Gonflage mal inspecté=vol stressant.

Le titre pourrait être, “voler avec un aile en ordre”.

Hier 1er Mai. Je me prépare à décoller du haut du mont Ham-Sud en parapente avec ma Mantra M6.
Le gonflage est difficile du au rouleau qui rabat bon bord d’attaque vers moi. Je réinstalle mon aile plusieurs fois en commençant à avoir hâte de gonfler.
C’est un ciel 100% nuageux avec des rideaux de pluie au loin (30 kilomètres) qui viennent vers moi.

Le petit coup de vent qui soustrait le rouleau arrive. Je gonfle l’aile. Arrivé à 60 degrés d’élévation, elle prend dans le vrai vent. Je la casse aux arrières pour pas me faire arracher puis je la freine symétriquement pour pas me faire dépasser.
Ti coup d’œil, elle est toute ouverte, demi tour et décollage presque chandelle.

DÉBUT DE LA FLAGOSSE
Tout de suite j’ai une grosse dérive à gauche.
Je regarde mon aile et j’aperçois l’emmanchure.
Je me dit “merde, qu’est cé ça?!” :bang:
J’ai une grosse déformation du côté gauche qui me freine à mort.
Tout de suite je pense à ce qu’on apprend à l’école. Garder le cap, s’éloigner du relief puis analyser le problème et les solutions.

Je fait un immense appui sellette côté droit pour décharger la demi aile susceptible de décrocher. J’ajoute un plein barreau d’accélérateur pour m’éloigner du décrochage.
J’ajoute une pincé de frein à droite pour contrer la volonté de l’aile de vouloir partir en autorotation. En fait, ça prendrai beaucoup plus de frein mais je suis à la limite de me faire reculer derrière la montagne du à la configuration de l’aile. Je fait donc le plus gros appui sellette de ma vie, complètement écréanché en fer à cheval autour de mon élévateur droit avec une jambe qui continue de pousser l’accélérateur tout croche.
Il faut que je me pose.
L’atterrissage est devant. L’aile veut tourner à gauche en plus que le vent me pousse vers la gauche.
L’idée me vient de tenter une repose au sommet qui est encore proche mais vers la droite. Finalement je renonce. Ça impliquerait trop de frein vers la droite pour virer vers le déco et ma position de vol m’enlève toute la dextérité nécessaire pour réussir un posé en pompage sur un site déjà difficile.
2 minutes d’écoulé.

Donc il me reste le petit trou dans le bois entre 2 lacs. Ça représente 40’ de large par 150´ de long. Lac à gauche et à droite tout 2 bordé par des arbres, une clôture de perche, une ligne électrique au bout et pour mal faire, celui qui a un chalet la fait un gros feu du côté gauche au centre de la longueur.

Bon, je traverserai le pont quand j’y serai rendu.
Pour l’instant, mon vario fait juste biper. Je monte vers les nuages, je monte et je monte encore en ligne droite. Je suis au dessus de l’aire d’atterrissage mais beaucoup plus haut que la montagne.
Comment ça va finir?

Maintenant que je suis haut, j’ai plus le temps d’essayer de comprendre le problème de suspente.
Une ligne de frein au centre du faisceau tire exagérément le bord de fuite en un point précis et semble aller chercher la ligne de C de devant. Le point d’attache C est aussi très tiré.
J’ai l’impression qu’une suspente est passé au dessus de l’aile mais je vois aucune suspente redescendre par le bort d’attaque. Je ne vois aucune clé. Le suspentage est très fin et j’ai hâte d’être au sol pour aller voir de près le problème que j’arrive pas à comprendre de loin.
Inutile de dire que les tractions sur les lignes respectives et la vérification d’un éventuel twist d’élévateur à été faite depuis longtemps.

Je suis à 1500’. Des fois ça monte, des fois ça descend. Probablement du au type de nuage de pluie. Ma jambe droite est complètement engourdie du à l’appuie sellette.

“Est-ce que je fait une oreille à droite?”
Déjà que mon aile très allongé fait des cravates quand je relâche une oreille, en plus j’ai besoin de mes 2 mains pour tenir tout le basar. Donc je n’ose pas les oreilles.

