Gourdasse caféinée en vol de distance

Hello tous

Bon, dans ma tête, c’est déjà le printemps, alors faut s’équiper quoi!
Pour l’instant, mon plus long cross fait 5h30, de quoi finir completement lessivé mentalement et donc d’être une cible privilégiée des sombres statistiques de la Fédé.

et comme je vise des vols de durée supérieure à 6 ou 7 heures cette année, je voulais savoir si certains ont déjà essayé de se brancher sur 1 Litre de café en vol :mrgreen:

bien sur, c’est plus vraiment du café “ptit doigt en l’air dans la chaise de jardin après un copieux repas d’été”, mais bel et bien de la délivrance de caféine “utile” à haute dose dans le but de maximiser sa sécurité!

Ma thermos me permet de conserver du café chaud pendant 8 heures sans trop de problème, mais pas moyen de trouver un système de tuyau étanche pour l’amener à proximité de la bouche, une idée?

PS: bien sûr, ce type de montage s’accompagne d’une bouteille vide à gros goulot (mes condoléances aux petits goulots :stuck_out_tongue: …) dans le fond du cocon.

du dopage en vol ?? :canape:

Gaf le café est un diurétique puissant, pas forcément conseillé d’en boire avant et pendant.

:+1:

La caféine …pourquoi ? tu as tendance à t’endormir :?: remarque ça expliquerait certains posés en fonde vallée, dans une ptit village à l’ombre et au calme (tout pour une bonne sieste) alors que ça vole encore du tonnerre de feu de dieu :stuck_out_tongue:

moi (enfin à l’époque où je volais encore :frowning: ) je veillais surtout au sucres (lents et rapides). d’où LA solution du pompotte qui est à la fois rafraîchissant et qui apporte des sucres.

Après mon avis à 2 € balles à moi que j’ai (l’avis hein … j’veux bien les 2 euros :clown: )
… dépasser les 4H régulièrement : faut du matos adapté (on ne me fera jamais croire qu’on peut crosser régulièrement avec une aile de voltige et une sellette de rando)
… dépasser les 6H c’est surtout une question d’entraînement, de niak accordée avec des conditions propices … et un peu aussi de chance

:coucou:
Pour en avoir souvent discuté avec lui, l’ancien champion du Tour de France Henry Anglade (2e en 1959, 4e en 63 et 64 !) carburait au mélange “bière/miel” dans sa gourdasse sur le tour…
C’était ptêt l’EPO de l’époque, c’était “bio” et ça marchait pas si mal :lol:

Ouaip, d’accord avec Masterpitrou, perso j’éviterais le café en vol. Déjà avant le vol, je m’assure d’avoir le temps d’évacuer le café que je bois le matin, sinon ça peut être tendu de voler longtemps…

Même l’eau à vrai dire, en vol pour moi c’est vraiment juste une gorgée de temps en temps, peut-être une par heure en moyenne, et ça suffit à condition d’être bien hydraté avant.

A mon avis, la clé des longs vols c’est quand même d’être bien physiquement, donc ça passe surtout par la gestion du froid et du pipi…

ouaip, pour la bière, je verrai plutot un ptit panaché, (y’en a plein chez l’piwi!!! :stuck_out_tongue: )

Sinon, je sais effectivement que le café est un diurétique, mais la déshydratation peut être contrebalancée par boire beaucoup de flotte! (c’est ce que je fais lors de mes trajets Rennes Bourgoin le soir en sortant du boulot) et ca marche magnifiquement, (à condition d’avoir la fameuse bouteille à portée de main).

==>mathieu, je ne sais pas si être bien physiquement est suffisant… c’est surtout dans la tête que ca se complique après quelques heures (enfin pour moi, jamais eu aucune fatigue musculaire en vol, même sur longue durée)

toi, je te ferai plus de cadeaux! :evil: ca va être sans pitié ce printemps! :twisted:

en tout cas, d’accord avec toi pour le matos

Sauf à enchainer cross sur cross dans une semaine qui s’annonce de folie (ou en séjour sur des sites canon tels piedrahita où l’on vient pour enchainer, avaler des km), il ne me semble pas nécessaire de gérer l’hydratation en parapente façon cycliste ou alpinistes. L’effort musculaire n’est pas le même, les besoins de l’organisme non plus. Je pense qu’il faut boire seulement quand on a soif au contraire des disciplines sus mentionnées, donc sur un vol de 6 à 7 heures, la sensation de soif devrait arriver selon les métabolismes de chacun entre la 4em et la 6em heure, donc une bonne gorgée dans la journée de cross, guère plus. C’est mon avis et ma petite expéience, autant en montagne / alpinisme je mange et je bois bcp, mon corps le demande, autant franchement en parapente jamais ressenti de gènes, de manques particuliers avant 4h30/5h

