant, d’abord cela dépend grandement de l’aile, de la pente du déco et… du pilote.
Idem pour pretendre que le “contrôle” (et non pas gonflage) serait forcément la façon la plus efficace d’avoir la meilleure capacité de gestion de son aile par vent fort. Pour que cela soit vrai, il faudrait supposer que toutes les ailes, tous les décos, toutes les brises et vents et… tous les pilotes soient les mêmes. Si on est d’accord que cela n’est jamais le cas, alors il nous faut convenir qu’il n’y a tout simplement pas non plus de méthode unique.
Dernièrement un ami m’a expliqué, convaincu qu’il était, que la/sa méthode “avants dans une main, arrières dans l’autre” était la plus efficace dans le vent fort. Seulement à son 1er déco, il s’est fait arraché twisté (pente raide, rafales,…) et plus tard dans la journée lors d’un autre décollage ; rebelote, arraché twisté mais ce coup-ci traîné et froissé dans un arbuste. Et là son explication subsidiaire se voulait que les arrachages twisté etaient dûs à la méthode employée et… peut être à un manque de pratique de sa part. :mrgreen:
Quelle que soit la méthode, elle ne vaut jamais plus que la maîtrise que l’on en a.
Exemple : mon frangin très old-school avec son apprentissage qui date de 1991/93 et qui n’a que depuis peu changé d’une EN-A à une B. Il décolle depuis toujours et sans doute pour toujours en dos-voile même avec du 20 voire peut être 25 km/h (ce qui est aussi ma limite en face-voile et sous EN-C depuis 10 ans) et si cela fait sourire parfois sur les décos cela ne l’empêche pas de se mettre en l’air quand d’autres finissent par perdre leur sourire après s’être fait balader à travers la pente…
Il n’y a aucune méthode miraculeuse, il n’y a que des méthodes que l’on maîtrise suffisamment ou… pas.