Enfin je me met à descendre lentement.
Le problème de l’atterrissage de précision revient.
J’ai vraiment pas confiance de pouvoir gérer l’approche avec tous les S à faire, ma dérive, forte tendance à tourner et le vent à 90 degrés du sens que j’atterris.
À 900’, j’évalue l’option du parachute de secours. “Serait t’il plus judicieux de m’en servir pendant que mon altitude me le permette encore”? Si j’ai une fermeture ou un décrochage du à l’aile ou que j’entre en autorotation pendant ma finale à 300’ sol, je serai incapable de gérer l’aile et il sera trop tard pour le parachute de secours.
Finalement dans mes pour et contre, j’évalue que l’aérologie est facile (une chance),ça fait 15 minutes que l’aile vol et elle n’a aucun mouvement par-à-coup, aucune turbulences de thermique.
Le parachute de secours pourrait apporter son lot de risque en plus que j’aurais 2 voiles à descendre des arbres au lieux de 1.

Je commence mon approche avec des S très lent. Le vario bip. Je survole le terrain merde.
Je n’ose pas faire des ronds. Je réussi à me remettre en base avec des S léger et je remonte “putain”. J’ai recommencé mon approche 3 fois avec des pincettes et enfin la finale toujours accéléré, freiné à droite et un appui sellette digne d’une caricature.
Le vent travers pousse vers le feu. Je freine d’avantage vers la droite et relâche l’accélérateur. Pied à terre. Je cour et fait tomber l’aile sur le petit rond de pelouse grand comme 2 parapente comme d’habitude. Bon, une belle fin.
Au total 24 minutes de vol.

L’EXPLICATION DU PROBLÈME.

2 ou 3 semaines auparavant, j’ai cassé une petite ligne de frein sur le bord de fuite. (La K3)

J’ai fait plusieurs vols en laissant cette courte ligne flotter dans le vent sans problème. (Je reçois la neuve dans 2 jours).
Ce fichu bout de 12 pouces attaché au bord de fuite est allé passer devant la ligne des C et est revenu se nouer plus bas dans le faisceau des freins. En gros, un court bout de ficelle partait du deuxième étages des freins pour aller tirer un attache des C et revenir au bort de fuite très tiré.
J’ai jamais été capable même avec mes ongles de défaire le nœud. J’ai coupé la suspente.

LA MORALE DE L’HISTOIRE
Je ne laisserai plus jamais en place une suspente cassé. Ça bien failli me jeter par terre et ça ma fait passer à côté de super condition de vol.

Mais dans le contexte, je suis assé fier de mon atterrissage que j’ai vraiment assuré.

Haletant …j’ai bien failli renverser mon café et m’étouffer avec ma tartine en lisant ton récit. :?
Contant pour toi que cela finisse bien , , bonne gestion de l’incident.
En tout cas les propositions d’adaptation pour la teloche de ton petit thriller devrait pas tarder … :pouce:

Heureux de te savoir en état d’écrire.

Pour ton incident, comment dire… il n’y a pas que l’approche de l’attérro qui serait à revoir. Mais bon a quoi bon, tu ne me croirais quand même pas.

:forum:

heureux pour toi que cela se termine bien

La prévol. on a eu 2 même problème le 29 avril lors d un stage d’une journée sur lequel je participais

1 : une senso qui revenait de vérification usine, c’etait le 5 ème vol du pilote, il décolle, pas de soucis on aurait du qu il avait une grosse cravate, il gère son cap et à la radio il nous demande si il peut enlever une suspente qui est passé dans un maillon des élévateurs , une suspente est passé sur un maillon qui s est ouvert . pas de bonne prévol, pas de vérif après la réception de son aile de retour atélier.

2 : artic 4 au déco à chaque gonfale l’aile tire vers la gauche, le pilote se dit qu il a un pb de freins, mais non un noeud s’est crée sur les suspentes “C” qui ne se voyait pas ( il a vu le probleme après avoir posé ) il a réussi à le faire sauter en vol avec une bonne fermeture

Bonjour,

Content pour toi que tout se soit bien fini.

Mais je n’arrive absolument pas à comprendre comment une suspente “libre” (qui flotte au vent) peut spontanément se bloquer avec un nœud impossible à défaire avec d’autres suspentes. :grat:

Il y a quelque chose qui m’échappe complètement. !
Je dois avoir mal compris l’explication que tu donnes…

:trinq:

Marc

Dans les films de cowboys, ils arrivent à attraper les méchants avec un fouet. Ça doit être pareil ici. :mrgreen:

content que ça se termine bien. :pouce:

Moi c’est l’inverse… je vois plutôt plus de risques à ce que ça s’emmêle avec une suspente libre que attachée !