Un copain qui ne boit pas assez pose régulièrement avec un mal de crane carabiné.
Si le vol n’est pas physique au sens bourrin du terme, du haut de mes 3 grains de sable d’expérience, j’ai tendance à croire que l’alimentation est primordiale sitôt que tu dépasses 2-3 heures…
On se dessèche pas mal toujours exposé à 30 km/h de vent, même si on est statique, le corps tourne fort pour lutter contre les déperditions de chaleur dues à la convection par le vent relatif.
Mais le plus critique est à mon sens le cerveau. Notre sport est essentiellement cérébral, cela tourne en permanence là-haut (j’entends déjà les rieurs…) et le moindre déficit en eau ou en énergie est radical sur les capacités d’analyse d’où l’intérêt de boire en permanence et de manger régulièrement même si le besoin ne s’en fait pas sentir. j’ai tendance à croire que ceci peut réduire l’accidentollogie surtout dans la phase finale, mieux vaut être le plus clair possible pour poser après 3h de vol…

Totalement d’accord avec le post de Champio. Je suis persuadé que la déshydratation pernicieuse est souvent à l’origine du “coup de moins bien” qui nous fait arrêter le vol avant son terme.

En lisant le titre du topic, je croyais que ça parlait de la dernière connerie d’Ewa ! :sors:

Blague à part, En ce qui me concerne, j’ai constaté une certaine “viscosité mentale” qui intervient au bout de 4 à 5h de vol, et qui m’amène parfois à faire de mauvais choix et écourter le vol, alors qu’il y avait moyen de faire mieux.
J’ai constaté que s’hydrater réguilèrement améliorait grandement les choses : une petite gorgée de sirop de menthe à chaque transition, le top ! :slight_smile:

EDIT : d’ac avec PS et Champlo

Ou sinon il y a ca pour gérer l’effet diurétique : http://www.xcshop.com/shop/product.php/293/xcpee--in-flight-toilet-system---10-pack

Moi je suis fan des bonbons a la caféine (les plus concentrés sont un peu dégueu mais efficaces), je me demande si sous cette forme la caféine est aussi diurétique. A tester au printemps.

Les pilotes de chasse US font beaucoup usage des comprimés caféinés pour rester concentrés sur les longues missions. J’ai lu quelque part qu’ils bossaient sur des comprimés qui délivrent le café très lentement pour les missions de 12h.

c’est vrai ? Faut manger une banane et deux clémentines ??? :bu: :bu: :bu:

Perso, ma planchette ne fait que 40 cm de profondeur, ça me permet de glisser le matos dessous sans avoir besoin de rallonge. :sors:

C’est jamais facile de poser après 7h de vol :mrgreen:
http://www.youtube.com/v/OuJ-v59jfCk?fs=1&hl=fr_FR&hd=1

Je viens de trouver un papier qui dit que le café pourrait pousser a prendre plus de risques : http://www.thierryjanssen.com/attachments/056_04%2006%2005%20LLEH%20L%20instinct%20du%20risque.pdf

Il est hors de prix ton système pirk, sinon, il suffit de demander à une connaissance infirmière si vous avez cela dans votre carnet d’adresse pour qu’elle vous récupère des pénilex…

mouais, l’option pénilex n’est pas très existante, avoir un bout de caoutchouc fixé à la viande pendant des heures, très peu pour moi, la bouteille dans le cocon, c’est quand même mieux je trouve.

d’accord avec champlo, la condition mentale en fin de vol est décisive. Je me suis souvent surpris à appuyer plus que de raison sur l’accélo alors que les conditions ne s’y prétaient pas, voire même un jour à appuyer sur l’accélo pendant que j’enroulais … ou encore à en arriver à un stade ou les fermetures m’importent peu… :? pas terrible niveau sécu …

Le sexistentialisme, nouvelle doctrine du Pr Makumba…

Je voulais dire “excitante”… :grrr:
Tout ca, ca finit toujours par se payer, Herr DanseuseDeBallet!

Ben on est tous d’accord pour dire que la condition mentale est importante, mais perso je préfère être un peu moins hydraté (ou plutôt avoir anticipé en m’hydratant bien avant le vol) et garder la tête froide sans me gaver de caféine.

Une chose est sûre pour moi: les quelques fois (2-3 je crois) où j’ai dépassé les 7 heures en l’air, c’était des vols pendant lesquels j’ai quasiment pas bu. Par contre, avant de voler j’étais assez reposé, bien alimenté (sucres lents) et bien hydraté. Et dans 1 ou 2 cas, le sentiment de fatigue à l’arrivée était pas pire qu’après certains vols de 2-3 heures.

Par contre, le pire état physique dans lequel j’ai pu me mettre en vol, c’était par la combinaison: froid+envie de pisser. En insistant trop longtemps, j’en arrivais même plus à piloter!