Norbert
edit grillé par Piairo

Ça doit être la loi de Murphy.

C’est une suspente ultra fine de 0,5 millimètre. Je pouvais même pas dire qu’elle sorte de nœud c’était. (Trop petit).

Tu sous entend que l’approche de l’atterro est à revoir. :prof:
Ou ça, quand ça?

Mais que parce que tu me pose la question ;

Alors je ne me base que sur ce que tu raconte en (essayant) tenant compte de la poésie (que j’aime beaucoup) et des interprétations possibles du français québecois qui t’es naturel. J’ai mis en gras ce qui me perturbe dans ton récit.

Mois ce que j’en retiens, c’est que ;

Les conditions au déco n’étaient pas facile, plutôt fortes, de travers, thermiques, etc…

Les conditions de vol et la météo ne s’annonçaient pas mieux, front et rideau de pluie au lointain venant vers toi.

Tu loupes plusieurs gonflages, tu t’impatientes, (as tu négligé ta prévol ?) Tu ne vérifies pas ton cône de suspentage entre deux gonflages.

Tu vérifies ton aile au dessus de la tête et tu ne vois aucune anomalie MAIS dès les 1ers mètres pieds en l’air, elle te met en difficulté. Or j’ai du mal à croire que le nœud avec ton brin libre (~12 pouces = ~30 cm) ai pu se faire dans la phase de gonflage. Pour moi, il devait forcément exister d’avant le gonflage (au moins le dernier) Note que l’on peut effectivement ne pas forcément voir une clef surtout si… on est préssé (j’ai aussi donné dans l’exercice…)

Tu pilote ton aile à ta manière et là je laisserai les éventuels proprio de M6 donner leur avis. Juste je ne suis pas convaincu que se mettre au 1er barreau soit la meilleure options. Je ne l’aurai pas fait, mais…

Par contre la réflexion que tu mènes m’interpelles. Si tu risque de te faire reculer et que cela monte en ligne droite sous un nuage de “pluie” c’est que les conditions ne peuvent pas être une aérologie “facile” de même si à plusieurs reprise tu te fais tellement remonter thermiquement en finale, au point de refaire un tour de terrain et une nouvelle approche. Alors se dégager d’abord du relief est assurément la bonne option comme celle aussi d’essayer de résoudre le problème. Mais si ce dernier point n’aboutit pas…

Perso je n’aurai choisi qu’ente ou aller m’arbrisser en ligne droite ou tirer le secours (si réellement je craignais autant que tu le laisse entendre ; un départ en auto-rotation) et certainement pas de faire des guili-guili en PTS et ce avec de multiple tentatives.

Aussi, je ne comprends pas pourquoi tu voles à plusieurs reprise pendant 3 semaines avec une suspente haute de ligne de frein cassée sans la remplacer ou à minima l’éliminer proprement et non pas la laisser batifoler au vent avec les autres. Tu aurais pu la remplacer par n’importe quel autre morceau de suspente ou même drisse ou ficelle assez longue pour te permettre de faire des nœuds de part et d’autre et même à 5 mm près (précision facilement obtenable sur une si courte longueur) cela aurait été définitivement plus probant que ta façon de faire (ou laisser faire)

Bref, ton récit me semble ambigu et me laisse penser que soit la cravate (et ses effets) était bien moindre que ce que tu raconte/imagine ou sinon, que ta prise de risque était bien au-delà de ce dont tu as conscience. Dans les deux hypothèses, la réponse ou plutôt la question qui me vient, est ; As tu vraiment le niveau/expérience de voler sous cette aile et dans ces conditions ? :grat:

Car dans mon esprit et ma philosophie, un pilote de M6 ne devrait pas se retrouver dans une telle situation potentiellement mortelle pour une telle suite de décisions (à commencer par voler avec un tel engin avec une suspente haute de frein cassée et qui se ballade dans le cône)

Forcément là on en revient à mon affirmation de mon 1er post ;

Comme dit heureux que tu sois là pour nous le raconter, dis toi quand même que ton ange gardien :ange: aurait très bien pu fêter son 1er mai et ne pas veiller sur toi et que peut-être un autre jour il sera en RTT. :affraid:

Je dis qu’à 400 vols, on n’a pas de M6 ROTFL. Bon je suis très mal placé pour juger pas car bien moins d’expérience que Wowo qui a disséqué ton récit ! Je suis content que ton incident n’en ait pas été un finalement. La morale est qu’il faut que je remplace cette suspente de bord de fuite qui a encore lâché sur la Sigma 9 :fume: j’aurais cru que cela ne craignait rien… Donc merci pour ton récit et ta transparence.
Juste une question : quand on voit des rideaux de pluie et qu’on sait que ça vient vers nous, quel est l’intérêt d’aller voler, M6 ou ENA, suspentes correctes ou pas, sachant que la vitesse du vent au sol peut s’accroître très vite avec l’approche des nuages de pluie et que l’on risque de voler ou plier sous la pluie ? Étais-tu mort de faim de vol ou plus de navette pour redescendre ?

WOWO
Mois ce que j’en retiens, c’est que ;

Les conditions au déco n’étaient pas facile, plutôt fortes, de travers, thermiques, etc…

Les conditions de vol et la météo ne s’annonçaient pas mieux, front et rideau de pluie au lointain venant vers toi.

Charognard
J’ai estimé la distance des rideaux de pluie suffisante. J’habite à côté de la montagne et ça prit 3 heures avant que la pluie arrive et c’était doux.

WOWO
Tu loupes plusieurs gonflages, tu t’impatientes, (as tu négligé ta prévol ?) Tu ne vérifies pas ton cône de suspentage entre deux gonflages.

Charognard
Non je n’ai pas manqué plusieurs gonflage.
Dans une zone un peut déventé au sol, un petit rouleau vient constamment faire rouler le bord d’attaque sur l’aile rendant l’écopage impossible.
J’ai du me rendre à l’aile plusieurs fois pour réouvrir à la main le bort d’attaque.
À chaque allez-retour, je doit décrocher quelque suspente pris dans des roches ou buisson/brindille.

WOWO
Tu vérifies ton aile au dessus de la tête et tu ne vois aucune anomalie MAIS dès les 1ers mètres pieds en l’air, elle te met en difficulté. Or j’ai du mal à croire que le nœud avec ton brin libre (~12 pouces = ~30 cm) ai pu se faire dans la phase de gonflage. Pour moi, il devait forcément exister d’avant le gonflage (au moins le dernier) Note que l’on peut effectivement ne pas forcément voir une clef surtout si… on est préssé (j’ai aussi donné dans l’exercice…)

CHAROGNARD
Je te remercie pour les conversions de mesure. :lol:
J’avais anticipé d’avoir à faire un bon freinage parce que je connais très bien le site.
Mon coup d’œil pendant le freinage a duré 1 seconde et quart.
Est t’il possible selon toi que cette déformation arrière se soit (camouflé/estompé/caché) au milieu de mon freinage sur toute l’envergure.
Je me rappelle plus. Il faudrait que je me fasse hypnotiser pour bien me rappeler de ce que j’ai vu à ce moment.

WOWO
Tu pilote ton aile à ta manière et là je laisserai les éventuels proprio de M6 donner leur avis. Juste je ne suis pas convaincu que se mettre au 1er barreau soit la meilleure options. Je ne l’aurai pas fait,
mais…

CHAROGNARD
J’ai appliqué le manuel de l’aile. La M6 est dessiné au premier barreau. C’est au premier barreau qu’elle offre le meilleur compromis vitesse/finesse/SOLIDITÉ.
3 choses m’ont fait pousser l’accélérateur. La solidité selon le manuel, le besoin de vitesse pour pas me faire reculer et la vitesse pour pas décrocher une demi aile. Dans le feu de l’action, j’ai suivi le même résonnement du manuel à propos de pousser l’accélérateur avec une aile mouillé.

WOWO
Par contre la réflexion que tu mènes m’interpelles. Si tu risque de te faire reculer et que cela monte en ligne droite sous un nuage de “pluie” c’est que les conditions ne peuvent pas être une aérologie “facile” de même si à plusieurs reprise tu te fais tellement remonter thermiquement en finale, au point de refaire un tour de terrain et une nouvelle approche.

CHAROGNARD
Ce que je voulais dire par facile, c’est qu’il n’y a aucun coup de pied au cul, aucun mouvement sec, rien à temporiser, pas de rafale de vent. Les vitesses de taux de monté et de descente sont relativement relax. Donc je ne craignais pas de fermeture.

WOWO
Perso je n’aurai choisi qu’ente ou aller m’arbrisser en ligne droite ou tirer le secours (si réellement je craignais autant que tu le laisse entendre ; un départ en auto-rotation) et certainement pas de faire des guili-guili en PTS et ce avec de multiple tentatives.

CHAROGNARD
SAUF UNE TROUÉ, c’est de la forêt partout.
Si j’ai à choisir entre m’arbrisser en ligne droite ou faire des guili-guili en pts pour tenter d’atterrir quitte à manquer mon coup et finir dans les arbres, je préfère tenter d’utiliser mes compétences de pilotage. Je suis pas défaitiste de première nature.

WOWO
Aussi, je ne comprends pas pourquoi tu voles à plusieurs reprise pendant 3 semaines avec une suspente haute de ligne de frein cassée sans la remplacer ou à minima l’éliminer proprement et non pas la laisser batifoler au vent avec les autres. Tu aurais pu la remplacer par n’importe quel autre morceau de suspente ou même drisse ou ficelle assez longue pour te permettre de faire des nœuds de part et d’autre et même à 5 mm près (précision facilement obtenable sur une si courte longueur) cela aurait été définitivement plus probant que ta façon de faire (ou laisser faire)

CHAROGNARD
J’avais commandé la suspente chez Ozone. Ça pris 6 semaine et demi pour qu’elle arrive.
C’est long. Un vendeur m’a conseillé de la rafistoler avec de la soie dentaire en attendant.
La soie dentaire a duré 3 heures au total sur plusieurs vol.
Elle a lâché quelque jour avant et j’ai laissé faire. C’est évidant qu’un petit coup de ciseau n’aurait pas demandé beaucoup d’effort et de la ma résolution.

WOWO
As tu vraiment le niveau/expérience de voler sous cette aile et dans ces conditions ?

CHAROGNARD
Pour les conditions, je sais que c’était ok (je suis le mieux placé pour le savoir).
Niveau/expérience, qui peut réellement répondre à ça avant d’être au jour J. De toute façon, juste les atterrissages à l’accélérateur qui étirent les flairs 3 fois plus qu’avec ma Kaîlash me dise, " c’est bien de valeur mais la M6 l’essayer, c’est l’adopter.
Je trouve les ailes bien allongé très jolie. Le pilotage aux C, j’ai fait wow après la première 1/2 heure. L’accélérateur est si facile à pousser et j’adore atterrir avec.
Je m’étais dit en l’achetant qu’en grosse condition je continuerais avec ma Kaîlash et que je garderais la M6 pour de (grande) occasion. Finalement, j’ai même plus envie de la sortir la Kaîlash sauf pour le Paramoteur.
Ça va prendre une grosse poitrine et bien des promesses pour que je décide de me départir de la M6.

MATTHIEU
Je dis qu’à 400 vols, on n’a pas de M6

CHAROGNARD
je me sert pas du forum comme d’un logbook pour mes vols.
400 vols, c’est le jour de mon inscription au forum.

MATTHIEU
Juste une question : quand on voit des rideaux de pluie et qu’on sait que ça vient vers nous, quel est l’intérêt d’aller voler, M6 ou ENA, suspentes correctes ou pas, sachant que la vitesse du vent au sol peut s’accroître très vite avec l’approche des nuages de pluie et que l’on risque de voler ou plier sous la pluie ? Étais-tu mort de faim de vol ou plus de navette pour redescendre ?

CHAROGNARD
Sur l’aire de décollage en regardant la pluie, je me suis dit "1heure de marche ou un vol rapide de 8/10 minutes. J’ai décidé de décoller pour aller poser (c’est logique) :lol:
Finalement pendant que je montais lentement (1m/s) en ligne droite, je me suis dit “bon sang le super vol que tu vas manquer à cause des suspentes”. :bang:

Merci Charognard pour tes précisions. En ce qui concerne le logbook et le nombre de vols, je pense que c’est important de savoir où l’on en est, ne serait-ce que pour avoir tous les paramètres en ligne même s’il y a vol et vol…
Su j’avais mis mon nombre de vols au moment de mon i inscription, j’en serais toujours à 20 ! Pour certaines âneries ça passerait :mrgreen: , pour certains vols ça ne le ferait pas trop :wink:
C’est toujours bien de savoir à qui on parle !
Sinon effectivement je comprends ta décision de voler. Tu avais largement le temps de descendre avant la pluie pour éviter de redescendre à pied :wink:

Alors tout va très bien… à part le coup de ciseaux pas donné !

Bonne continuation,

:trinq: